BLOG – La Pensée du Mois

Chaque mois, un nouveau partage d'idées en lien avec l'actualité.

 

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Amérique: d'où lui vient son nom?
L'Actualité au Moyen-Orient
L'Aventure la plus Formidable?

 

 


 

 

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La Pensée du Mois — 2024
Décembre 2023 Etes-vous en colère ?
Novembre 2023 Qui sera votre Seigneur de Guerre ?
Octobre 2023 L’Heure du Loup.
Septembre 2023 Jésus promet le Saint Esprit.
Août 2023 «J’ai dans le cœur une grande tristesse et un chagrin continuel à cause…».
Juillet 2023 Tu n'es pas oublié.
Juin 2023 “Une tape dans le dos est à six pouces d'un coup de pied au derrière.”
Mai 2023 “En mai, fais ce qui te plaît ?”
Avril 2023 “Donne leur la vue d'ensemble !”
Mars 2023 “Suivez-moi ! Je ne sais pas où je vais, mais je ne veux pas y aller seul…”
Février 2023 Chaque arbre produit du fruit selon son espèce. Comprendre l'Autorité.
Janvier 2023 «Et ils ne virent que Jésus, seul avec eux.»
Décembre 2022 Place aux femmes !
Novembre 2022 D'où nous vient cette solitude des êtres humains ?
Octobre 2022 Pourquoi la vie sur Terre a-t-elle été soumise à la caducité ?
Septembre 2022 Trouver la foi, c'est bien ! Mais rencontrer le vrai Christ, c'est beaucoup mieux.
Août 2022 Où est votre archétype ?
Juillet 2022 Faites-vous encore des rêves ?
Juin 2022 Qu'est-ce que le paradis, et qu'est-ce que l'enfer ?
Mai 2022 Avez-vous trouvé quelqu'un à aimer ?
Avril 2022 Notre monde sera-t-il sauvé par les efforts de l'homme, ou par la foi en Dieu ?
Mars 2022 Pourquoi Caïn a-t-il tué son frère Abel ?

 

 


 

 

“Cesse de croire, et instruis-toi”.

 

La Pensée du Mois — Décembre 2023
 

Ȇtes-vous en colère?

«Non, pas du tout ! J'aurais pourtant des raisons de l'être, lorsque je vois comment les Israéliens traitent ces pauvres Palestiniens. Et vous, les chrétiens hypocrites qui prenez leur défense, et qui condamnez tous ceux qui veulent être différents. Vous les intégristes de tout bord, qui refusez aux femmes le droit de disposer de ce que leur corps a produit. Vous les Islamistes qui vous en prenez à tous y compris aux vôtres. Où est la tolérance? Vous êtes intransigeants, comme votre Dieu, et c'est pourquoi le monde va mal. Comment le monde pourrait-il aller bien si les gens ne peuvent pas faire ce qu'ils veulent, s'ils ne peuvent même pas penser comme ils veulent ni afficher ce qui les habite? Je vous trouve insupportables autant que vous êtes, parce que vous jugez les autres, mais dans le fond vous n'êtes pas meilleurs que les autres. Tout ce que vous voulez, c'est paraître justes, et aux yeux de qui je vous le demande? Un Dieu qui ordonne de tuer des femmes et des enfants?… Je ne suis pas en colère».

Cette altercation est complètement fictive, même si elle me rappelle un jeune homme, à un moment de sa vie. Mais Jésus aurait certainement été très touché par une telle sincérité, tout en mesurant l'ampleur de la tâche qui l'attendait. Il aimait les bouillants, les révoltés, ceux qui recherchaient la vérité de tout leur cœur et qui n'avaient pas peur de le faire savoir. Par quelques paroles bien senties communiquées avec amour, il était capable de redresser ce que la culture, la religion et l'éducation avaient biaisé, d'ouvrir l'esprit des gens et d'orienter leur quête en posant les bons fondements. Jésus a toujours mis en avant la connaissance authentique de Dieu et de ses voies comme la vertu la plus essentielle.

La première mention d'un homme en colère dans la Bible se trouve dans Genèse 4. Il s'agit, vous l'aurez deviné, de Caïn. Et si vous descendez jusqu'au bas de cette page, la plus ancienne rubrique avait pour titre: «Pourquoi Caïn a-t-il tué son frère Abel?». Nous y voilà encore, car en réalité, en visant les croyants de toutes les époques et jusqu'au Christ, et tous ceux qui pratiquent la justice, Caïn n'a jamais cessé de tuer Abel. Dieu a-t-il pardonné Caïn pour son acte? Il l'a pardonné à la croix lorsque Jésus s'est écrié juste avant de mourir : «Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font». Mais bien sûr, vous n'êtes pas comme Caïn, un violent, et vous ne deviendriez jamais un meurtrier de vos frères.

 

Aimeriez-vous comprendre pourquoi Caïn a détesté Abel?

C'est une question ancienne, mais elle est extrêmement importante aujourd'hui. Y réfléchir va nous aider à comprendre ce qui se passe depuis des siècles, et même depuis des millénaires, dans un monde déchiré, et le pourquoi de ces haines irrationnelles qui semblent irrépressibles, entre des peuples ou des identités culturelles.
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Saviez-vous qu'une partie des Iraniens descendent des mêmes ancêtres que les Juifs? Ils sont donc d'une certaine façon, leurs frères. Mais pourquoi certains Iraniens, et certains Palestiniens, et Arabes, Syriens, Égyptiens, et maintenant les Turcs, sont-ils comme aspirés dans cette spirale infernale d'une haine à assouvir et tentent-ils avec un tel acharnement de faire disparaître ce petit peuple qui ne demande qu'à vivre en paix avec tous? Récemment, le 29 octobre, une célébration a réuni 1,5 millions de personnes à Istambul à l'occasion du centième anniversaire de la chute de l'empire ottoman. Le président Erdoğan a harangué la foule et promis dans son discours que la Turquie et ses nouveaux alliés allaient envahir Israël à la faveur de la nuit. A quelle «nuit» faisait-il allusion? Quelle menace l'existence d'Israel représente-t-elle pour eux ou pour le monde? Pourquoi avant eux, les Nazis, bientôt rejoints dans cette entreprise sinistre par les gouvernements de nos pays civilisés et même par quelques prélats de l'église, ont-ils tenté de faire disparaître tous les Juifs de la terre? Et avant les nazis, pourquoi ce génocide des chrétiens Arméniens par les Turcs musulmans? Pourquoi les chrétiens Catholiques ont-ils détesté les chrétiens nés de nouveau dans une époque pas si lointaine, au point de les mettre à mort par centaines de milliers, les forçant pour beaucoup à s'exiler vers l'Amérique? Et tant d'autres persécutions connues ou longtemps restées secrètes, tout au long de l'histoire.

 

Eh bien, tout ça c'est de la faute de Dieu.

Dieu qui exerce un gouvernement moral sur la terre, en favorisant les uns parce qu'ils suivent ses commandements. Et alors, les autres le voient et ils en éprouvent de la jalousie. Dans les Proverbes de Salomon, 18:19, on lit que «Un frère que l’on a offensé est plus inaccessible qu’une ville fortifiée, et des dissensions sont comme les verrous d’un palais». Je partageais récemment dans les nouvelles du Moyen-Orient, sur ce contentieux terrible qu'Ismaël a nourri au cours des siècles à l'égard d'Isaac, et qui a inspiré l'Islam. Mais pas seulement cela. Car en réalité, Dieu va confier le gouvernement de la terre au Messie du peuple des saints, une politique souterraine comme l'est aussi celle que mène l'Islam, et qui si elle reste invisible aux yeux de beaucoup n'est pas ignorée des forces du mal. Menacées dans leur existence même par cette issue glorieuse, elles agissent préventivement en frappant autant qu'il est possible de ceux qui sont perdus à leur cause. Mais Dieu veille sur les siens et d'une façon ou d'une autre, il leur fera partager sa victoire finale.

Un passage, dans la première lettre de Jean, met en évidence cette vérité :

«Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu. C'est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère. Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le commencement, c'est que nous devons nous aimer les uns les autres, et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il? parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes. Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui».   1 Jean 3: 9-15.

 

Quel fut cet événement qui déclencha la colère meurtrière de Caïn à l'encontre de son frère?

On peut le lire dans Genèse 4. Nous savons maintenant que Caïn a jalousé son frère. Abel n'était pourtant pas forcément plus propspère que son frère Caïn. Il était berger et menait probablement des moutons et des chèvres sur les collines, se nourrissant de leur lait et de miel et des fruits sauvages qu'il pouvait trouver. Il dormait sous les étoiles, comme plus tard Abraham auquel Dieu fit des promesses. Caïn, lui, exerçait le plus vieux métier du monde qui comme l'on sait est celui de cultivateur, si du moins l'on fait exception du passe-temps favori de son père Adam qui s'adonnait à la nomenclature taxonomique, une branche des sciences naturelles qui a pour objet l'étude de la diversité du monde vivant. Caïn avait une ferme et des champs, une paire de beaux tracteurs musclés pour tirer la charrue, et il avait une femme. Ils disposaient de la sécurité des récoltes. Jardinier, c'est un beau métier, surtout si l'on a pas besoin de se battre constamment contre mauvaises herbes et parasites, et qu'il suffit de se baisser ou de lever les bras pour récolter fruits et légumes. Mais tel n'est pas le cas après qu'ils furent chassés d’Éden. Poussé par la faim, Caïn se mit à l'ouvrage sur une terre désolée en raison de la révolte des hommes et des anges, et qui refuse de le reconnaitre après qu'il ait versé sur elle le sang de son frère Abel le juste. Abel avait peut-être encore un avantage à être berger en ce temps-là, avant que les activistes pro-loup ne viennent ajouter au problème. Mais ce qui mit Caïn hors de lui, c'est lorsqu'il comprit que son frère avait une relation privilégiée avec Dieu, car Dieu lui parlait déjà du plan de rédemption qu'il avait pour l'homme et pour le monde, au travers du sacrifice d'une victime innocente, alors que Caïn ne savait qu'imiter religieusement son frère, ce qui n'avait pas d'incidence sur son avenir ni sur sa prospérité. Nous pouvons également penser aux paroles de Paul à Timothée : «En effet, quiconque veut vivre une vie pieuse en Jésus-Christ sera persécuté». Abel préfigurait ainsi le Christ, l'agneau innocent de Dieu mis à mort par ses propres frères mais qui ressuscite et qui finalement devient l'instrument de leur salut. Le sang innocent crie de la terre et la terre vomit l'instigateur de tous ces crimes qui est le jaloux, le serpent ancien. Banni du ciel et désormais fugitif sur la terre, il sait que son règne touche à sa fin.

Adam connut Ève, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit : J'ai formé un homme avec l'aide de l’Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur. Au bout de quelque temps, Caïn fit à l’Éternel une offrande des fruits de la terre; et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande; mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. Et l’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui. Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua. L’Éternel dit à Caïn : Où est ton frère Abel ? Il répondit : Je ne sais pas; suis-je le gardien de mon frère ? Et Dieu dit : Qu'as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi. Maintenant, tu seras maudit de la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et vagabond sur la terre. Caïn dit à l’Éternel : Mon châtiment est trop grand pour être supporté. Voici, tu me chasses aujourd'hui de cette terre; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera. L’Éternel lui dit : Si quelqu'un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept fois. Et l’Éternel mit un signe sur Caïn pour que quiconque le trouverait ne le tuât point. Puis, Caïn s'éloigna de la face de l’Éternel, et habita dans la terre de Nod, à l'orient d’Éden.

Nod vient de Nowd: L'errance, le vagabondage du fugitif sans but. Caïn et ses descendants poursuivent une vie loin de la présence de Dieu et ils mènent une existence terrestre sans perspective éternelle. Plus tard, Adam et Ève donnèrent naissance à un autre fils: Seth, qui vint remplacer Abel, et dont la descendance assura la continuité de la lignée de ceux qui écoutent Dieu.

Car, bien qu'il y ait une grande diversité d'identités culturelles et religieuses, il n'y a en réalité que deux lignées d'hommes, ou deux camps pour être plus juste car ceci ne dépend pas de la chair et du sang. Il y a d'une part les vivants, et il y a les morts vivants. Jean affirme que la façon dont nous pouvons nous identifier à l'une ou à l'autre de ces catégories est en réalité très simple :

«Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort».

Quelle sorte de sentiments éprouvons-nous lorsqu'on nous évoque les Juifs, les Messianiques ou les chrétiens nés de nouveau? Ces identités ont leurs excès et leurs imperfections et ils sont nombreux. Mais au-delà de ce qui est lié à la nature humaine, nous évoquent-elles de la joie, la bénédiction de Dieu, les promesses qui se réalisent, l'avancement vers un monde nouveau? Ou tout au contraire, nous ramènent-elles à notre errance loin du Dieu véritable, confinés que nous sommes dans une religion qui n'est qu'un plagiat de la vérité, soumis aux frustrations d'une existence sans puissance spirituelle, constamment en lutte avec les circonstances, à notre solitude et à l'absence d'une certitude de notre vie après la mort? Nous contentons-nous de juger et de critiquer, ou souhaitons-nous avancer et changer, et rejoindre ceux qui ont déjà fait ce choix ? Jean dit dans le passage cité plus haut que c'est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Et surtout, il nous rappelle que nous pouvons tous naître de Dieu, et c'est finalement là qu'est l'important et la bonne nouvelle!



Noël, notre fête païenne christianisée, c'est cette vérité qui se concrétise. Dieu naît dans une chair semblable à la nôtre, afin qu'à notre tour, nous puissions renaître de Lui spirituellement.

 

Ne vous laissez pas entraîner dans la voie des faibles.

Le message anti-haine d'Arnold Schwarzenegger sur fond de guerre entre Israël et le Hamas.

Parfois, les choix de nos pères s'avèrent être honteux à la lumière de l'histoire. M. Schwarzenegger se souviendra toujours des cicatrices physiques et morales que son père a conservées de cette guerre maléfique qui, parce que les gens n'apprennent pas de l'histoire, est sur le point de se répéter. (Activer les sous-titres et la traduction en français).

 

Qui m'a volé ma destinée?

Cette question a ses réponses. En ce qui me concerne, je ne la connais que trop bien et il n’y a pas d'humain à blâmer en dehors de moi-même. Dans cet enseignement, Stephanie Ike nous explique pourquoi nous devrions vivre sans peur.


La peur vous retient-elle ? - Stéphanie Ike

Peur de l'inconnu, peur des gens, incertitudes en tout genre, comment vais-je être reçu, comment vais-je être perçu, comment vais-je me débrouiller ? Tout cela tourne autour de nous-mêmes. Apprenons quelle est la solution de Dieu à ce problème. (Activer les sous-titres et la traduction en français)



Est-ce que quelqu'un m'entend ? - Stéphanie Ike

Message perspicace. Tout ce qui parvient à détourner notre attention devient l'objet de notre adoration. Si nous voulons mieux connaître Dieu, nous devons nous concentrer sur son écoute. (Activer les sous-titres et la traduction en français)

 


Cherchez et vous trouverez.

Je haïssais Jésus jusqu'au moment où…

Le témoignage de cette jeune étudiante en médecine est bouleversant, et finalement très représentatif de ce que vivent beaucoup de gens. D'où nous viennent les pensées qui nous traversent l'esprit? Sont-ce réellement les nôtres ou sommes-nous influencés? Et si finalement notre vie dépendait des voix que nous écoutons et de celles que nous décidons de faire taire?




De musulman à chrétien, j'ai vu Jésus

Si nous recherchons Dieu d'une manière sincère, c'est à dire dans la sincérité de notre cœur et pas en nous laissant simplement endoctriner, Jésus ne tardera pas à se manifester à nous en nous envoyant les bonnes personnes et en faisant concourir les circonstances pour que nous puissions le rencontrer. Cette rencontre va probablement bouleverser notre vie et nos relations, mais ce sera sans aucun regret.

 


La démonologie démystifiée.

S’il y a une chose qui connaît une énorme augmentation aujourd’hui, c’est le fait que de nombreuses personnes permettent aux démons d’élire résidence dans leur vie. Notre culture nous expose de toutes sortes de manières.


Avez-vous peur des démons ? Voici ce que vous devez savoir !

Lorsqu'il était pasteur de jeunesse, Vlad Savchuk abordait le travail consistant à libérer les gens des démons avec une certaine peur des représailles. Et il y en avait. Jusqu’à ce qu’il apprenne que c’est la peur qui permet les représailles. Il s’appuie désormais fermement sur les paroles de Jésus : «Je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et de vaincre toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire». Luc 10 : 19-20.
(Activer les sous-titres et la traduction en français)



Comment s'auto-délivrer

Saviez-vous que vous pouvez vous délivrer vous-même? Jésus veut que nous soyons libres et cela sous-entend que nous pouvons nous libérer. La Bible dit : «Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira» (Jean 8 :32). Connaître la vérité de la Parole de Dieu est ce qui nous rend libres ! Dans ce cours, j'enseigne quelles sont les choses qui ouvrent la porte aux démons et comment vous pouvez vous libérer et fermer la porte de l'esclavage pour toujours ! (Activer les sous-titres et la traduction en français)



L'activité des esprits démoniaques - Stephanie Ike Okafor

Comprendre comment les mauvais esprits trouvent une ouverture pour nous influencer, même si nous sommes chrétiens. Stephanie se souvient de quelques situations lorsqu'elle était aux études, ou elle est soudain devenue quelqu'un d'autre. (Activer les sous-titres et la traduction en français)

 

La sainteté démystifiée

Si nous sommes capables d’aimer Jésus, c’est parce qu’il nous a aimés le premier. La vraie marche avec Lui est basée sur le fait de toujours se souvenir de cette vérité.


Comment maintenir le FEU 🔥 de Dieu !

Vlad Savchuk partage quelques points simples dont nous devons nous souvenir. Il parle également des choses que nous devrions faire pour alimenter la passion.
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La Pensée du Mois — Novembre 2023

 

Qui sera votre Seigneur de Guerre?

Au fil des siècles, de nombreuses théories ont émergé sur l’identité de l’Antéchrist, largement suscitées par l’époque et les circonstances. C’est ainsi que tour à tour, les empereurs romains, le Vatican ou certains hommes politiques modernes, ont été pointés du doigt. Et plus récemment, l'Europe, envisagée comme une renaissance d’une partie de l’Empire romain. Aujourd’hui on a tendance à incriminer l’intelligence artificielle et la technocratie étatique. Toutes ces entités ont un rôle ou une implication dans ce qui est en réalité un phénomène global et tentaculaire. Mais que dit la Bible au sujet de l’homme lui-même, l'Antéchrist ? La Bible dit qu'il était un homme violent et opposé à Dieu depuis le commencement. Elle relie ses origines aux Assyriens, dont Nimrod, cet ancien chef de guerre, est l'archétype. Abaddon ou Apollyon, l'ange de la destruction, est l'esprit qui l'inspire et qui lui communique la puissance. Géographiquement parlant, les prophéties bibliques assimilent Nimrod à l’Assyrie et à la Mésopotamie (Michée 5 : 5-6). Les historiens qui ont étudié le sujet sont arrivés à la conclusion que «Assyrie» et sa contraction «Syrie» sont tous deux dérivés de l'akkadien Aššur. Après le déclin de l'empire néo-assyrien, les empires ultérieurs qui dominèrent les terres assyriennes ont adopté des appellations distinctes pour chaque région, une partie importante de ces noms étant également enracinée dans Aššur. Gardons les yeux grands ouverts sur une probable tentative de résurrection de l'empire ottoman. Mais il est certain que cette identité recouvre bien plus qu’un homme, une nation ou un gouvernement. Nimrod était un petit-fils de Noé. Or la postérité de Noé était divisée entre ceux qui craignaient Dieu et à qui Dieu a voulu confier le gouvernement, et les violents qui s'efforcent de s'emparer de la terre par la force, après le déluge. On peut donc identifier le combat de la fin des temps à la lutte des croyants au Messie de la paix, qui pour l'instant sont encore soumis aux attaques d'autres croyants dont le chef de guerre est l'ange de la mort et de la destruction. L'habit ne fait pas le moine, dit un proverbe, et parvenir à faire cette distinction peut nous être difficile, mais rien n'échappe pas à Dieu qui connaît les cœurs. Car en réalité, ce combat n'est pas celui des hommes mais il prend place dans le monde spirituel où Jésus et ses anges sont désormais à l’œuvre pour délivrer le monde de la félonie des anges déchus.

 

 

«Je suis un arabe disciple de Jésus. Je suis en larmes et je loue Dieu pour ce beau témoignage. Jésus m'a guéri de ma haine envers les Israéliens».


Une jeune femme juive lit Ésaïe 53 et suit le Messie Yeshua : beau témoignage provenant d'Israël

Que nous soyons juifs, chrétiens ou musulmans, nous devons tous, à un moment donné, nous éloigner de notre religion héritée et rechercher l'authenticité dans la source d'eau pure qu'est la Bible. Par exemple, au cours de deux millénaires de christianisme, de nombreuses personnes prétendant être des disciples de Jésus ont fait des choses horribles aux Juifs, et les Juifs étaient donc enclins à considérer Jésus comme un traître. En réalité toutes les religions sont perverties, mais l’Esprit de Dieu qui est la Vérité et l’amour que nous recherchons peut encore nous atteindre à travers la Bible. Egalement @ Faith TV1
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•  Témoignage d'une autre jeune femme juive.

 


Le Messie islamique est-il l'Antéchrist ?

Joel Richardson est un auteur, enseignant et cinéaste chrétien surtout connu pour son travail sur la fin des temps et la théorie de l'Antéchrist islamique. Il est né aux États-Unis en 1971 et a grandi dans une famille chrétienne. Il a fréquenté l'université du Kansas et a étudié la théologie. Après ses études universitaires, Richardson a voyagé au Moyen-Orient et a vécu dans divers pays, notamment en Égypte, en Israël et en Turquie. C'est à cette époque qu'il s'intéresse au monde islamique et commence à étudier le Coran et la théologie islamique. Il a développé ses concepts sur la fin des temps et le rôle de l’Islam dans les derniers jours. (Activer les sous-titres et la traduction en français)



L'Antechrist et la guerre en Israël | avec Joel Richardson

Joel Richardson parle des idéologies qui nourrissent une culture du chaos. Avant de prendre parti, notre devoir moral est d’être humain. Cette situation est très compliquée car nous l'avons rendue compliquée afin de nous adapter aux idées et opinions de chaque protagoniste. Alors que le fond du problème est simple : pour Dieu, il s’agit d’un combat entre le bien et le mal à un niveau individuel, avec ses répercussions sur les nationalités, les religions et les idéologies. Chaque être humain sera jugé non pas sur le parti qu’il aura pris, mais sur l’amour ou la haine qu’il aura manifesté à l'égard de ses semblables.




Qui sera l’Antéchrist ? | Pasteur Allen Nolan

La Bible parle de l’Antéchrist, mais qui est-il et d’où vient-il ? La Fin des Temps selon Jésus trouve une explication dans son Discours du Jardin des Oliviers. Dans cette série d’études bibliques sur la fin des temps, nous en apprendrons davantage sur l’Antéchrist. Vivons-nous les derniers jours? Qu'a dit Jésus à ses disciples à propos de la fin des temps, du message de l'Apocalypse et de l'Antéchrist ? (Activer les sous-titres et la traduction en français)



L'Antéchrist contre le Christ - Apocalypse 13 : 1-10 | Skip Heitzig

Le sujet de l’Antéchrist est l’un des sujets les plus spéculés, débattus et ridiculisés de toute l’Écriture. Qui il sera, d'où il viendra et ce qu'il fera est le thème d'innombrables livres, films et mémoires ainsi que de blagues. Mais c'est un sujet sérieux. Plus de 100 passages dans la Bible décrivent cette personne, Apocalypse 13 étant l’un des plus connus. Considérons six caractéristiques de ce leader qui sera à la hauteur de son nom terrible.
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La Pensée du Mois — Octobre 2023

 

L’Heure du Loup.

C'était à la fin de l'hiver 2020. Un chemin forestier m'avait permis de gagner une forêt reculée dans la région située entre Marchairuz et Mollendruz, dans le Jura suisse. Au détour du chemin, un bosquet d'arbrisseaux de hêtres encore garnis de leur feuillage fauve, contrastait joliment avec l'uniformité hivernale. La caméra était sur son trépied et je m'apprêtais à prendre une image, lorsqu'un «wouf» à la fois sourd et puissant, me surprit, provenant d'une pente située à une soixantaine de mètres. Parcourant ces régions depuis une bonne cinquantaine d'années, j'ai l'habitude d'entendre les abois des chevreuils et les avertissements des cerfs et des sangliers. Mais il s'agissait d'autre chose. Je m'attendis à voir un gros chien débouler dans ma direction, accompagné de son maître, mais plus rien, la forêt était retombée dans le silence. Quelques mois plus tard, les gros titres d'un journal local confirmèrent ce que les traces occasionnelles sur lesquelles j'étais tombé dans les années précédentes, m'avaient fait soupçonner. Une meute de loups avait colonisé la région du Marchairuz. Des promeneurs, et même des automobilistes, en avaient aperçu se déplaçant à découvert. Ils s'en prirent bientôt aux génisses en estivage, ce qui suscita la grogne des agriculteurs. Il n'en fallait pas plus pour relancer la polémique sur la présence du prédateur. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le loup ne fait pas l'unanimité. Mais avant de nous lancer plus avant sur la trace du loup, intéressons-nous brièvement à l'aspect métaphorique de l'animal, tel qu'il nous est présenté dans les Évangiles.

 

 

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Jésus prévient ses disciples que sa venue aura eu pour effet de forcer le leader de ce monde à sortir de sa réserve et à montrer son véritable visage.

«Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu'elles arrivent, afin que, lorsqu'elles arriveront, vous croyiez… Je ne parlerai plus guère avec vous; car le prince du monde vient. Il n'a rien en moi, mais afin que le monde sache que j'aime le Père, et que j'agis selon l'ordre que le Père m'a donné, levez-vous, partons d'ici». Jean 14: 29-31

Ces paroles font partie d'un long discours que Jésus a adressé à ses disciples un peu avant sa mort. En lisant ces chapitres de l’Évangile de Jean, on perçoit la profonde préoccupation de Jésus pour ses disciples. Il sait qu'après lui viendra un voleur qui va faire en sorte de détourner et neutraliser le message qu'il est venu communiquer au monde. Alors Jésus redouble d'effort. Il donne à ses disciples de nombreux indices sur ce qui va suivre, tout en leur faisant ses recommandations. Le monde est livré au pouvoir d’un ennemi qui maintiendra pour un temps le règne du mensonge et de la mort. Mais Jésus s'assure que la parole qu'il sème va trouver de la bonne terre, et qu'elle va fructifier. Cette parole qu'on appelle l’Évangile et qui annonce la fin du règne du Prince de ce monde et la venue du Royaume de Dieu, est comme du levain mis dans de la farine et qui va faire lever toute la pâte, leur dit-il. Portée dans le cœur des disciples, cette parole soutiendra leur espérance et elle leur permettra de traverser la période très trouble qui va suivre. Et après qu'ils auront pu constater qu'elle est véridique, ils seront pleins de hardiesse pour annoncer partout, le grand renouvellement qui vient sur le monde. Jésus, qui connaît la fin de toute chose avant même son commencement, leur dit :

«Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche. Et il leur dit une comparaison: Voyez le figuier, et tous les arbres. Dès qu'ils ont poussé, vous connaissez de vous-mêmes, en regardant, que déjà l'été est proche. De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche, à la porte».   Luc 21

 

Jésus, le bon berger, nous défend face au loup.

Les hommes sont, aux yeux de Jésus, comme un troupeau à prendre, et c'est ce que ne manquent pas de faire de nombreux loups déguisés en bergers.

«Or, le Fils de Dieu est précisément apparu pour détruire les œuvres du diable».   1 Jean 1: 8.

«Le voleur vient seulement pour voler, pour tuer et pour détruire. Moi, je suis venu afin que les hommes aient la vie, une vie abondante. Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Celui qui n’est pas le berger, qui n’est pas le propriétaire des brebis, mais que l’on paye pour les garder, se sauve, lui, dès qu’il voit venir le loup, et il abandonne les brebis ; alors le loup se précipite sur elles, il s’empare de quelques-unes et disperse le troupeau».   Jean 10: 10-12.

«Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs».  Matthieu 7: 15.

Dans les livres de l'Ancien Testament, Dieu assimile la présence des prédateurs – animaux ou humains – dans l'environnement de l'homme, à une malédiction.

«Ils connaissent la voie prescrite par l'Eternel et le droit de leur Dieu. Eh bien non ! tous ensemble, ils ont brisé le joug, ils ont rompu les liens. C'est pourquoi surgira le lion de la forêt pour les frapper, et le loup de la steppe viendra les décimer, la panthère est tapie près de leurs villes, et tous ceux qui en sortiront se feront déchirer. Parce que leurs révoltes se sont multipliées et leurs trahisons ne cessent de s'accroître».   Jérémie 5: 5-6.

 

Un sujet qui divise.

Mais pour revenir à notre Canis lupus, le loup commun, je vais vous raconter une anecdote qui illustre bien le problème de cette méconnaissance. Ceci se passe chez nous, dans notre petite Suisse bien tranquille. Récemment, une amie m'a transmis une pétition qu'elle aurait souhaité que je signe et relaie. Je lui ai gentiment expliqué ma position sur la présence du loup en milieu rural, ce qu'elle a tout à fait accepté, déplorant simplement mon manque d'idéalisme. Je connaissais le problème évoqué, pour m'être retrouvé, complètement par hasard au cours d'une sortie photo avec mon fils, parmi des activistes pro loup qui avaient établi leur camp dans un des nos endroits familiers. Les gardes-faune étaient présents pour surveiller tout ce petit monde, et je ne doute pas que mon nom figure maintenant dans la liste des "terroristes verts" qu'ils ont transmise à nos autorités – une menace publiée ensuite dans le journal local qui mentionnait que «les photographes venus pour couvrir l'événement, seraient également dénoncés». Qu'importe. La semaine suivante, j'explorais une gorge avec l'espoir d'y trouver un arbre tortueux à photographier, quand soudain, dans la falaise, juste au dessus de moi, de jeunes louveteaux se sont mis à glapir, répondant à un chien qui aboyait sur la route en contrebas. Ils étaient donc venus se réfugier là pour échapper aux tirs de régulation des gardes-faune, à moins d'un kilomètre de villages de part et d'autre. Mais ce jeu de cache-cache n'était que partie remise, et nos élus se sont donc vu remettre dernièrement, une pétition paraphée par près de 50'000 signataires, parmi lesquels je ne figure pas, signifiant leur opposition au projet du Canton de limiter le nombre des meutes de loups sur le territoire. Les loups y sont actuellement en pleine expansion et l'on déplore des pertes de plus en plus importantes d'animaux de rente, principalement de jeunes bovins. Une situation devenue intolérable pour les agriculteurs et pour leurs animaux stressés, et dont ces hommes et femmes qui travaillent d'arrache-pied et par tous les temps pour nous nourrir, se passeraient bien. Vouloir élever des loups sur le dos des agriculteurs pour la satisfaction de quelques-uns, une expérience de cohabitation qui selon les personnes bien informées est vouée à l'échec, est un jeu cruel et qui coûte cher à la confédération. Le biologiste diplômé de l’ETH de Zurich, et au départ grand défenseur du retour du loup, Marcel Züger fait un constat accablant sur le retour de la présence des loups en Europe. Celui-ci confiera, qu’il y a 25 ans, il était convaincu qu’il fallait permettre aux loups de revenir sur leurs anciens territoires. «Lorsque en 2012 les premiers louveteaux sont nés, j’étais très heureux. À l’époque je croyais à la manière dont on nous avait présenté leurs réintroductions. Mais à travers toutes les observations effectuées et la situation actuelle, je peux attester que la description que l’on nous avait fait est très différente de ce qui se passe en réalité sur le terrain. Les problèmes qui nous attendent vont être gigantesques. Si les loups comprennent qu’ils peuvent aller encore plus loin, ils deviendront alors un véritable danger pour la population et plus particulièrement pour les enfants».

Le loup, comme l'homme, opte pour la facilité, et une génisse ou un mouton seront toujours plus faciles à mettre à terre qu'un cerf ou qu'un sanglier. C'est d'ailleurs un problème bien connu des gardes-faune. Car avant le loup qui s'est invité, le lynx avait été réintroduit dans nos régions par de grands optimistes, avec l'espoir de le voir réguler les chevreuils, pour pouvoir ensuite interdire la chasse. Mais ce que l'on a constaté, c'est que le lynx s'en prend au renard. Or le renard est le régulateur des campagnols et autres mulots qui maintenant pullulent, et avec eux, la tique porteuse de la borréliose. Le lynx a fait pratiquement disparaître de nos forêts les derniers grands tétras, les lièvres et les gelinottes. De son côté, le loup n'exerce qu'une pression anecdotique sur le sanglier qui, faute d'une chasse suffisante, s'est multiplié au point qu'il est un réel problème pour les cultivateurs. Mais cette prédation animale a un autre effet pervers : celui de pousser renards, cerfs et sangliers, à chercher refuge près des zones urbaines, où les loups vont finalement les suivre. Récemment, un fait divers rapportait qu'un loup avait poursuivi un cerf et l'avait tué sur la place d'un village de France voisine, où il s'était réfugié. Il ne suffit donc pas de réintroduire un acteur de la vie sauvage pour rendre à la nature son équilibre. On peut dire que chaque fois que l'homme a introduit une espèce dans le but d'en réguler une autre, un déséquilibre bien pire s'est formé, je pense à titre d'exemple aux lapins, renards, rats, chats, carpes et crapauds buffles de nos amis australiens. Certains défenseurs de la vie sauvage vont jusqu'à affirmer qu'il faut éliminer l'homme, et certains gardes-faune reçoivent régulièrement des menaces de mort de leur part... Je peux comprendre que l'on soit tenté de devenir misanthrope, mais n'oublions jamais que Dieu a créé la terre pour l'homme, et non l'homme pour la terre. Alors si vous me suivez jusqu'au bout de cette chronique, vous verrez que Dieu a prévu une chose tout à fait extraordinaire, et qui va solutionner nos problèmes et ceux du monde d'une manière admirable.

 

Quelqu'un disait : Il n'y a pas de mauvaises herbes. En revanche, il y a des plantes qui sont mal placées.

Mais d'où nous vient cette sympathie immodérée pour ces régulateurs de la nature, qui sont certainement à leur place dans des lieux reculés dont l'homme est absent? Lorsque j'étais enfant, j'ai vu, comme certainement beaucoup d'entre vous, ces dessins animés qui suggéraient une toute autre réalité. Les loups y étaient représentés, sournois, avec des yeux cruels et de longs crocs dégoulinant de bave à la vue des enfants. Ces représentations surfaites jaillissaient d'un inconscient collectif construit au cours de siècles de confrontation avec ces prédateurs qui ont longtemps régné en maîtres dans nos forêts profondes. Leur territoire se réduisant, ils sont devenus des commensaux de l'homme. Tenaillés par la faim, ils ne manquaient pas de rôder aux abords des villages pour s'emparer d'un chien, voire d'une vieille ou d'un enfant. Ils véhiculaient la rage, une maladie effrayante. Il est rapporté dans les anales qu'en 1851, un loup enragé a parcouru en sept heures, 45 km environ dans la forêt de Lorge en Bretagne, mordant 41 personnes (10 hommes, 12 femmes et 19 enfants) et au moins 76 animaux domestiques (source: Wikipedia). Avant la disponibilité d'un vaccin, ces personnes et ces animaux étaient condamnés. Cette situation a bien existé et elle perdure dans les contrées orientales reculées et jusqu'en Sibérie d'où ne nous parviennent que peu d'informations. Même si la maladie est éradiquée chez nous depuis les années 2000, il est toujours possible que des loups venus d'Europe de l'Est et qui en sont porteurs, la réintroduisent, une menace sérieuse si l'on sait que la vaccination antirabique des chiens et des chats n'est plus pratiquée. Mais la rage n'est qu'un aspect du spectre que les canidés font planer sur notre société. Dans les années 1990, la firme pharmaceutique Pfizer conduisait des études virologiques sur le Coronavirus – vous m'avez bien lu – et elle parvenait à la conclusion que deux espèces sont particulièrement disposées à porter ces virus : le chien et le porc.

 

Le loup est-il un mangeur d'hommes?

Encore relativement isolé et fuyard, le loup n'est pas trop à craindre. Mais lorsque leur nombre augmente, il leur faut de plus en plus de nourriture. Ils prennent alors confiance et se désinhibent, même à l'égard de l'homme qu'ils considèrent comme un concurrent lorsque celui-ci veut défendre son bétail. Faites une recherche parmi les vidéos postées sur Youtube pour vous en convaincre : être berger dans les zones à loups est un exercice périlleux, surtout lorsqu'on se voit interdire de les chasser. Les éléments les plus dangereux sont semble-t-il des bêtes isolées, vieilles ou malades, qui ne peuvent plus compter sur la meute pour chasser des animaux véloces. De même, ils s'attaquent plus volontiers aux enfants ou à une personne isolée. Certains pensent à tort que les loups ne mangent pas les hommes. Mais durant les guerres du siècle passé, on rapporte que par endroits, des meutes de loups se repaissaient des cadavres abandonnés sur les champs de bataille. Pour la seule année 1875, 200 humains auraient été tués par des loups en Russie. Ces statistiques de prédation disparaissent à l'ère soviétique, mais on sait cependant que des loups prédateurs ont tué 22 enfants âgés de 3 à 17 ans dans l'Oblast de Kirov, entre 1944 et 1951. Récemment, une enseignante d'Alaska qui sortait faire du jogging a été dévorée à la sortie d'un village. D'autres confrontations avec le loup ont fait que des promeneurs ont eu la peur de leur vie. Dans les régions où les loups sont endémiques, il y a plus de fusils que de loups, et aucune personne sensée ne s'aventurerait sur leur territoire sans ce moyen de dissuasion. Les loups ne sont d'ailleurs pas seuls sur la liste des prédateurs de l'homme. Au printemps dernier, un jeune homme a été tué en Italie, mais cette fois par un ours. Pour un ours sortant d'hibernation et affamé, tout est bon et il ne se donnera même pas la peine de vous tuer avant de vous manger les entrailles. Du fait de l'augmentation des activités de loisir en plein air et de celle des prédateurs, les incidents de ce genre sont appelés à se multiplier. Chez nous, pas d'accident fatal connu pour l'instant, mais il faut dire que les gardes-faune suivent les loups à la trace pour éliminer les individus qui montrent un comportement trop menaçant vis à vis de l'homme. Jusqu'où seront-ils en mesure de le faire? Si la politique européenne actuelle se poursuit, les loups seront bientôt si nombreux qu'ils constitueront un problème majeur pour les populations.

 

Du loup de Walter Elias Disney, à ceux d'Hélène Grimaud.

Aurions-nous oublié ce que sont les loups? Il est vrai que de nombreuses images ont eu raison de notre méfiance. Hélène Grimaud, une pianiste au milieu des loups, ou le film “Danse avec les Loups” et l'attendrissant “Chaussette” de Kevin Costner, “Moogli”, “Un Homme Parmi les Loups”, “Le Dernier Loup” de Jean-Jacques Annaud, qui est une fiction comme son film “L'Ours”, comme également “Survivre avec les loups”, présenté comme une autobiographie mais que Misha Defonseca avouera être totalement imaginé. Mon ami Manlai, qui dirige un camp nature en Mongolie, me raconte que dans son pays, des groupes de chasseurs doivent en permanence repousser les hordes loups, sinon leur vie nomade deviendrait simplement impossible. On est bien loin de cette idée d'un “dernier loup”. Ours, loups, partout ou ces animaux ont été réintroduits, leur nombre augmente du fait des mesures de protection et ils sont en conflit avec les habitants et avec le pastoralisme. La sagesse voudrait que nous reconnaissions la sélection qui s'est opérée durant des siècles. Les belles images d'une rencontre avec les loups du grand nord, de Vincent Munier, et tant d'autres visions idéalisées, nous auront émus sur ces fiers carnassiers et sur le sort que l'homme leur réserve lorsqu'il ne les enferme pas dans des parcs zoologique immondes. Après l'ours, le loup soumis, humanisé, fascine et intéresse. Il devient tour à tour jouet ou faire valoir, comme le chien qu'on introduit en grand nombre dans nos foyers. Mais le décor rural de nos régions n'est pas la toile de fond de ces paysages sans hommes. Et vouloir transgresser l'ordre qui s'est établi chez nous durant des siècles, ne peut conduire qu'à des souffrances inutiles, pour les loups comme pour les hommes et leurs animaux. Que cache en réalité cette dérive due en grande partie à de la sensiblerie? Pourquoi veut-on s'approprier cet être sauvage et libre? Contrairement à ce que certains imaginent, le chien ne favorise pas le rapprochement entre les hommes, mais il contribue à la solitude de ceux qui s'entourent de tels animaux. Il peut être utile de s'intéresser à l'histoire de la Diane des Romains, Artémis chez les Grecs, pour mieux comprendre l’ambiguïté de notre relation à l'animal.

Il m'arrive parfois de croiser en forêt, un chien de race réputée agressive. Ces chiens, ceux qui n'ont pas été habitués a croiser un homme portant un trépied sur l'épaule, réagissent face à la menace indistincte qu'ils perçoivent et leur maître est parfois surpris et désemparé. Je me souviens en particulier d'une jeune femme qui repartit en pleurs, après que son berger hollandais m'ait attaqué au détour d'un sentier. Elle avait été choquée par la violence de cette agression, dans laquelle j'avais été forcé de montrer au chien qui était le maître. Sans doute n'avait-elle pas envisagé son animal de compagnie sous ce jour. Chez le loup comme chez le chien, des stimulus peuvent déclencher des réactions extrêmement brutales. Il est recommandé de ne jamais tourner le dos à un chien agressif. Les canidés “testent” une proie potentielle et la fuite risque de déclencher l'attaque. Dans les années récentes, une employée d'un parc animalier a été tuée par des loups, en Suède, et le même incident s'est produit au Canada. Cette férocité leur sert à s'auto-réguler, à se protéger de l'agressivité de concurrents, mais aussi à s'emparer d'une part du butin. Ils ont le sens de la meute, comme les hommes peut-être. Si vous êtes considéré comme un membre éminent de la meute, ils vous respecteront, mais n'importe qui d'autre pourrait potentiellement être tué. L'homme a su mettre les dispositions du loup à profit, et le chien qui en est issu est utilisé depuis des millénaires comme une arme de protection ou d'attaque, ou comme un instrument pour la chasse. Je me souviens d'une grande déconvenue par laquelle j'ai appris ce que sont réellement les chiens. Enfant, j'élevais des lapins près de la maison, et je devais en avoir une vingtaine lorsqu'un matin, je découvris avec consternation que les portes des clapiers avaient été arrachées. De mes beaux lapins il ne restait que quelques touffes de poils et du sang. Il ne fut pas difficile de suivre les traces dans la neige fraiche, trouvant les lapin morts dispersés ça et là, jusqu'à la maison d'une charmante voisine qui habitait à environ un kilomètre. Ses deux caniches étaient les auteurs du forfait. Lorsque vous aimez vos animaux, c'est une chose qu'aucun dédommagement ne saurait réparer. Les chiens sont potentiellement des tueurs fous. Régulièrement, des troupeaux de moutons sont décimés par un chien errant. Mon frère, qui a élevé des moutons dans sa jeunesse, se souviendra longtemps du jour où ses propres chiens ont tué son troupeau. Si vous lâchez votre chien d'appartement lors d'une balade en forêt, celui-ci est tout à fait capable d'aller tuer un faon ou une portée de lièvres, et de revenir vers vous comme si de rien n'était. En Australie comme ailleurs, le problème des chiens sauvages est réel. Il y a, d'une part les dingos qu'il faut sans cesse réguler et maintenir à distance du bétail et des touristes inconscients, et plusieurs accidents dont certains mortels, impliquant notamment des enfants, sont à déplorer. Mais depuis quelques années, un problème plus localisé est apparu. Des meutes très dangereuses constituées de chiens de différentes races de grande taille retournés à l'état sauvage, s'en prennent à tout ce qu'elles rencontrent, hommes et bêtes.

 

Le chien, cet impertinent.

Sans doute Jésus s'est-il fait insulter par plus d'un chien, lorsqu'il marchait en compagnie de ses disciples, sur les routes de la Galilée. Le Psaume 22, qui annonce la mort de Jésus par la main des méchants, dit ceci : «Des chiens m'environnent, une bande de scélérats rôdent autour de moi, Ils ont percé mes mains et mes pieds». La Bible n'est jamais élogieuse lorsqu'elle évoque cet animal dont l'existence semble être liée à la dérive qui a suivi la révolte des créatures. Mais d'où vient que nous ne sachions plus faire la distinction entre l'animal humanisé et l'homme? Le chien qui vit dans une famille, se prend pour un homme de caste inférieure. Il doit être éduqué et soumis, car livré à lui-même, il devient un résident hargneux et tout à fait antipathique. Certes, il peut se passer de belles choses entre un chien et son maître. Mais prêter à un chien une personnalité semblable à la nôtre, relève d'une grande méprise. Un des mensonges de notre temps est la notion d'une évolution du vivant vers un état plus abouti. Partant de ce principe, nous avons une compréhension faussée de l'éthique animale et de l'éthologie. Notre ami Darwin avait suggéré cette piste sans en être lui-même entièrement convaincu. Et ce qui n'était qu'une hypothèse, a été récupéré par les régimes athées qui en ont fait un postulat scientifique pour expliquer l'apparition d'un monde complexe, tout en faisant abstraction de l'existence d'un Créateur. En réalité le monde n'évolue pas mais il s'adapte. Et compte tenu de sa perfection initiale, il est en pleine régression, et c'est peut-être ce qui peut expliquer que l'homme se rapproche du chien et des animaux au sens plus large. Sans doute l'homme perçoit-il chez ce loup dénaturé, le même enfermement et cette régression, et cela nous le rend sympathique et nous rassure. Oui, nos animaux de compagnie sont souvent nos faire-valoir ou nos souffre-douleurs. On retrouve dans l'animal soumis à l'homme, une souffrance similaire à celle de l'homme domestiqué par les esprits du monde. Mais le loup est un être à part. Il est un résistant, et c'est ce qui fait que nous le craignons et l'admirons tout à la fois, ou l'envions peut-être. Le loup est au chien, ce que les fils de Dieu sont à l'homme captif d'une société assujettie au mercantilisme et à la religion. Dans la Bible, le chien représente les choses mêlées, l'impertinence, l'insolence prétentieuse, le mensonge et le compromis, l'assouvissement des bas instincts. C'est sans doute ce à quoi Jésus pense lorsqu'il dit :

«Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville! Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge !»   Apocalypse 22: 14-15.

Cette régression de l'homme par rapport à un état préalable, est à l'origine de la plupart des maux de notre société. Le mariage par exemple. Cette synergie entre deux êtres qui devrait multiplier la productivité des individus lorsqu'ils sont en couple, est une notion qui tombe en disgrâce, car mettre ensemble deux êtres enfermés ne les rendra pas plus libres, et le mariage déçoit. L'homme d'aujourd'hui veut s'éclater, il veut faire sauter ses limites, et celles dont il a hérité. Un besoin certes légitime, mais le fait-il de la bonne façon? En réalité, les fondements iniques de la société actuelle ne se prêtent pas à cette émancipation.

Un phénomène s'est généralisé si l'on se réfère à la prolifération de tendances, de pratiques et de modes, qui sous couvert d'expression de sensibilités individuelles, se révèlent être néfastes tant pour les individus que pour la société. On réécrit l'histoire sur la base non pas des faits, mais en enjolivant les choses pour les tourner à notre avantage. On veut un monde plus idéal, alors on s’affranchit des principes établis, sans réelle alternative et en se tournant vers des choses bien pires. Nous recherchons un soulagement dans les produits chimiques. On se fait tatouer des motifs ésotériques sans toujours savoir qu’ils sont une invitation aux mauvais esprits. Nous assistons au grand retour des esprits transgenres qui ont fait chuter et disparaître certaines nations. Nous revenons à un obscurantisme autrefois combattu. Ces groupes de citadins venus camper en forêt à l'instigation d'un mouvement de protection des loups, pour empêcher la régulation de ces derniers par les gardes-faune, sont de grands enfants. Les nouvelles «valeurs» promues par la culture médiatique, manga, industrie de la musique et autres, qui ont influencé toute une génération, portent leurs fruits. Tout comme avec cette propagande en faveur de la réintroduction des loups, nous ne distinguons plus entre réalité et fabrication, entre faits et fiction.

Et comme à l'égard du loup, la saine méfiance a cédé la place à un accueil immodéré des transgresseurs de conscience. Ces mouvements s’inscrivent dans la tendance de ceux qui arborent le drapeau arc-en-ciel sur les places des grandes villes pour promouvoir ce qui est une négation des valeurs familiales essentielles. Nous ne voulons plus d’une société autoritaire, patriarcale ou matriarcale et surtout : fondée sur une morale religieuse. Voyez par exemple la lutte des démocrates américains contre ceux qui prétendent maintenir les valeurs constitutionnelles. Chacun veut prendre le pouvoir à tout prix et exprimer les choses selon son ressenti, ce qui par définition n'est pas objectif. En réalité, cette révolte contre l’ordre établi a certainement un fondement de légitimité. Mais l'homme livré à lui-même ne dispose pas de l'arrière plan nécessaire à comprendre les enjeux réels. Alors il va exprimer sa créativité de façon erratique et anarchique. Si vous vous concentrez sur la mauvaise cible, vous vous mettrez une balle dans le pied. Cette anarchie contre-productive est néanmoins souhaitée par les esprits du monde, car elle sert leurs intérêts. L'anarchie fait le lit du contrôle et de la dictature antidémocratique et anti-Dieu. Voyez comment le pays voisin, qui a abrité la Révolution, est aux prises avec un gouvernement de plus en plus autocratique. Personne n'a confiance en qui que ce soit, et c'est préoccupant quand on sait les menaces intérieures auxquels ils doivent faire face. Les biologistes nous disent que les loups ont pour rôle de disperser les troupeaux d'herbivores, ce que saluent quelques forestiers qui déploraient auparavant les dommages causés par les cervidés aux plantations. Les loups, les pandémies, des moyens différents mais un même objectif. Il s'agit de diviser les hommes afin qu'il n'y ait plus d'entente, pour ensuite mieux les posséder. Divide et impera. Même si Dieu déplore l’existence de prédateurs et de maladies de toutes sortes, ils n’en font pas moins partie d’un ordre nécessaire. Lorsque l'homme s'adonne à ce qui ne le mène nulle part, ces créatures apparaissent, générant peur, souffrance et menaces de conflit, afin de nous empêcher de tourner indéfiniment en rond et de finir par sombrer. Les atteintes à notre intégrité sont vectrices d’éveils spirituels et sont généralement suivies de périodes de solidarité et de reconstruction d’une société porteuse de valeurs plus humaines et authentiques.

 

Le Moteur du changement qui vient ? – Une parole.

Mais comment une simple parole prononcée par Dieu pourrait-elle bouleverser le cours des événements au point de changer la face de la terre? Cela reste pour nous un mystère, mais lorsque Dieu dit une chose dans son ciel, cette chose vient à l'existence sur notre terre, en son temps.

«Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or, la terre était chaotique et vide. Les ténèbres couvraient l’abîme, et l’Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux. Et Dieu dit alors : Que la lumière soit !»   Genèse 1.

Au commencement : le chaos. La terre et tous les éléments nécessaires à accueillir une vie riche et harmonieuse sont là, mais sous une forme désorganisée. Alors, Dieu parle. Ce faisant, il rétablit ses principes, crée un ordre propice à la vie ou réorganise le monde en fonction de ce qui a été perturbé.

Ce monde, que nous aimons ou détestons selon les jours, reste un mystère pour beaucoup d'entre nous. Nous en percevons l'immédiateté et notre mémoire en conserve des impressions fugitives, mais les quelques années que nous y passons ne nous permettent pas d'en comprendre l'origine et la finalité. Et c'est pourquoi Dieu nous a donné la Bible. Selon ces Écritures, un homme qui vit sans réfléchir au sens de sa vie, est un insensé, ou un stupide, si vous préférez. Les anglophones utilisent le mot “idiot”. Définition de stupide : Qui dénote l'inintelligence. Le synonyme du mot intelligence est la connaissance. L'homme donc qui ne dispose pas de la connaissance nécessaire à appréhender le sens de sa vie, pense et agit comme manquant de sens. L'intelligence est une chose que l'on acquiert. On ne naît pas stupide, mais on le devient lorsque la connaissance qui doit aller de pair avec notre croissance nous fait défaut. La connaissance dont Dieu parle n'a rien à voir avec la connaissance académique. Il s'agit plutôt d'une bonne intelligence de la vie. Les animaux possèdent, paraît-il, un instinct qui leur dicte comment ils doivent se comporter dans telle ou telle situation. Leur instinct leur vient peut-être d'un souffle spirituel qui les habite. L'homme est un être supérieur, dans ce sens qu'il est habité par un souffle qu'on assimile à Dieu. Mais le souffle de Dieu habite-t-il le commun des mortels aujourd'hui ? Pouvons-nous, hommes et animaux, être habités par d'autres souffles?

Il est écrit dans les Évangiles que Jésus était ému de compassion face aux foules qui venaient à lui, car ces gens étaient comme un troupeau de moutons égarés, privés de berger. Jésus ne méprise pas notre ignorance, tout au contraire. Dans Matthieu 5: 22, il dit que celui qui traite son frère de stupide – en d'autre termes, qui juge son frère pour son ignorance sans se préoccuper de lui apporter la lumière –, mérite la punition la plus sévère. Il faut bien reconnaitre que nous sommes tous stupides face à la connaissance infinie qui se trouve dans le Christ Jésus et le peu de connaissance dont nous disposons ne devrait jamais nous conduire à nous enorgueillir. Jésus nous dit que quand nous aurons fait tout ce qui nous aura été prescrit, c'est à dire, lorsque nous aurons acquis et mis en pratique toute la sagesse qui est accessible aux hommes, nous devrons encore nous considérer comme des serviteurs inutiles. Car tel est le rapport qui existe entre la connaissance à laquelle nous sommes capables d'accéder, et la science infinie de Dieu, à laquelle nous aurons accès lorsque nous aurons été élevés avec Jésus.

Mais lorsque l'homme ne voit pas plus loin que le bout de son nez, le Dieu éternel voit tout, il comprend tout, et il l'a vu dans son entièreté avant même que les choses n'aient commencé à exister. Autant dire que son plan est infaillible. Dieu va restaurer l'ordre initial de sa création, qui souvenez-vous, était un monde dans lequel hommes et animaux vivaient en harmonie, étant amis, partenaires. Nous voyons le chaos s'installer. Mais Dieu voit déjà un monde exempt d'injustice, sans souffrance, et dans lequel l'homme ne connaîtra pas la mort mais vivra dans un état d'émerveillement permanent. Pour parvenir à cette restauration, il ne suffira pas d'un coup de baguette magique qui transformerait les loups en agneaux. La grâce de Dieu pourrait faire ce miracle, mais vous vous doutez bien que tous ne voudront pas. Alors, il faudra extirper la racine du mal en annihilant la révolte de l'homme et celle des anges. En réalité, Dieu va faire en sorte que la terre vomisse le mal et les méchants qui se sont emparés d'elle. Et pendant ce temps, par son esprit répandu, le Christ fera que l'humanité pourra accoucher d'un homme nouveau, un homme né de Dieu sur le modèle de Jésus. La terre n'est pas une entité et elle n'est pas notre mère au sens spirituel du terme. Ce rôle est la prérogative exclusive de Dieu. Dieu, tel qu'il s'est révélé à nous en Jésus Christ, est notre père, et il est aussi notre mère si nous voulons la parité. Mais la terre reste néanmoins ce berceau au sein de l'Univers, une pouponnière dont les hommes tirent leur existence matérielle. Le monde que nous connaissons n'est pas le monde des origines. Il n'y avait pas de prédateurs dans le jardin d’Éden. C'est difficile pour nous qui avons toujours connu l'autre réalité de l'imaginer, mais au cours du règne de Jésus sur la terre, Dieu va rétablir l'ordre qui prévalait alors comme l'a prophétisé Ésaïe :

«La vache et l'ourse auront un même pâturage, Leurs petits un même gîte. Et le lion, comme le boeuf, mangera de la paille. Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de la vipère, et l'enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte. Car la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent». Ésaïe 11: 7-9.

«Le loup et l'agneau paîtront ensemble, Le lion, comme le boeuf, mangera de la paille, Et le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte, Dit l'Éternel.»   Ésaïe 65: 25.

J'aime cette phrase: «la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent». C'est là qu'est le véritable progrès auquel nous sommes invités à accéder. Ce monde est celui dont Dieu nous a donné la jouissance avec la responsabilité de l'entretenir. Car le ciel n'est pour l'homme qu'un lieu de passage, cet endroit étant réservé à Dieu et à des êtres spirituels. Ce que Jésus nous annonce, c'est bien l'avènement des principes de son ciel sur la terre. Le monde que Jésus promet est un royaume dont il est le roi. Il ne sera pas maintenu de manière autoritaire par un régime religieux, et encore moins par cet équilibre de la terreur que nous connaissons trop bien. Mais nous verrons un monde nouveau s'établir sur le fondement éternellement prolifique de l'amour divin et de la justice sans laquelle Dieu ne serait pas Dieu. Un cadre dans lequel chacun sera libre d'exprimer son potentiel dans une totale jubilation. Car la joie – celle d'un Père ayant retrouvé ses enfants dispersés, et celle de l'homme dans sa stature de fils de Dieu, mettant en valeur une terre à nouveau bénie et qui le récompensera –, sera la spécificité de cette œuvre magistrale. Ne pensez-vous pas que vue sous cet angle, la fin du monde soit une perspective réjouissante?

 

 



Le Royaume de Dieu – le Royaume des Cieux :  Qu'est-ce exactement ? Quatre éléments clés.

Croyez-le ou non, Satan, le diable, a trompé la plupart des églises de ce monde en leur faisant éluder le cœur même du message de Jésus-Christ au monde, à savoir : la bonne nouvelle du Royaume de Dieu qui vient ! En conséquence, la plupart de ceux qui se considèrent comme «chrétiens» ne comprennent même pas ce qu’est le Royaume de Dieu. Pourtant Jésus a évoqué le mot royaume (basileia) 152 fois. Ils ne savent pas non plus que Dieu ne nous demande pas pas d'être les serviteurs d’une tradition religieuse. Nous devons être nés de nouveau, afin de devenir les adorateurs en esprit et dans la quête de la vérité que Dieu recherche.
(Activer les sous-titres et la traduction en français)




La Guerre d'Israel's représente Votre Combat pour la Vie | Carter Conlon

Dans sa progression, Israël représente les prémices d’une nouvelle humanité libérée des tromperies du diable. Écoutez Carter Conlon alors qu'il nous guide dans un voyage étonnant à travers les Écritures.
(Activer les sous-titres et la traduction en français)



Ésaïe 40-41 • Réconfort et bénédiction pour le peuple de Dieu

Au chapitre 40 d’Esaïe, Dieu promet du réconfort à son peuple, pour l’avenir mais aussi dans l'immédiat. Il y a un soulagement immédiat lorsque nous nous tournons vers Dieu, une force et une sagesse nous sont immédiatement communiquées. Mais il y a une condition pour que nous le recevions par la foi : Élie, ou Jean-Baptiste, doivent venir en premier, comme l'a dit le prophète Malachie (3 :23). Afin de recevoir de Dieu, nous devons abandonner l’orgueil, nous détourner des idoles et retourner vers nos enfants et nos parents. Une étude chapitre par chapitre et verset par verset d'Ésaïe, enseignée par le pasteur Paul LeBoutillier de Calvary Chapel Ontario, Oregon.
(Activer les sous-titres et la traduction en français)

 

Plus sur les Evénements du Moyen Orient.

 

 

 


 

 

La Pensée du Mois — Septembre 2023

Après la longue et substantielle chronique d'août que je vous encourage à lire si vous ne l'avez pas fait, je compte être plus court sur celle de septembre. Dieu vient de me donner un rêve, et je vais donc citer ce qu'on m'a dit. Dans ce rêve, je marchais au milieu d'un flux de personnes, sur une autoroute. Les gens évoquaient leurs activités, parlant notamment et de manière presque religieuse, d'un lieu à visiter absolument. Certains m’ont interpellé, et j’aurais dû répondre. Mais Jésus était également là d'une manière discrète, et il m'a attrapé par le bras et emmené à l'abri d'un pont. La route était pleine de monde et l'endroit n'avait rien pour plaire, mais Jésus m'a dit : «Je te donne ma paix. Je ne te la donne pas comme le monde la donne. Ne t'inquiètes donc pas et n'aies aucune crainte dans ton cœur», et il a insisté pour que je l'entende bien. Ces paroles sont en fait, écrites dans Jean 14 : 27, et je citerai ce passage car il est pertinent pour tous ceux qui ont mis leur confiance en Jésus. Alors que le monde s'agite et se cherche, et que des jours chaotiques sont devant nous, le Saint-Esprit devient pour tous ceux qui s'accrochent à lui, leur paix, leur assurance, et un lieu de repos.

 

Jésus promet le Saint Esprit

«Si vous m'aimez, vous suivrez mes enseignements. Et moi, je demanderai au Père de vous donner un autre Défenseur de sa cause, afin qu'il reste pour toujours avec vous : c'est l'Esprit de vérité, celui que le monde est incapable de recevoir parce qu'il ne le voit pas et ne le connaît pas. Quant à vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous. Non, je ne vous laisserai pas seuls comme des orphelins, mais je reviendrai vers vous. Sous peu, le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez parce que je suis vivant et que, vous aussi, vous vivrez. Quand ce jour viendra, vous connaîtrez que je suis en mon Père ; vous saurez aussi que vous êtes en moi, et que moi je suis en vous. Celui qui m'aime vraiment, c'est celui qui retient mes commandements et les applique. Mon Père aimera celui qui m'aime ; moi aussi, je lui témoignerai mon amour et je me ferai connaître à lui. Jude (qu'il ne faut pas confondre avec Judas Iscariot) lui demanda : Seigneur, pourquoi est-ce seulement à nous que tu veux te manifester, et non au monde ? Jésus lui répondit : Si quelqu'un m'aime, il obéira à ce que j'ai dit. Mon Père aussi l'aimera : nous viendrons tous deux à lui et nous établirons notre demeure chez lui. Mais celui qui ne m'aime pas ne met pas mes paroles en pratique. Or, cette Parole que vous entendez ne vient pas de moi, c'est la Parole même du Père qui m'a envoyé. Je vous dis tout cela pendant que je suis encore avec vous. Mais le Défenseur, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit moi-même. Je pars, mais je vous laisse la paix, c'est ma paix que je vous donne. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. C'est pourquoi, ne soyez pas troublés et n'ayez aucune crainte en votre cœur».

Ésaïe disait de la part de Dieu à ses contemporains, dans une période qui, si vous lisez les chapitres 30 et suivants, annonçait déjà la fin d'un monde et l'avènement d'un ordre nouveau, qui n'est pas celui auquel certains parmi nous travaillent :

«Car ainsi a parlé le Seigneur, l’Éternel, le Saint d'Israël : C'est dans la repentance et le repos que sera votre salut, C'est dans le calme et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l'avez pas voulu ! Vous avez dit : Non! nous prendrons la course à cheval !  – C'est pourquoi vous fuirez à la course.  – Nous monterons des coursiers légers !  – C'est pourquoi ceux qui vous poursuivront seront légers. …  Cependant l’Éternel désire vous faire grâce, Et il se lèvera pour vous faire miséricorde; Car l’Éternel est un Dieu juste : Heureux tous ceux qui espèrent en lui! Oui, peuple de Sion, habitant de Jérusalem, Tu ne pleureras Plus ! Il te fera grâce, quand tu crieras; Dès qu'il aura entendu, il t'exaucera. Le Seigneur vous donnera du pain dans l'angoisse, Et de l'eau dans la détresse; Ceux qui t'instruisent ne se cacheront plus, Mais tes yeux verront ceux qui t'instruisent. Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira : Voici le chemin, marchez-y! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche».

Ce chapitre est paradoxal car il juxtapose les bénédictions que Dieu accorde à ceux qui mettent leur confiance en lui, au jugement qui s'abat en même temps sur le monde. Et à partir du chapitre 32, nous voyons l'avènement du Roi de justice. Paul nous encourage également à ne pas céder à cet esprit de peur qui en réalité est un esprit d'incrédulité, mais à nous en remettre à Dieu dans nos moments de prière.

«Faites-vous connaître par votre amabilité envers tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous mettez en souci pour rien, mais, en toute chose, exposez vos demandes à Dieu en lui adressant vos prières et vos supplications, tout en lui exprimant votre reconnaissance. Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera votre cœur et votre pensée sous la protection de Jésus-Christ».   Philippiens 4: 5-7.

 


Vlad Savchuk — Le Saint Esprit veut vous Aider dans tous les Aspects de votre Vie.

Sans le Saint-Esprit, toute attitude visant à ressembler au Christ sera perçue comme fausse, à juste titre. Mais lorsque l’Esprit de Dieu habite en nous, il nous inspire et il prend en charge nos attitudes et nos actions. Nous devons seulement décider de lui obéir humblement plutôt qu'à nos pulsions rebelles.
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Les “élus” ne devraient pas travailler de 9h à 17h ?

« Si vous travaillez de 9h à 17h pour payer vos factures, il n'y a rien de mal à cela. Mais gardez simplement à l’esprit que votre « travail » va bien au-delà du simple fait de gagner de l’argent. Vous êtes ici pour apporter la lumière du Christ au monde, pour guérir, transformer, INSPIRER !!! Ne laissez PERSONNE atténuer votre lumière, parce que vous êtes censé briller, bien-aimé ! » Connie K Yom.
(Activer les sous-titres et la traduction en français)


 

 


 

La Pensée du Mois — Août 2023
Quelques sujets abordés dans le message du mois :

•  Quelle est la place du chrétien dans ce monde et dans cette vie ?
•  Quand le rêve d'une nuit vient briser le rêve d'une vie.
•  Jésus a une façon très particulière d'envisager l'unité d'une famille.
•  Pourquoi Jésus a-t-il été crucifié ?
•  Parfois Dieu parle à un enfant, mais en réalité il veut s'adresser aux adultes.
•  Comment Jésus nous sauve-t-il et de quoi, et quelle est la véritable espérance des chrétiens?

 

«J’ai dans le cœur une grande tristesse et un chagrin continuel».

Ce mois-ci, j'aimerais partager avec vous un rêve que j'ai fait lorsque j'étais enfant. Ce rêve et ce qui l'entoure a eu un tel impact sur moi que ma vie en a été chamboulée. Au point que je n'avais osé en parler à personne. Le souvenir m'en est revenu à l'automne de ma vie, alors que je partageais avec une amie, et je vous en parlerai un peu plus loin. Les mots cités plus haut nous viennent en réalité de l’apôtre Paul. Cet homme par ailleurs bon vivant, instruit, communicatif et passionné, et qui à un autre moment exhorte les Philippiens à toujours se réjouir dans le Seigneur, se retourne ici dans une de ses lettres, sur ceux qui lui ont transmis l’existence, la connaissance et la foi, avec ce constat amer. Paul, visiblement, aime sa famille, ses maîtres, et son peuple.

«Je dis la vérité, en tant qu’homme uni à Christ, je ne mens pas ; ma conscience, en accord avec l’Esprit Saint, me rend ce témoignage : j’éprouve une profonde tristesse et un chagrin continuel dans mon cœur. Oui, je demanderais à Dieu d’être maudit et séparé de Christ pour mes frères, nés du même peuple que moi. Ce sont les Israélites. C’est à eux qu’appartiennent la condition de fils adoptifs de Dieu, la manifestation glorieuse de la présence divine, les alliances, le don de la Loi, le culte et les promesses ; à eux les patriarches ! Et c’est d’eux qu’est issu Christ dans son humanité ; il est aussi au-dessus de tout, Dieu béni pour toujours. Amen  !».   Romains 9: 1-5.

Paul a reçu des révélations qui ont bouleversé sa vie. Mais il n’est pas de ceux qui abandonnent les leurs de gaîté de cœur pour vivre leur foi sur une île déserte. Il voudrait que tout le monde soit comme lui, à l'exception des contraintes, en devenant de nouvelles créatures libérées en Christ. Les autres n’ont pas suivi son exemple. Alors Paul se désole, allant jusqu’à souhaiter n’avoir jamais connu ce qui a créé cette scission avec les siens dont il sait qu’elle sera un gouffre infranchissable dans l’éternité. En d’autres termes, Paul sait qu’il ne reverra plus jamais les siens. Leurs chemins se sont séparés lorsqu’ils ont décidé de persévérer dans leurs traditions humaines plutôt que d’accompagner Paul sur le chemin de lumière qui s’est présenté devant tout Israël. Ce chemin lumineux, Paul ne l’avait pas vraiment choisi. Mais la rencontre fut frontale, alors qu’il était en route pour Damas où il avait l’intention de persécuter les disciples du Christ pour les forcer à renier leur foi et à revenir à la tradition. Celui qui touche aux disciples du Christ, touche à Dieu lui-même, apprendra-t-il. Par son zèle punitif, Paul pensait montrer qu’il voyait clair dans les agissements de ces empêcheurs de tourner en rond. Les vrais chrétiens dérangent. Ils sont d'un autre monde, et du reste, la mère et les frères de Jésus se sont retrouvés complètement désemparés face à ses agissements. En réalité, sans être au fait des prophéties, personne ne pouvait comprendre Jésus et d'ailleurs même les spécialistes de la loi n'ont rien vu venir. C'était le plan de Dieu. Mais en regard de la lumière de l'homme, la lumière du Fils de Dieu s’est révélée être aveuglante. Désarçonné et ne comprenant plus rien, Paul s’est livré au Saint Esprit qui l’a alors saisi par la main et ne l’a plus lâché. Car l’on sait grâce à ses épîtres, tout ce que Dieu a accompli à travers lui. Paul, désormais «esclave du Christ» selon ses propres termes, sait très bien qu’il n’a rien fait pour mériter cette grâce. Il se sent redevable envers les siens. La pensée du sort qui leur est réservé reste pour lui un sujet d’effroi, et c'est un tourment perpétuel. Car ils sont, comme il l’était il n’y a pas si longtemps, maudits par leur choix, s'étant eux-mêmes voués à l'obscurité du dehors par leur rejet du seul chemin de salut, comme le formule la Bible. Et pourtant, bien qu'ils l'aient lapidé et battu de nombreuses fois et que plusieurs d’entre eux soient allés jusqu'à faire le vœu de lui ôter la vie, Paul, marchant dans l’Esprit de Celui qui s’est fait malédiction pour nous, souhaiterait être lui-même maudit, si cela pouvait permettre à quelques-uns des siens d’être sauvés. Très conscient de l’ignorance religieuse dont il a lui-même été victime, il éprouve de l’angoisse pour ceux qu’il a laissés derrière lui,

et qui, sans un sursaut de conscience, vont être perdus pour la vie éternelle.   ( … )

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Quelle est la place du chrétien dans ce monde et dans cette vie?

Cette question fait partie des fondamentaux du christianisme. A tout Seigneur tout honneur : pour y répondre de manière adéquate, écoutons ce que Jésus dit de lui-même.

«Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête».   Matthieu 8: 20.

Étrange constat tout de même en regard de son statut de Roi des rois. Ce que Jésus nous enseigne par ces mots simples et bien choisis, c’est que la réalité présente reste transitoire pour lui comme pour tous ceux qui à sa suite, nourrissent l’espérance d’un monde nouveau établi sur des fondements éternels. Il y a donc aux yeux de Dieu, et on le voit tout au long de la Bible depuis les récits de la Genèse jusqu'à celui de Jean exilé sur l’île de Patmos lorsqu'il écrivit le livre de l’Apocalypse, deux sortes d’hommes sur terre. Il y a ceux qui s’installent et qui s'emparent du monde en faisant allégeance à l'esprit du monde – ils sont de loin les plus nombreux. Et il y a un reste d'hommes qui ont intégré un autre paradigme. Appartenir au plus grand nombre ou à la majorité n’est en aucun cas une assurance. Jésus nous avertit que ceux qui ont pris racine dans ce monde et dans sa culture, périront avec ce monde, et il nous rappelle ce qui arriva du temps de Noé. Tandis que ceux qui ont gardé leur bâton de pèlerin, qui ont aux pieds les chaussures de l’Évangile de paix et la ceinture de la vérité nouée autour des reins, et qui font œuvre de témoins en vivant de ce que la bonté de Dieu leur accorde, traverseront la mort pour ensuite régner sur la terre. N'allez pas chercher plus loin la raison pour laquelle les souverains des nations ont détesté et persécuté les premiers chrétiens. Leur croyance rendait leur pouvoir illégitime et signifiait la condamnation et l'anéantissement de tous leurs efforts, un sentiment qu'ont partagé plus tard les chrétiens de tradition à l'égard de leurs homonymes «nés de nouveau», comme les Juifs avaient eux-mêmes persécuté leurs frères messianiques à l'époque de Paul. Mettre la vérité en pratique est une étape cruciale, et qui souvent déroute ceux qui savent se contenter de la théorie religieuse, et que nous sommes tous à notre niveau. Mais il faut avoir rencontré le Christ vivant, par son esprit en nous, pour savoir de quoi l'on parle. Jésus dira:

«Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !»… Jean 5: 39

Comment en vient-on à choisir une voie plutôt qu'une autre – cela reste un processus assez mystérieux. Je ne crois pas à cette prédestination chère à Calvin, mais j'imagine que la vie nous drosse contre les rochers et nous caresse tour à tour, et qu'à la fin, ce sont les décisions de nos cœurs soumis à cet exercice permanent qui nous orientent. La Bible affirme que ce n'est pas tant notre morale que notre amour de la vérité qui est décisif. Quelques exemples viennent illustrer ceci, par exemple lorsque des "justes” s'apprêtent à lapider une femme surprise en situation d'adultère. Ils finissent heureusement par se ranger à l'avis de Jésus, qui soumet leur morale à un test décisif. Car dit en passant, Jésus sauve la vie de cette femme, mais il sauve aussi ces hommes d'un geste qui aurait pu leur valoir le jugement et l'enfer avec tous les hypocrites. Ou lorsque le “bon larron” crucifié à son côté décide qu'il a assez cédé à ses mauvaises pulsions. A l'extrémité de sa vie, il prend la défense de Jésus contre ceux qui l'outragent. L'appel de la vérité en toute situation est sans doute un instrument par lequel Dieu façonne notre esprit. Encore ne suffit-il pas d'être indigné. Mais comment nous comportons-nous en présence d'un faux témoignage? Laissons-nous quelqu'un être accusé à tort? Laissons-nous le mal agir à sa guise sans réagir? Les méchants s'imaginent que parce que le jugement ne les frappe pas immédiatement, ils n'auront pas de comptes à rendre. Un des passages les plus connus de la Bible se situe dans Jean 3. C'est aussi le passage le plus mal compris parce que nous le citons généralement hors de son contexte.

«Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui».   Jean 3: 16-17.

En entendant ces paroles, on pourrait imaginer que Dieu a sauvé notre monde une fois pour toutes en envoyant son Fils Jésus mourir à notre place sur une croix, et désormais tout va bien puisque le monde est sauvé. Mais le contexte de ces paroles nous présente une réalité très différente.

«Celui qui croit en lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu».   Jean 3: 18-21.

Jean dit que pour que le monde soit sauvé, il devra être jugé afin qu'il puisse être libéré une fois pour toutes de ses oppresseurs. Dieu va juger le monde dans sa globalité, mais il nous donne un avocat qui va prendre notre défense sur un plan individuel et personnel. Ce n'est donc pas tout le monde, mais ce sont ceux qui dans le monde choisissent de croire en Jésus avec tout ce que cela comporte, qui sont sauvés. Comment choisissons-nous Jésus? Encore une fois, il ne suffit pas d'avoir un certificat de baptême, mais il faut s'engager et s'engager complètement. Jésus dit que passer de ce monde à son Royaume implique que nous renoncions à nous-mêmes, en réalité, que nous renoncions à notre vaine manière de vivre. La vie est ainsi faite que notre quotidien est parsemé d'épreuves que nous passons avec plus ou moins de succès. Depuis des situations simples comme le sans-abri qui tend la main à l'entrée d'un centre commercial, ou la façon dont nous traitons ceux qui nous entourent, jusqu'à des situations dont les enjeux sont complexes, et pour lesquelles nous votons. Heureusement, nous avons tous droit à notre quota d'échecs et il n'est jamais trop tard pour bien faire. Mais deux choses sont primordiales dans la vie : Il faut préserver son cœur et il faut aimer la vérité. Jésus est le seul chemin vers Dieu, nous dit la Bible, et ceci ne plaît pas à tout le monde. Mais que ceux qui n’aiment pas cette notion trop exclusive se rassurent : Jésus se montre à nous sous de nombreux visages, des visages très différents mais qui ont ceci en commun c'est que tous nous révèlent une facette de l'amour de Dieu.

«Jésus, qui connaissait les pensées qu'ils avaient dans leur coeur, prit un petit enfant par la main, le plaça à côté de lui et leur dit : Celui qui accueille cet enfant en mon nom m'accueille moi-même, et celui qui m'accueille, accueille aussi celui qui m'a envoyé. Car celui qui sera le plus petit parmi vous, c'est celui-là qui est grand».   Luc 9: 47-48.

Si nous renonçons à ces vertus que sont l'amour simple et la vérité, la Bible nous prévient que des esprits cultivés, sophistiqués et même très religieux qui n'en sont pas moins démoniaques, vont nous faire dériver loin de Dieu. C'est pourquoi aimer la vérité ne suffit pas, mais il faut nous remplir de la vérité. Jésus a pu dire  : «Je suis le chemin, la vérité et la vie». Beaucoup de gens ont des idées très arrêtées en matière de religion. Mais s’agit-il de leurs idées ou ne font-ils que transmettre des idées reçues et des préjugés ? La bataille de la vérité est une bataille pour l'esprit des gens. La religion doit être assimilée à une forme de romantisme avec une connotation péjorative, car elle «éveille dans l'âme le goût dangereux des chimères». Le romantisme correspond à une confiance placée dans les sentiments plutôt que dans la raison. Encore que ni les uns ni l'autre ne conduisent à la vérité. Un peu de connaissance rend prétentieux, mais beaucoup de connaissance rend humble et prudent. Car lorsqu'on lit la Bible, on voit que Dieu n'est pas celui qui nous châtie. Et s'il tient le bâton, c'est comme le bon berger, pour éloigner les chiens et les loups. Mais lorsque nos idées ou notre orgueil nous conduisent à quitter la protection de Dieu, des parasites spirituels comme la maladie, les tourments moraux et les échecs, nous attendent au tournant et vont s'attacher à nous et nous faire souffrir en emportant notre vie et notre substance. Ce sont toutes ces choses qui sont figurées dans l'histoire d'Israël par ces ennemis qui viennent les attaquer et les piller, dès qu'Israël s'éloigne de Dieu. Jésus nous dit que lorsque les démons trouvent une maison vide, et si en plus cette maison est balayée et ornée – on peut songer à une forme de philosophie ou à une religion superficielle –, ces démons y voient une invitation à venir squatter la maison en nombre. Dieu doit réellement pouvoir occuper toutes les pièces de cette maison, qui vous l'aurez compris, représente notre vie.

Il y a des démons religieux, et la Bible mentionne des esprits qui nous font adorer des idoles et d'autres, de mensonge, dans la bouche des prophètes. Dans Romains 1, Paul dit que les pratiques telles que l'astrologie, qui est une déviance de la science de Dieu, ou le culte d'entités terrestres comme la Reine du Ciel, qui rappelons le n'est pas la mère de Jésus, mais celle du rival du Christ – un paradigme et des figures mythologiques présentes dans pratiquement toutes les religions païennes du monde –, vont ouvrir la porte à toutes sortes de désordres spirituels et moraux. Nous subissons tous des pertes ou des traumatismes, et si les processus de deuil et de guérison n’e sont pas entrepris avec sérieux, nous allons traîner les casseroles que le diable nous aura attachées. Le diable jouit pleinement de son pouvoir chaque fois qu'il réussit à faire d'un fils ou d'une fille de Dieu, une personne misérable ou qui n'a pas de valeur à ses propres yeux. Les domaines dont Dieu est absent et pour lesquels nous avons adopté des substituts comme moyens de consolation, nous conduisent non pas à la liberté, mais à des comportements compulsifs. Alcool, boulimie, drogues, déviances et expédients sexuels, tatouages, piercings ou chiens pour les uns, photographie pour les autres… L’un des substituts à l'amour les plus destructeurs pour notre personnalité est la pornographie. Elle atteint désormais même nos jeunes enfants. La convoitise des yeux est une forme de malhonnêteté. Comprenons que chaque personne qui se livre un peu trop librement n'est pas anonyme, mais cette personne a un nom et une histoire. Elle est la fille ou le fils, le frère ou la sœur de quelqu'un, et ultimement l'enfant de Dieu. Dieu nous a créés de manière à ce que nous puissions regarder n'importe quelle personne dans les yeux, sans dissimulation, sans arrière-pensée et sans éprouver de honte. Il nous veut vrais, et si nous avons chuté, il peut nous restaurer pleinement dans notre intégrité.

Mais ce n'est pas sans raison que Marx a dit : “La religion est l'opium du peuple”. La religion a de nombreux visages. L'activisme vert, les partis politiques, la médecine, le sport, la musique et désormais, les courants qui se propagent par les réseaux sociaux, sont assimilables à des religions, avec leurs idoles, leurs églises, leurs règles, leurs prêtres et leurs vengeurs. Ces choses vénales sont venues remplir l'espace laissés vacant par une connaissance de la vérité fragmentaire voire absente, et la philosophie de Marx est un autre de ces substituts. «Vanité des vanités, tout est vanité», disait un Salomon que l'on sent désabusé vers la fin de sa vie, dans son Livre de l'Ecclésiaste, après qu'il ait poursuivi toutes les réalisations accessibles à un homme et qui plus est, à un roi. Alors bien sûr qu'il est normal d'avoir quelques loisirs et des divertissements à côté de ce qui nous permet de payer notre loyer. Mais si tout m'est permis dans le cadre des choses qui ne sont pas expressément défendues par Dieu, tout n'édifie pas, dit l'apôtre Paul. Développer un brin de créativité ne gâte rien si l'on peut en même temps grandir dans notre connaissance de Dieu, des autres et de nous-mêmes. Les démons aiment le morbide et le glauque car c'est leur nature, et c’est ce que nous voyons s’étaler partout. Ne suivons pas les courants ou les modes. Il est donc bon de revenir régulièrement sur sa vie et de se demander : qu'est-ce qui m'attire, est-ce la vie, l'amour, la vérité, le bien ? Et si nous avons dévié de notre trajectoire, de faire en sorte de revenir sur les rails. Et la seule façon de se débarrasser des «faux consolateurs» sans voir s'installer des choses encore pires, est de soumettre l'espace vacant au Saint-Esprit en l'invitant à nous combler, en lisant la Bible, en écoutant des chants de louange, en priant, en parlant à Dieu dans un nouveau langage spirituel et en permettant à Dieu notre Père de nous murmurer à l'oreille. Jésus a promis qu’il nous enverrait l’Esprit de réconfort, et il l’a fait. Car, que manquait-il à Salomon pour que sa joie soit complète, sinon la Présence en lui-même d'une gloire éternelle ?

«Car, si vous vivez à la manière de l’homme livré à lui-même, vous mourrez, mais si, par l’Esprit, vous faites mourir les actes mauvais que vous accomplissez dans votre corps, vous vivrez. Car ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. En effet, vous n’avez pas reçu un Esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la crainte : non, vous avez reçu l’Esprit en conséquence de votre adoption par Dieu comme ses fils et ses filles. Car c’est par cet Esprit que nous crions : Abba, c’est-à-dire Père ! L’Esprit Saint lui-même témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Et puisque nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et donc cohéritiers de Christ, puisque nous souffrons avec lui pour avoir part à sa gloire».   Romains 8: 13-17.

 

Quand le rêve d'une nuit vient briser le rêve d'une vie.

Je vais maintenant prendre le risque de partager avec vous quelque-chose de très personnel. Lorsqu'on parle de généralités, les autres s'identifient peu. Mais les expériences plus personnelles s'adressent à la fibre de l'homme et à ce qui constitue son cœur. Jésus s'est souvent adressé au cœur de l'homme, et pas seulement avec des compliments.

Paul prétend ailleurs “marcher sans se retourner”, conformément aux paroles de son maître, exhortant les autres à courir dans la carrière qui leur est ouverte, c'est à dire à s'emparer par la foi de ce que Jésus a accompli pour nous. Mais Paul est un dur au cœur tendre. C’est un aspect du chrétien qui est parfois mal compris. Perçu comme un militaire lorsque la vérité doit frayer son chemin, le chrétien n’en reste pas moins une personnalité sensible à tous les aspects de l’être, et peut être plus fragile encore. Car le présent conflit passera avec ses protagonistes et ses enjeux, et ce qui durera éternellement, c'est l'amour. Ce Paul était un bouillant auquel je n’oserais m'identifier même en pensée. Mais je comprends dans une certaine mesure son conflit moral, car moi non plus je n’ai pas choisi de me placer sous la houlette du bon berger. Mes parents m’ont élevé dans leur tradition qui n'a jamais été le sujet d’une grande passion. J’honorais leurs choix par respect pour eux et pour ce Jésus que je percevais de manière diffuse à travers les rites. Et bien que le cœur du catholicisme me soit très vite apparu comme une chose sombre et sans vie, le jour de ma première communion fut chargé d’émotion et de conviction, dans la perspective d’une expérience avec le Christ. Comme on peut s’y attendre, je n’avais rien ressenti bien que faisant mine du contraire, et j'étais très déçu. Mais durant la nuit qui avait suivi cette initiation, un esprit s’était présenté à moi. J'avais espéré Jésus, mais l'esprit qui m'abordait était effrayant. Il m’avait pourtant rassuré en me faisant me sentir beau, juste, pur et méritant, parce que j’étais désormais du bon côté du monde, étant devenu quelqu'un de bien en obéissant à la foi catholique. C'est une expérience à laquelle je suis sûr, beaucoup de gens pourront s'identifier d'une façon ou d'une autre. Le monde est malheureusement infesté d’esprits séducteurs de toutes espèces. Ils recherchent une oreille et profiteront de notre ouverture pour nous suggérer des choses qui nous mettront dans la confusion par rapport à Dieu et à ses objectifs pour notre vie. J’aurais pu céder à cet esprit de religiosité qui se proposait de m’accompagner. Mais il y a dans le cœur des enfants, une sorte d’instinct, ou un sens inné de la vérité, et ceci m’a préservé du pire. Bien que communiant à la messe mais sans comprendre la portée occulte du rite, je n’ai pas cédé à cette vénération déplacée qui caractérise le catholicisme. Je voyais bien dans quelle pauvreté d’esprit se retrouvaient certains membres de la famille proches ou lointains qui faisaient par ailleurs montre d’une vénération religieuse qu’on qualifierait de bigotisme. Nous sommes les héritiers d'un inconscient religieux enraciné dans la culture gréco-babylonienne, et j'ai parlé le mois dernier de la place occupée par la soi-disant Reine du Ciel dans la mythologie des nations qui entouraient Israël, et des ramification de cette culture païenne dans le monde d'aujourd'hui au travers de la foi chrétienne traditionnelle.

Mais Dieu avait cependant saisi l'opportunité de cette cérémonie d’intégration à la foi catholique pour me montrer que mon chemin allait se séparer de ceux des membres de ma famille. Car peu de temps après l'événement, j’ai fait un rêve dont je me suis réveillé en ayant à l’esprit chaque détail, un rêve qui en réalité était un cauchemar.

Nous avions la chance ma famille et moi, de vivre au bord du lac Léman, dans un lieu peu habité où la nature avait ses droits. Il y avait ce beau rivage de gravier fin où de petites vagues venaient clapoter, gardant la plage propre durant la majeure partie de l'année. Le rivage était bordé de pins et une jetée permettait de lancer une ligne de pêche, un paradis pour les petits gars. Eh bien, dans ce rêve, nous avons découvert un jour qu'une longue promenade en planches de bois avait été aménagée du rivage vers un endroit éloigné au milieu du lac. Mes parents semblaient être très excités devant cette réalisation, et nous sommes partis tous ensemble pour voir où cette promenade nous mènerait. On put bientôt apercevoir à l'extrémité de celle-ci, une construction qui se dressait et qui ressemblait à un grand château rappelant ceux des contes de fées, ou une sorte de château de Disneyland comme on en voyait dans les dessins animés. Toute la famille suivait allègrement ce cheminement, mais je me sentais mal à l'aise et je traînais les pieds. Puis, soudain, les planches sont devenues instables sous mes pieds, et à ma stupeur, mes jambes ont traversé le bois pourri. J'ai crié de toutes mes forces qu'ils devaient revenir me chercher, mais ils ne m'entendaient pas. Ils étaient maintenant loin devant, presque hors de ma vue et progressant toujours plus vers la vision. Le rêve a eu un tel impact sur moi que je n'en avais jamais parlé. Et lorsque je l'ai finalement partagé avec cette amie, parce que le souvenir m'en était revenu alors qu'elle était intéressée à trouver son propre chemin dans la vie, et que je pensais que ce rêve pourrait peut-être apporter matière à réflexion, ses déductions m'ont surpris et m'ont paradoxalement ramené à ma solitude. Elle a dit que je devrais prendre mon courage et traverser cette passerelle pour retourner vers le reste de ma famille, en surmontant mes sentiments. Elle avait raison sur un point : les ombres de mon caractère héritées de mes interactions malheureuses avec un monde méchant sont une chose que je ne devrais plus tolérer. Mais ce qu'elle ne savait pas encore, c'est que quelques jours plus tard, il y avait eu une seconde partie à ce rêve.

J'étais à nouveau sur cette grève, mais cette fois complètement seul. La jetée de bois avait disparu et il n'y avait pas trace du château, comme si tout cela n'avait jamais existé. Et toute ma famille était également disparue. Après l’angoisse et l’incompréhension qu’avaient suscité le premier rêve, ce second rêve était cependant empreint de sérénité et d’espoir, car la vie se poursuivait d'une autre manière, en mettant en lumière des choses simples et habituellement peu remarquables, mais dont la beauté m'apparaissait sous un jour nouveau. Captivés par une vision qui n'était qu'un mirage, nous les avions ignorées, bien qu'elles aient toujours été là. Ces choses étaient les véritables éléments du monde. La lumière était celle d’un ciel d’été juste après une averse de fin d'après midi, lorsque l'air a retrouvé toute sa clarté et que le soleil déclinant et tiède enveloppe la terre d'une lumière caressante. L’eau était limpide et elle brassait dans un mouvement perpétuel une multitude de petites pierres, toutes différentes, et dont l’éclat jaillissait dans cette lumière. Pas un son ne venait perturber ce tableau, mais les pierres frottées les unes aux autres par le mouvement des vaguelettes produisaient un tintement semblable à un chant. Paul dit dans une de ses lettres, qu'il fut enlevé dans le paradis et qu'il entendit des paroles ineffables qu'il n'est pas possible à un homme d'exprimer. Ce rêve ressemblait à une introduction à cette réalité du ciel et à ses hôtes, dans une version accessible à un gamin de dix ans, pécheur dans tous les sens du terme et ne sachant rien de la Bible. La chose qui s'en rapprocha le plus arriva douze ou treize ans plus tard, lorsque je me retrouvai au milieu d'un groupe de chrétiens qui entonnèrent un chant dans les langues de l'esprit. Je compris beaucoup plus tard, quelle est la signification pour Dieu de toutes ces pierres précieuses à ses yeux, qui ne sont pas façonnées par la main de l'homme, mais qui restent brutes bien qu'elles soient polies par les circonstances.

 

Jésus a une façon très particulière d'envisager l'unité d'une famille :

«Pensez-vous que je sois venu pour apporter la paix sur la terre ? Non, mais la division. En effet, à partir de maintenant, s’il y a cinq personnes dans une famille, elles seront divisées trois contre deux, et deux contre trois. Le père sera contre le fils et le fils contre son père ; la mère contre sa fille, et la fille contre sa mère : la belle-mère contre sa belle-fille, et la belle-fille contre sa belle-mère».   Luc 12: 51-53.

Ainsi pour répondre à cette amie, aucun retour n'est envisageable dans ma famille puisque techniquement, je ne l'ai pas quittée. Mais ils sont partis en quête d'une mythique Shangri-La, et ils n'en sont pas revenus. Je ne peux qu'aller à leur recherche. Vous savez, un jour, ma maman qui veut toujours bien faire m'a offert un livre qu'elle aurait souhaité que je lise. Elle m'a passé plusieurs livres que je n'ai pas lus, mais le titre de celui-ci avait retenu mon attention : «Rome sweet Rome», vous saisirez le jeu de mots. Mais Rome est un Disneyland comme un autre. Jérusalem est un Disneyland. Ce que les hommes de foi avaient en vue n’a jamais été représenté sur terre. Abraham entreprit un voyage vers la Jérusalem céleste, non pas la ville construite par des mains humaines, mais celle qui a des fondements éternels et dont Dieu est l'architecte et le bâtisseur. (Hébreux 11: 10). La Jérusalem de Dieu n'est pas un tas de pierres. Ce n'est pas une organisation politique et religieuse. Mais c'est sa famille, et elle inclut l'humanité édifiée selon son concept, dans toute sa richesse et sa complexité. En détruisant le chemin vers Rome et vers Babylone sous mes pas, Dieu avait permis à mon intégrité d'être préservée. Je n'étais pas encore sauvé, mais il allait pouvoir me présenter autre chose le moment venu. Le monde et sa religion sont une seule et même chose. Le monde entier est sous la tutelle illégitime d'un esprit rebelle entre les mains duquel nos ancêtres ont placé le pouvoir et les prérogatives qu'ils avaient reçus de Dieu, après qu'ils furent trompés par cet esprit et chassés du jardin d’Éden. La religion chrétienne est un évangile que nous avons également soumis à sa supervision et qu'il a su désactiver comme il se doit. Car l’Évangile de Jésus Christ nous annonce le retour de l'humanité sous la juridiction de Dieu en la personne de son Christ, et donc, notre unité c'est lui, et personne d'autre !

«Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. Il est la tête du corps de l'Église; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier».   Colossiens 1: 16-18.

«Le précieux trésor d'un homme, c'est l'activité» selon Proverbes 12: 27. Comme tout un chacun, j'ai envisagé diverses options, comme apprendre jardinier pour contenter mes parents, faire photographe, et même devenir écrivain voyageur pour donner libre cours à mes aspirations. J'ai suivi quelques formations chrétiennes pour satisfaire mon Dieu. J'ai poursuivi les choses que j'avais sur le cœur pour tenter de trouver ma voie, et j'aurais sans doute pu me faire une petite place au soleil si j'en avais eu réellement la volonté. Mais il y avait ce lieu de facilité, ce refuge prêt à nous accueillir entre Rome et Babylone, et c'est pourquoi Dieu avait dit : « L'homme quittera son père et sa mère et s'accrochera à sa femme », afin justement de nous épargner ce genre de retour en arrière. Et vous savez ce que Dieu dit de ceux qui retournent au monde après avoir goûté à Christ? Je vous laisse le soin de le découvrir en cliquant sur ce lien vers un passage précis de la Bible. Le chrétien est sensé s'éloigner des choses rudimentaires qui nous viennent du monde, pour progresser dans un attachement spirituel au Christ, et dans ce sens, je suis ce qu'on appelle un chrétien rétrograde.

«J'ai aussi constaté que tout labeur et que toute habileté que les hommes mettent à leurs oeuvres sont motivés par la rivalité des uns envers les autres. Cela aussi est dérisoire : autant courir après le vent».   Ecclésiaste 4: 4.

L'errance a duré suffisamment longtemps pour que les bases de notre mariage se délitent au contact des vanités mondaines, et pour que nos enfants se soient éloignés, chacun à la poursuite d'un rêve plus ou moins insaisissable. Je prie maintenant pour qu'ils reviennent à la source de la Vie. Vous savez ce que dit l'adage : “Les errances de nos enfants sont le fruit de nos errances”.

Mais depuis cette expérience et mon baptême dans le Saint Esprit à l'âge de vingt-deux ans, mes ambitions profondes avaient changé. Je souhaitais simplement être à ma place, c'est à dire dans la paix de Dieu, et envisager les choses avec patience comme en ayant l'éternité devant moi. Car c'est bien ce que Jésus promet à ceux qui mettent leur main dans la sienne. Dans le Psaume 131, le psalmiste dit:

«O Éternel, mon cœur ne s’enfle pas d’orgueil, mes yeux n’ont pas visé trop haut, je ne me suis pas engagé dans des projets trop grands, trop compliqués pour moi. Bien au contraire : je suis resté tranquille et calme, comme un enfant sevré porté par sa maman. Oui, je me sens au fond de moi comme l’enfant sevré. Israël, mets ta confiance en l’Éternel, dès maintenant et pour toujours».

Ce psaume, qu'on serait tenté d'attribuer à un minable ou à un homme sans ambition, a été écrit par le roi David lui-même. On lit également au Psaume 27:

«Si mon père et ma mère devaient m’abandonner, l’Éternel me recueillerait. Enseigne-moi la voie que tu veux que je suive, ô Éternel, et conduis-moi par un sentier égal, puisque mes ennemis me guettent».

Nos ennemis, ce sont ces esprits d'inquiétude qui nous poussent à vouloir vivre comme s'il n'y avait pas de Dieu et comme si l'existence s'arrêtait demain, à satisfaire les traditions et à rechercher la reconnaissance des hommes, à courir frénétiquement après les paradis immédiats, et à ne pas demeurer dans la conscience de l'éternité. Ce sont les politiques d’urgence qui manipulent nos peurs et notre crédulité pour nous faire accepter l’inacceptable, pour finalement nous détruire. Dans le chapitre 4 de l’épître aux Hébreux, l'auteur nous parle d'un repos de la foi, comme du lieu que Dieu a prévu pour y faire séjourner ses enfants jusqu'au rétablissement de toutes choses. Alors que ceux qui n'ont la foi qu'en eux-mêmes se seront privés de cette sécurité et risqueront d'être emportés. Les flatteurs ont toujours une longueur d'avance sur vos propres ambitions. Le monde fonctionne par un jeu de miroirs. Qu'y voyons-nous, ou qui, voyons-nous? Dieu ne condamne pas le monde puisqu'il en a eu l'idée. Mais il condamne l'orgueil de l'homme et sa vanité, qui consiste à penser que tout ce qu'il a acquis, il le doit à ses qualités et à ses efforts. Ou à penser que le sens de sa vie est dans sa réussite et dans ce qu'il obtient, et à ne pas constamment lever les yeux vers Dieu pour rechercher son approbation et cette connivence avec ses enfants que Dieu chérit, et qui en fin de compte est le vrai sens de notre vie, et notre sécurité. Car que sera le monde lorsque les hommes pourront enfin révéler la gloire de Dieu? Dans le système actuel, la quasi totalité de nos efforts est perdue en poursuite du vent. La gloire de l'homme est une chose bien pathétique au bout du compte, et ceux qui accompagnent les personnes vieillissantes le savent.

«Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme? ou, que donnerait un homme en échange de son âme? Car le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges; et alors il rendra à chacun selon ses oeuvres».   Matthieu 16: 25-27.

«Vous serez livrés même par vos parents, par vos frères, par vos proches et par vos amis, et ils feront mourir plusieurs d'entre vous. Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom. Mais il ne se perdra pas un cheveu de votre tête; par votre persévérance vous sauverez vos âmes».    Luc 21: 17-19.

Il ne se perdra pas un seul cheveu de vos têtes, nous dit-il. Lorsqu'on vit pour soi, on n'a que quelques années pour assouvir ses ambitions, d'où beaucoup de frustrations, la manipulation des autres avec de la colère parfois car les choses ne se présentent pas toujours comme nous l'attendions, et Jésus nous met en garde sévèrement à cet égard. Mais lorsqu'on est mort à ce monde et à soi-même et qu'on vit pour Dieu, on peut envisager les choses différemment puisqu'on sait que rien ne se perdra de tout ce qu'on aura volontairement laissé de côté. Je ne suis pas de ces disciples courageux qui vont de maison en maison pour y annoncer la bonne nouvelle, pour y guérir les malades et pour communiquer Jésus aux enfants de paix, mais voici ce que Jésus promet à leur intention:

«Je vous le dis en vérité, il n'est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers».   Marc 10: 29-31.

 

Pourquoi Jésus a-t-il été crucifié ?

Vous lisez les évangiles, Marc 11 par exemple, et vous voyez la foule qui suivait Jésus entrer avec lui dans Jérusalem avec des cris de joie : «Hosanna au Roi, fils de David !». Et pratiquement d'un jour à l'autre, la même foule retourne sa tunique et crie avec une rage irrationnelle: «Crucifiez-le !». Que s'est-il passé entre-temps et pourquoi ce revirement soudain? Une expérience similaire est arrivée à Paul et Barnabas alors qu’ils visitaient la Grèce et la Turquie quelques années plus tard. Presque élevés en dieux lorsqu'ils y accomplirent quelques miracles, ils devinrent très vite un scandale pour les Éphésiens, qui voulurent les tuer.

Toujours par rapport à ce rêve, j'aurais pu penser qu'il signifiait que j'aurais une activité propre indépendamment de ma famille. J'ai toujours aimé, à côté des paysages que je parcours un peu par désespoir relationnel, prendre des instantanés pour alimenter les souvenirs. Je me suis distrait durant quelques années en faisant de la photographie commerciale pour la promotion de l'entreprise familiale et mon travail était apprécié. Mais c'était une autre concession, une distraction par rapport aux véritables préoccupations que je tentais d'étouffer. Je dois admettre que contrairement à l'apôtre Paul, je suis capable de vivre et de travailler avec des gens qui vont peut-être mourir demain et qui se seront voués à une éternité sans espoir, sans que cela me pose un cas de conscience insurmontable. Pourtant, lorsque mon père a vécu ses derniers instants sur son lit d'hôpital, je n'ai pu retenir quelques sanglots à l'idée de de ne plus jamais revoir cet homme qui s'était montré si fort, l'homme qui m'avait appris tant de choses et qui avait tant fait pour moi, et que j'avais moi-même assisté durant ses dernières années sans pouvoir l'amener à la nouvelle naissance, même s'il a continué à suivre la messe à la télévision. Que la miséricorde de Dieu comble nos manquements. Jésus s’est-il quand même emparé de son esprit pour le transporter dans son ciel ? Je continue à l'espérer, même si Jésus est clair à ce sujet dans sa parole. J'ai été quelque temps envahi par l'angoisse après sa mort. Les gens n'aiment pas que l'on parle de la mort et encore moins de l'enfer et du diable. Ils veulent faire la fête, conduire des voitures rapides et ne pas entendre parler des possibles conséquences.

La messe est une cérémonie étrange. Des éléments dangereux comme la Parole de Dieu y sont manipulés dans une savante alchimie de rites et de concepts issus de l'Egypte ancienne et de Babylone. Les prêtres qui administrent ce vaccin préventif contre la vraie foi font également office de pompiers, en veillant à prendre le contrôle sur tout départ de feu. La divinité de Jésus-Christ n'est reconnue que pour la soumettre à une autorité supérieure, qui derrière les masques de la Reine du Ciel et des «pères de l'église», s'avère être celle de Lucifer.

Mais Jésus savait exactement ce qu'est l'enfer. Il en parle a plusieurs reprises en nous mettant en garde. L'enfer n'a pas été conçu pour recevoir des hommes, mais pour y punir les anges qui ont nourri la rébellion contre Dieu. L'enfer est un lieu si terrible que Jésus a choisi de pardonner même ceux qui l'ont crucifié, afin de leur donner une chance d'y échapper. Il n'y a selon lui qu'une seule façon d'assurer notre éternité auprès de Dieu, et c'est en étant constamment rempli du Saint Esprit et de vérité. Car tout se joue au cours de cette vie et la notion d'un purgatoire est elle aussi une fantaisie catholique empruntée au Tartare de la mythologie greque. Jésus avait une passion pour sauver ses contemporains, c'est pourquoi ses colères contre l'esprit religieux imposteur étaient justifiées. C'est ainsi qu'il a fait deux choses pour réveiller les consciences, deux choses impardonnables. Juste après être entré dans Jérusalem en tant que roi, il s'est approché d'un figuier à la belle apparence, et comme il n'y a trouvé aucun fruit, il l'a maudit et le figuier a séché. Certains ont objecté que ce n'était pas la saison des figues. Ensuite, il a retourné les tables des marchands dans le temple. Le figuier sans fruits représente un peuple de Dieu ou une église qui font semblant de servir Dieu. Ils s'entretiennent mais ne produisent pas de fruits pour le Royaume de Dieu, n'étant pas non plus capable de transmettre les richesses surnaturelles de Dieu aux hommes. Les marchands du temple, ce sont ceux qui ont détourné le don de Dieu à leur avantage, puisque Dieu est venu habiter avec les hommes pour nous enrichir du don gratuit de son Esprit Saint. Comme Paul et et Barnabas ont débouté la Reine du Ciel des Grecs et des Ephésiens, le sacrilège de Jésus est d'avoir renversé l'autel de Mamon, le dieu de l'argent, et les sièges des Baal, les dieux patriciens. C'est pourquoi l'esprit religieux autant que l'esprit mondain, détestent les vrais chrétiens, parce que ces derniers manquent du respect le plus élémentaire envers le dieu de ce monde et ne se soumettent pas à ses règles. Ils prêchent une générosité que seule la provision de Dieu peut alimenter, et qui est un signe du royaume qui vient et la condamnation du monde présent dans sa politique de finitude. Car comme nous le savons, en condamnant à mort le seul véritable fils de Dieu sous prétexte qu'il a repoussé les limites de l'homme, ce monde malade et sous contrôle a publiquement montré sa face sinistre et s'est lui-même condamné.

 

Parfois Dieu parle à un enfant, mais en réalité il veut s'adresser aux adultes.

Dans le premier livre de Samuel, on lit l'histoire de l'enfant Samuel qui suite à une promesse qu'elle a faite, est placé par sa mère auprès des prêtres pour les servir. On frémit pour l'enfant, car ces prêtres ne craignent pas Dieu. Depuis longtemps, ils se sont montrés indignes de leur sacerdoce. Une nuit, Dieu appelle le jeune garçon.

«Le jeune Samuel accomplissait le service de l’Éternel auprès d'Eli. A cette époque, l’Éternel parlait rarement aux hommes et les révélations que Dieu leur montrait n'étaient pas fréquentes. Une nuit, le prêtre Eli, dont la vue s'était très affaiblie et qui était presque aveugle, était couché dans sa chambre. La lampe sacrée brûlait encore et Samuel dormait dans le sanctuaire de l’Éternel, là où était déposé le coffre de Dieu. L’Éternel appela Samuel ; celui-ci répondit : Oui, je suis là ! Il courut vers Eli et lui dit : Tu m'as appelé, je suis là. Je n'ai pas appelé, lui dit Eli, retourne te coucher. Et Samuel alla se recoucher. L’Éternel appela encore : Samuel ! Samuel se leva et retourna auprès d'Eli. Tu m'as appelé, je suis là, lui dit-il. Je n'ai pas appelé, mon fils, lui dit Eli, va te recoucher. Or Samuel ne connaissait pas encore l’Éternel et celui-ci ne lui avait encore jamais parlé directement».   1 Samuel 3.

Si vous ne connaissez pas cette histoire, vous pouvez lire la suite du récit en cliquant sur le lien. Pour résumer, Dieu charge le jeune Samuel d'un message bien difficile à délivrer et qui concerne ses maîtres, les serviteurs du temple. Le vieux prêtre était devenu presque aveugle et il était pesant, nous dit le texte. On devine qu'il éprouve un certain désarroi, car la pratique religieuse s'est assoupie et trop de concessions ont eu raison de son intégrité, notamment à cause des agissements de ses fils qu'il n'a plus la force de corriger. Ces derniers ont une conduite immorale, et ils profitent également de leur fonction pour s'empiffrer, scandalisant ainsi les quelques fidèles encore assidus au temple. Leur table est devenue un piège… La tristesse et le désenchantement se sont emparés du psychisme du vieux prêtre. Une fois que les forces et l'enthousiasme de leur jeunesse s'en sont allés, les gens religieux sont des gens désenchantés. Ils doutent de tout et même de Dieu. Alors ils se confortent entre eux en dénigrant ceux qui pensent ou qui font autrement, surtout lorsqu'on vient les remettre en question comme ce fut le cas avec Jésus. Leurs oreilles se sont fermées à la vérité, et Dieu doit maintenant les interpeller à travers un enfant innocent. Dieu utilise parfois des moyens peu conventionnels pour s'adresser à nous. On peut penser à l'âne d'un certain Balaam, un autre prêtre dont les oreilles avaient besoin d'être tirées. Le vieux prêtre se reconnaîtra dans les avertissements que Dieu leur adresse par ce gosse, mais ceci ne suffira pas à le pousser à la vraie repentance. Bientôt, lui, ses fils et le peuple d'Israël, vont perdre leurs acquis et le sacerdoce, et jusqu'à leur vie. Car même lorsqu'elles sont convaincues en leur for intérieur, beaucoup de personnes qui ont œuvré longtemps dans la religion  – et la même chose se passe dans les domaines scientifiques et la médecine – n'oseront pas avouer qu'elles voient désormais les choses autrement. Et c'est navrant car par lâcheté et par orgueil – ce que la Bible appelle la crainte des hommes par opposition à la crainte de Dieu –, elles continuent à faire obstacle au salut de leur famille et de leur entourage.

«Que s’est-il donc passé ? Ce que le peuple d’Israël cherchait, il ne l’a pas trouvé ; seuls ceux qui ont été choisis par Dieu (pour leur foi en Christ) l’ont obtenu. Les autres ont été rendus incapables de comprendre, conformément à ce qui est écrit : Dieu a frappé leur esprit de torpeur, leurs yeux de cécité et leurs oreilles de surdité, et il en est ainsi jusqu’à ce jour. De même David déclare : Que leurs banquets deviennent pour eux un piège, un filet, une cause de chute, et qu’ils y trouvent leur châtiment. Que leurs yeux s’obscurcissent au point de ne plus voir, fais-leur courber le dos continuellement !  Je demande alors : si les Israélites ont trébuché, est-ce pour tomber définitivement  ? Loin de là  ! …»  Romains 11: 7-10.

 

Il y a un repos pour ceux qui triomphent de la chair.

Comme dans la compréhension de la Parole de Dieu, il y a différentes strates dans la signification des rêves. Rêver apporte des clés pour comprendre les choses dans notre situation présente, mais aussi dans notre futur et d'ailleurs même dans le passé. Ce rêve que j'avais fait étant enfant et qui met en exergue la perte d'une famille happée dans la poursuite d'une utopie, apporte un éclairage sur les choses graves et même terribles qui affectent non pas juste une famille mais les hommes du monde entier. Car si nous n'ouvrons pas les yeux sur les enjeux qui nous échappent à cause de la poursuite de chimères, poursuite à laquelle nous nous livrons tous, nous risquons d'essuyer une perte totale. Le monde a tellement de leurres à nous offrir et le diable place des lapins partout pour faire en sorte que nous perdions de vue la cible, l'enjeu final de notre vie. Disneyland n'a jamais été une destination viable. Même Jésus a dû vaincre la tentation de construire son propre Disneyworld pour pouvoir réussir sa mission. Lorsqu'il fut conduit au désert par l'esprit pour y être tenté, il dut surmonter la tentation par le jeûne de tout, excepté de la parole de Dieu qui est l'arme suprême. Car le diable ne tarda pas à l'aborder. Et après avoir essayé de le faire douter sur le fait qu'il soit encore en vie, sur la justification de l'usage d'un miracles pour soulager sa faim, sur son identité de fils de Dieu et sur le temps propice à son avènement – sans succès –, le diable utilisa encore son va-tout. Ayant revêtu le masque de la Reine du Ciel, il lui proposa une alliance.

«Le diable l’emmena encore sur une très haute montagne. Là, il lui montra tous les royaumes du monde et leur magnificence et lui dit: Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes; car elle m'a été remise, et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi. Alors Jésus lui dit : Va-t’en, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.»  Matthieu 4: 10, Luc 4: 6.

Satan fut forcé de laisser Jésus tranquille, jusqu'à un temps plus favorable, nous est-il dit. Car jusqu'au moment de son emprisonnement, au retour de Jésus sur terre, Satan ne renoncera jamais et son jeu de la tentation est à la hauteur des enjeux. Satan avait reconnu qui était Jésus et il fallait à tout prix qu'il court-circuite le plan de Dieu. Et donc, au lieu d'attendre que Dieu le mette en place, ce qui allait signifier sa propre éviction, il était prêt à lui concéder un second rôle afin de rester lui-même au pouvoir, et ce second rôle aurait aussi évité à Jésus de devoir passer par la croix pour la libération de l'humanité. Satan savait que Jésus avait toutes les qualités requises pour devenir un leader mondial accompli. Il aurait pu échouer dans sa mission royale en devenant une sorte de prince avant le temps, non seulement sur Israël, mais l'empereur du monde. Si vous pouvez comprendre ceci, vous pouvez également comprendre quels sont les enjeux de votre propre destin. Ne négociez jamais un second rôle.

En attendant le retour de Jésus, Dieu nous offre un repos dans la justice que le Christ nous a acquise en mourant pour nous sur la croix. Mais il se trouvera toujours quelqu'un, poussé par je ne sais quel esprit d'activisme, pour tenter de nous faire déchoir de cette place sûre. Car pourquoi attendre indéfiniment ce que nous pourrions obtenir dès maintenant? Vous savez qu'un mouvement évangélique s'est levé récemment avec l'ambition d'apporter le renouveau au monde. L'intention semble bonne, mais la réalité est autre. Il s'agit encore d'une belle utopie, et celle-ci est malheureusement truffée d'apports provenant du New Age. Avant tout, nous devrions apprendre à faire la différence entre le renouveau et la véritable repentance, sans quoi tous nos efforts resteront vains. C'est Dieu – c'est Jésus –, qui est l'instigateur et l'artisan du renouveau du monde, et les hommes ne sont que ses messagers.

 

Comment Jésus nous sauve-t-il ?  — En nous donnant son Saint Esprit.

J'avais pensé garder cette chronique d'août très courte – sans succès –, et je vais encore ajouter une chose importante. Qu'est-ce qui fait que nous devenons fondamentalement des chrétiens? Que dit Jésus? Un récit vient nous éclairer à ce sujet. Une nuit, un saint homme nommé Nicodème est venu trouver Jésus secrètement. Il était convaincu que Jésus leur était envoyé par Dieu, mais il voulait lui demander quelle était l'essentiel de son message. Jésus lui a répondu:

«En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit». Nicodème lui dit alors: Comment cela peut-il se faire? Jésus lui répondit: Tu es le docteur d'Israël, et tu ne sais pas ces choses!».   Jean 3: 5-10.

Le drame qui se nouait à l’époque de Nicodème au sein de la foi judaïque est le même que celui qui se noue dans les églises aujourd’hui. Comme Nicodème qui pensait être un Juif modèle, la plupart des chrétiens sont persuadés d’être des chrétiens. Ils ont suivi leur catéchisme, sont passés par les sacrements, paient pour certains leur dîme et vont à la messe ou au culte le dimanche. Mais ce que Jésus dit, c’est qu’ils sont des chrétiens d’adhésion et de chair, mais qu’ils n’ont pas obtenu l’essentiel : Ils n’ont pas été renouvelés dans leur esprit et ils ne savent même pas que cela existe. Et Jésus est très clair à leur égard: Ceux qui ne sont pas nés d’eau et d’esprit ne peuvent pas entrer dans le Royaume de Dieu. Ce n’est pas que Dieu va les exclure de son royaume, mais ils ne pourront simplement pas y accéder, parce qu’ils ne sont pas de la même nature que Jésus. Or le Royaume de Jésus se situe à un niveau auquel seuls ceux qui sont devenus ses amis parce qu'ils ont reçu ses promesses peuvent accéder. La religion a si bien compartimenté les choses qu'elle nous laisse penser que c'est Dieu qui à la sortie de l'église va nous mettre dans l'ascenseur pour le ciel, et que Saint Pierre va presser sur le bouton qui nous conduira au bon étage. La réalité est plus brutale car l'ascenseur n'a pas de bouton et c'est l'ange de l'Hadès qui le pilote. Ceux qui appartiennent au Christ n'ont pas besoin d'ascenseur puisqu'ils sont déjà dans la Présence du Christ. Cette présence leur reste en partie voilée tant qu'ils sont dans leur corps, mais le Christ vit en eux par son Saint Esprit et là où est le Christ, ils seront aussi.

— “Oh, mais moi je suis catholique. La Vierge Marie me garde et j’ai la certitude d’avoir adhéré à la seule tradition qui est agréée par Dieu. Nous avons avec nous d’innombrables saints, la Reine du Ciel, et notre foi a su conserver toutes les richesses établies au cours de siècles de tradition. Si nous n’étions pas dans la vérité, quand même, ça se saurait !”

Eh bien justement : prends garde. Jésus nous invite à ne pas juger les autres afin de ne pas entrer dans le jeu du diable et d'être nous-mêmes jugés. Mais ce qui doit nous juger, c'est la Parole de Dieu, la Bible. S'ils la lisaient pour eux-mêmes, ces chrétiens de tradition auraient un arrière-plan différent. Ils pourraient comprendre que pratiquer sa religion devant les hommes est un piège, car Dieu n'est pas avare de ses mises en garde.

«Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs».   Matthieu 7: 13-15.

On cite parfois cette parole que Marie à dite à l’intention des serviteurs à l’occasion du miracle de l’eau changée en vin : «Faites tout ce qu’il vous dira». Et c’est là que les chrétiens de chair se trompent eux-mêmes puisqu’ils ne font pas ce que Jésus nous a dit de faire. Ils ne recherchent pas la nouvelle naissance, mais se contentent d'une religion à l'ancienne. Jésus dit dans Luc 6: 46 : «Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis?». Il cite en exemple un homme qui a construit sa maison sur du sable. La parole de Dieu entendue et qui n'est pas digérée en étant mise en pratique, reste du sable, car il manque le ciment de l'obéissance. Incapable de résister, cet homme sera finalement mis à terre par les circonstances. Marie, la mère de Jésus, avait fait le vœu d'être la servante du Seigneur. Elle dut néanmoins se convertir à un moment donné. Il nous est dit qu'elle faisait partie des disciples qui se réunirent après la résurrection de Jésus et son ascension dans le ciel, et qui reçurent le feu purificateur du Saint-Esprit et le parler en langues. Marie, de toute évidence, est «née de nouveau» en même temps que quelques-uns des frères de Jésus. Après avoir donné chair au Fils de Dieu, elle a dû naître de l'Esprit de son fils.

Mais Jésus pourrait vouloir dire aux chrétiens qui n'ont pas intégré l'essentiel de son message, ce qu’il dit à l’église de Sardes, dans le livre de l’Apocalypse au chapitre 3 :

«Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies».

Le jour de la Pentecôte, l’Esprit est descendu sur les hommes qui s’étaient préparés à le recevoir. Ceux qui l’ont reçu se sont sentis remplis d’une vie spirituelle nouvelle. Portés par cette présence, ils sont sortis de leurs murs et sont partis sur les chemins et sur les routes, en témoignant et en vivant désormais de ce que cette présence leur offrait. Comment Jésus vient-il habiter en nous aujourd’hui? Dois-je me frotter à des chrétiens qui vont me communiquer ce feu intérieur et cette Présence? C’est une possibilité…

«Après qu'on les eut chargés de coups, ils les jetèrent en prison, en recommandant au geôlier de les garder sûrement. Le geôlier, ayant reçu cet ordre, les jeta dans la prison intérieure, et leur mit les ceps aux pieds. Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Tout à coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés; au même instant, toutes les portes s'ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent rompus. Le geôlier se réveilla, et, lorsqu'il vit les portes de la prison ouvertes, il tira son épée et allait se tuer, pensant que les prisonniers s'étaient enfuis. Mais Paul cria d'une voix forte: Ne te fais point de mal, nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra précipitamment, et se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas; il les fit sortir, et dit: Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Paul et Silas répondirent: Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu'à tous ceux qui étaient dans sa maison. Il les prit avec lui, à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens. Les ayant conduits dans son logement, il leur servit à manger, et il se réjouit avec toute sa famille de ce qu'il avait cru en Dieu».    Actes 16: 23-34.

Mais avant tout, Jésus se donne à nous au travers de la parole qu’il nous a transmise dans les Évangiles. Le monde est peuplé d’esprits trompeurs et sans l’appui de cette parole, nos expériences spirituelles vont très vite dégénérer en un égarement mystique. Je vous assure qu’il y a une véritable jungle à l’écart du sentier. Que dois-je faire pour être sauvé? Tu dois recevoir le Seigneur Jésus, comme les autres. Le recevoir non pas dans un rite de communion hebdomadaire à l’église, le recevoir non pas seulement dans ta maison, ou dans ta tête, mais dans ton cœur et dans ton esprit. Jésus veut devenir partie de toi. Il veut te communiquer sa nature, ses pensées et sa vie, et alors seulement tu sera sauvé.

— “Oh, moi je suis chrétien, mais je vis dans ce monde concret, parmi des hommes, et je dois travailler pour vivre. Je remercie Dieu pour toutes les choses dont il me laisse disposer”. Très bien, nous disposons en effet des choses du monde qui sont là pour servir à notre croissance et à nos intérêts. Mais Jean dit, dans 1 Jean 2: 15:

«N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui. Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient pas du Père, mais vient du monde». «Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas».

Et dans 1 Corinthiens 7, Paul nous donne quelques conseils avisés sur l'opportunité de s'installer dans ce monde en y faisant des affaires, en se mariant et en fondant une famille par exemple. Il dit qu'il n'y a aucun mal à avoir un conjoint avec qui partager sa vie. Mais de sa propre expérience, il conseille de rester comme on est pour avoir les coudées franches. Il dit que les préoccupations de cette vie ne devraient pas nous charger et nous accaparer outre mesure. Ses conseils s'adressent à ceux qui ont décidé de s'investir dans la communication de l’Évangile.

«Voici ce que je dis, frères, c'est que le temps est court; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n'en ayant pas, ceux qui pleurent comme ne pleurant pas, ceux qui se réjouissent comme ne se réjouissant pas, ceux qui achètent comme ne possédant pas, et ceux qui usent du monde comme n'en usant pas, car la figure de ce monde passe. Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude».   1 Corinthiens 7: 29-31

Et Jésus nous rappelle que si Dieu nous accompagne, nous ne devrions pas nous soucier outre mesure du lendemain.

«Jésus dit ensuite à ses disciples: C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. Considérez les corbeaux: ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'ont ni cellier ni grenier; et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux! Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? Si donc vous ne pouvez pas même la moindre chose, pourquoi vous inquiétez-vous du reste? Considérez comment croissent les lis: ils ne travaillent ni ne filent; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux. Si Dieu revêt ainsi l'herbe qui est aujourd'hui dans les champs et qui demain sera jetée au four, à combien plus forte raison ne vous vêtira-t-il pas, gens de peu de foi? Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets. Car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt le royaume de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s'usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n'approche point, et où la teigne ne détruit point. Car là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur. Que vos reins soient ceints, et vos lampes allumées. Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces, afin de lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera. Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table, et s'approchera pour les servir».   Luc 12: 22-37.

Parmi tout ce qui constitue notre réalité, l’Évangile de Jésus Christ est la seule chose qui soit solide et immuable. Ce Royaume qui vient est la réalité ultime. Tout le reste est transitoire et n'est que décor et illusion ! Jésus a dit :

«Je leur ai donné ta parole; et le monde les a haïs, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde».   Jean 17: 14-16.

«Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres. Car celui qui aime accomplit la loi».   Romains 13: 8.

«Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles».   1 Thessaloniciens 4: 18

 

 


 

 


EMCI TV – Votre chaine chrétienne francophone

Tout ce que vous aimeriez savoir sur la foi en Dieu sans oser le demander. Une équipe jeune, dynamique, impliquée et motivée — et aussi très sympathique.



Amir Tsarfati — L'espoir d'Israël

Depuis son institution en tant que nation, l'espoir d'Israël ne s'est jamais trouvé dans le peuple lui-même. Le fondement de leur espérance était et reste à ce jour – dans leur Dieu. Mais quand la Bible parle de l'espérance d'Israël, à qui ou à quoi fait-elle référence ? Rejoignez Amir alors qu'il entreprend un voyage à travers les Écritures pour identifier l'espoir d'Israël passé, présent et futur. En cours de route, vous découvrirez que cet espoir ne s'applique pas seulement à Israël, mais au monde entier. Qui est réellement Yeshua Hamashiach ?
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Vlad Savchuk – Comment devenir plus fort spirituellement en priant en langues

Dans le partage de ce mois, j'ai souligné la nécessité d'être un chrétien né de nouveau. L'un des dons qui nous sont communiqués par la nouvelle naissance est le parler en langues. Ce don nous aidera à soumettre notre âme et à devenir qui nous sommes censés être en Christ. Cela rendra notre vie de prière plus efficace. Les chrétiens qui sont conduits par l'Esprit comptent sur cette pratique.
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Les Catholiques viennent à Christ après avoir entendu ceci

Une chose a permis de conduire beaucoup de catholiques vers une foi authentique en Christ récemment. Dans cette vidéo, Ray Comfort, Emeal (« E.Z. ») Zwayne et Mark Spence expliquent en détail les problèmes de la doctrine catholique et pourquoi tant de catholiques décident de devenir nés de nouveau.
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Regardez la vérité faire son chemin vers son cœur – Interview très émouvante de Living Waters

Il y aura de la joie au Ciel pour chaque cœur qui retrouve le chemin de la Vérité et de Dieu, a dit Jésus.
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Rappel : Le mariage entre un homme et une femme repose sur le même modèle que notre propre relation avec Dieu.
Le Mariage est comme un Jardin

Au commencement, Dieu a créé le mariage. Mais aujourd’hui, dans notre culture, les mariages sont attaqués. La culture a déconstruit les principes d'une véritable relation selon Dieu. L’union conjugale doit être entretenue comme un jardin. Il faut semer, planter, arracher les mauvaises herbes et parfois, tuer les serpents.
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Comment dominer les pulsions sexuelle, pour les Chrétiens

Pourquoi et comment vaincre la dépendance à la pornographie, à la masturbation, et la fornication.
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La Pureté sexuelle dans les Relations

La pureté, c'est être sans mélange. La pureté est ce que vous êtes après la tentation et pas avant. La pureté est le chemin qui mène au palais, celui sur lequel évoluent les relations. La pureté vous coûtera, mais les compromis aussi. La pureté n'est pas passive mais elle est active.
Après l'intro, Vlad et Lana Savchuk discutent de leur relation à partir de 4:54
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Comment marcher dans la PURETÉ SEXUELLE (pour les célibataires et les gens mariés)

La pureté n'est pas seulement pour ceux qui ne sont pas mariés mais aussi pour ceux qui sont mariés. La virginité dure jusqu'au mariage, mais la pureté dure toute la vie.
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Le Combat Spirituel pour votre Mariage

Malédictions générationnelles, Addictions, Conjoints spirituels, Abus et traumatismes, Liens d'âme, Sortilèges ou manipulations psychiques sont quelques-uns des sujets abordés dans cet enseignement nécessaire.
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4 façons de Vaincre la Convoitise sexuelle

"Un prince perdra sa place s'il devient prisonnier de sa passion". Vlad Savchuk partage une réflexion sur l'amour obsessionnel à partir de l'histoire d'Amnon, fils de David.

Dans cet autre vlog, quatre pasteurs se réunissent pour partager leur propre combat contre les tentations sexuelles. C’est un problème majeur qui peut vous coûter l’éternité.
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La Pensée du Mois — Juillet 2023

 

Tu n'es pas oublié.

 

Une méditation autour d'Ésaïe 40.

«Pourquoi dis-tu, Jacob, Pourquoi dis-tu, Israël: Ma destinée est cachée devant l'Éternel, Mon droit passe inaperçu devant mon Dieu? Ne le sais-tu pas? ne l'as-tu pas appris? C'est le Dieu d'éternité, l'Éternel, Qui a créé les extrémités de la terre; Il ne se fatigue pas et ne se lasse pas; On ne peut sonder son intelligence».   Ésaïe 40: 27-28.

Par les temps qui courent et avec les incertitudes qui planent sur le monde dans ce climat d'une nouvelle guerre mondiale potentiellement dévastatrice, beaucoup de gens aimeraient pouvoir entendre la voix de Dieu, afin qu'il leur dise, pour commencer, qui ils sont, et où ils vont, et afin d'être rassurés sur l'avenir qui les attend. Les voyants ne sont pas près de fermer leurs alcôves, même s'ils font commerce d’inepties auto-réalisatrices. Les chrétiens n'échappent pas à cette très hasardeuse quête d'informations. Car chaque fois qu'une vidéo sur Youtube mentionne le mot “prophétique”, elle rencontre un succès immédiat et malheureusement souvent à tort. De tout temps, le Dieu des Hébreux s'est révélé comme le Dieu qui parle à son peuple.

«Maintenant, Israël, écoute les lois et les ordonnances que je vous enseigne. Mettez-les en pratique, afin que vous viviez, et que vous entriez en possession du pays que vous donne l'Éternel, le Dieu de vos pères. Vous n'ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n'en retrancherez rien; mais vous observerez les commandements de l'Éternel, votre Dieu, tels que je vous les prescris». Deutéronome 4: 1-2


Notre Dieu a beaucoup de choses à nous dire, mais son message est simple.

Car contrairement aux idoles muettes des autres peuples, le Dieu d'Abraham, de Moïse et de David s'est toujours donné pour mission d'instruire son peuple, et il l'a fait au travers de l'histoire d'une famille dont le cheminement est désormais compilé avec tous les détails qui peuvent nous intéresser, dans cet ouvrage magistral que nous appelons la Bible. La Bible nous enseigne que nous devons accepter la notion d'un bonheur conditionnel. Notre prospérité à long terme est directement liée à notre obéissance aux préceptes énoncés par Dieu. Il ne s'agit pas d'être légaliste car notre justification provient bien de la foi en Dieu et non de nos œuvres, comme il est expliqué dans Romains 4, mais Dieu a créé le monde en y incluant des lois aussi bien physiques que spirituelles. Or avoir foi en Dieu c'est ajouter foi à ses promesses, par opposition à avoir foi en ce que nous constaterions ou en ce que le monde nous dit ou en ses pronostics. La Bible ne tarit pas d'enseignements à tous les niveaux. Jésus a validé les Écritures en les citant à plusieurs reprises, disant que les Écritures ont annoncé sa venue et qu'elles parlent de lui, et il a scellé le livre de la révélation dans Apocalypse 22: 18 :

«Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre».

Mais aujourd'hui, avec toutes les avancées scientifiques et la connaissance qui s'est accrue, la Bible ne nous suffit-elle plus et avons-nous réellement besoin d'entendre des choses inédites ? Les nombreuses sectes évangéliques qui ont fleuri au siècle passé nous auront appris que l'erreur n'est pas l'apanage des Mormons et des Témoins de Jéhovah. … (Cliquez pour lire la suite).

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Récemment, c'est tout un pan du christianisme évangélique qui a chuté en suivant ceux que l'on considère désormais comme les nouveaux apôtres. Dans les très grandes lignes, leur motto est : «Nous devons gagner le monde pour Jésus», avec à la clé la domination des chrétiens sur la culture et sur tous les aspects importants de la société – leurs désormais fameuses «sept montagnes», en référence peut-être aux sept collines de Rome ou de l'empire romain –, une conquête politique qui parvenue à terme signifiera le règne de Jésus sur la terre. Cette compréhension peut être séduisante, car elle fait abstraction de l'idée d'une fin du monde mais assure une transition douce entre le règne de Satan et celui du Christ Jésus. L'approche n'est pas sans rappeler, à une autre époque et en d'autres circonstances, celle des Jésuites de sinistre mémoire, et plus récemment celle de la scientologie qui tenta d'infiltrer les milieux médiatiques et politiques. Ils se refusent toutefois à la violence mais se livrent plutôt à une guerre psychologique et émotionnelle, portée par la musique de Bethel et de Hillsong. Souhaitons-leur bonne chance dans leurs conquêtes, même s'ils vont au devant d'une grande déconvenue comme nous le verrons plus loin.

Lorsque ses disciples ont demandé à Jésus quelques conseils pour aborder la fin des temps, Jésus a commencé par leur dire: «Ecoutez, faites très attention à ce que personne ne vous égare». Jésus savait en effet que notre ennemi commun est passé maître dans l'art de la mystification. Le diable a côtoyé des centaines de générations d'hommes et pour lui c'est un jeu, cruel certes, mais c'est son plaisir de vouloir détruire les hommes en les égarant de toutes les manières imaginables. La Bible dit qu'il rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il va pouvoir dévorer. Rassurez-vous, un enfant peut lui résister s'il reste dans la vérité. La Bible ne tarit pas d'avertissements sur ses ruses et sur la récupération qui s'opère, principalement par le moyen de la religion.

• «Prenez garde que personne ne vous égare». Jésus dans Matthieu 24:4 et Marc 13:5.
• «Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste. Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable». Jean dans 1 Jean 3:7.
• «Je m'étonne de la rapidité avec laquelle vous abandonnez celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, pour vous tourner vers un autre message. Comme s'il pouvait y avoir un autre message ! Non, il n'en existe pas d'autre, mais il y a des gens qui sèment le trouble parmi vous et qui veulent renverser l'évangile du Christ. Eh bien, si quelqu'un même nous, même un ange du ciel vous annonçait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit maudit !». Galates 1:6-8.
• «Pour ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu'on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là. Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu». Paul dans 2 Thessaloniciens 2:1-4.
• «Que personne ne vous séduise par de vains discours; car c'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion». Paul dans Ephésiens 5:6
• «Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne». Jésus dans Apocalypse 3:11.

Dans 2 Corinthiens 4: 3-4, Paul dit:

«Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l'intelligence, afin qu'ils ne vissent pas briller la splendeur de l'Évangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu

Le reproche que l'on peut faire aux religions dans leur ensemble est qu'elles traitent sur le plan intellectuel des questions qui sont d'ordre spirituel. Lorsque les Témoins de Jéhovah vous approcheront pour essayer de vous gagner à leur façon de voir les choses, ils vous soumettront à toute une argumentation intellectuelle, un peu comme je le fais sur cette page, à la différence qu'ils ne vous laisseront pas lire le contexte biblique sur lequel leurs propos devraient être fondés. Ils utiliseront un verset ici et là, et généralement hors contexte. Leur Bible a d'ailleurs été subtilement modifiée par rapport aux versions acceptées afin de soutenir leur argumentation. Pourtant la Bible est un ensemble parfaitement cohérent et elle n'a pas besoin d'être falsifiée pour rester crédible. C'est notre compréhension qui doit atteindre son niveau. On ne peut pas, comme le font beaucoup de catholiques, dire qu'on croit au nouveau testament, mais que l'ancien n'a plus sa place. Ce serait comme dire qu'on a reçu une belle voiture, mais qu'on n'a plus besoin de son moteur et qu'on se contente de rouler en descente. C'est habiter l'attique et l'annexe qu'on a construite au château mais délaisser l'étage principal. Dire que l'on accepte que Dieu soit gentil mais qu'on se refuse à croire qu'il va punir qui que ce soit, c'est se croire plus juste qu'il ne l'est et c'est de la rébellion. La Parole est l'Esprit de Dieu, et l'Esprit est la Parole. Dans 1 Corinthiens 2 : 14, Paul dit :

«Or l'homme animal ne reçoit pas les choses qui sont de l'Esprit de Dieu, car elles sont pour lui folie; et il ne peut les connaitre, parce qu'elles se discernent spirituellement».

Paul dit aussi au début de ce chapitre, qu'il est venu vers eux (les Corinthiens) avec faiblesse et tremblement, «afin que sa parole et sa prédication ne soient pas en paroles persuasives de sagesse, mais en démonstration d'Esprit et de puissance». Voilà le registre où se situe le véritable Évangile du Christ : dans une démonstration de force pour guérir, pour délivrer, pour convaincre les gens en leur communiquant cette Présence intérieure, afin que ces signes leur servent de preuve que Dieu habite bien parmi les hommes, ce qui est la signification du nom Emmanuel.

«Le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir: Christ en vous, l'espérance de la gloire». Colossiens 1: 26-27.

 

Alors, quel Évangile devons-nous embrasser et transmettre?

Évangéliser est capital et il est urgent de transmettre au monde le véritable message de Jésus Christ, aussi longtemps que nous en aurons la possibilité. Car la nuit vient nous dit Jésus, où plus personne ne pourra travailler. Mais prenons garde à ne pas être entraînés dans un phénomène de mode ou d'être simplement récupérés par la religion. Les hommes et les femmes qui se sentent attirés vers la Vérité en la personne du Christ, doivent comprendre qu'ils s'engagent sur un parcours piégé. John Bunyan a écrit autrefois cette nouvelle devenue célèbre : «Le Voyage du Pèlerin». Elle a été lue par d'innombrables personnes, dont la Reine Elisabeth II qui dit en avoir été grandement inspirée. Ce récit fictif relate les péripéties d'un jeune chrétien en route vers la Nouvelle Jérusalem. Il navigue entre rencontres inspirantes et authentiques, et celles qui surgissent sur son parcours comme des pièges et qu'il doit apprendre à identifier. Parmi ces pièges, figurent un certain nombre de fausses vertus dont il doit se dépêtrer à grand peine. La leçon principale que j'ai retirée du récit à l'époque ou je l'ai lu, c'est qu'il n'y a pas d'autoroute menant à Dieu – mais ça, on s'en serait douté. Par contre, ce qui a été pour moi beaucoup plus pénible voir douloureux, c'est de constater le racolage que pratiquent de nombreuses églises. On ne conduit plus les gens à Jésus, mais on leur fait miroiter d'autres paternités, d'autres Jérusalem, d'autres mères d'adoptions. Le diable est un voleur dit Jésus, et ce qu'il enlève, ce sont des êtres humains. Un film suscite actuellement une grande polémique aux États-Unis, qui met en lumière le trafic d'êtres humain et dénonce les réseaux qui enlèvent, principalement des enfants mais également des jeunes femmes, pour les livrer à des êtres en proie à toutes sortes de tourments, afin qu'ils s'en servent comme de défouloirs – je mesure mes propos. Des racoleuses sont formées pour se rendre attrayantes et pour captiver les enfants afin de les éloigner de leurs parents, le temps qu'une équipe les fasse disparaître.

S'en prendre à plus faible que soi est une tendance qui nous concerne tous. Le dolorisme religieux est une tournure d'esprit qui n'a rien à voir avec les vertus chrétiennes. C'est penser que le Christ a souffert pour lui-même. C'est imaginer pouvoir remporter un morceau de son ciel par sa propre vertu. Vouloir adoucir les tourments de notre condition d'hommes pécheurs en s'en prenant à de plus faibles, ou simplement en jouissant d'un tel spectacle, est une des nombreuses façons d'exprimer la souffrance qui nous habite. Pourquoi tolère-t-on ces productions télévisées conçues pour éloigner les enfants et les jeunes de la relative sécurité d'un cercle familial? Que regardons-nous? Sommes-nous indemnes de cette fascination hypnotique que la souffrance des autres peut générer? Pourquoi les gens prennent-ils un ou plusieurs animaux de compagnie? Un moindre mal face au spectacle de parents exaspérés et de jeunes enfants hystériques. Que représente la pornographie sinon un plaisir inconscient à voir souffrir la fille d'un autre homme ou d'une femme, eux-mêmes sans doute rongés par les tourments. Dès la maternelle, les enfants sont violés dans leur conscience par des enseignements contre nature. Ensuite ils seront forcés d'apprendre que l'homme est un singe évolué qui s'est créé lui-même, et qu'il a de ce fait le droit inaliénable de disposer des vies qu'il met au monde. Le mobbing est devenu l'une des principales causes d'absentéisme au travail. Les soins de santé sont le nouveau substitut de la religion, avec ses églises, ses partisans et son inquisition. Nous subissons désormais la tyrannie des mouvements Woke et LGBT qui ont réussi à renverser le bon sens de nombreuses personnes, au point où des journalistes vont systématiquement accuser ceux qui défendent un semblant de vérité d'être des «haineux cracheurs de venin». Ce mouvement d'inversion des valeurs qui affecte la société dans son ensemble, n'épargne pas les églises. Beaucoup ont adopté une théologie libérale qui se propose même de produire une nouvelle version de la Bible, expurgée de toutes ses «contradictions», afin d'accueillir chaque vue divergente, une Bible par ailleurs enrichie de l'expérience des autres religions.

«Sauve, Eternel ! car les hommes pieux s'en vont, Les fidèles disparaissent parmi les fils de l'homme. On se dit des faussetés les uns aux autres, On a sur les lèvres des choses flatteuses, On parle avec un coeur double. Que l'Eternel extermine toutes les lèvres flatteuses, La langue qui discourt avec arrogance, Ceux qui disent : Nous sommes puissants par notre langue, Nous avons nos lèvres avec nous; Qui serait notre maître ?- Parce que les malheureux sont opprimés et que les pauvres gémissent, Maintenant, dit l'Eternel, je me lève, J'apporte le salut à ceux contre qui l'on souffle. Les paroles de l'Eternel sont des paroles pures, Un argent éprouvé sur terre au creuset, Et sept fois épuré. Toi, Eternel ! tu les garderas, Tu les préserveras de cette race à jamais. Les méchants se promènent de toutes parts, Quand la bassesse règne parmi les fils de l'homme».   Psaume 12.

C'est pourquoi nous devons apprendre les principes du Royaume de Dieu maintenant et les appliquer à un niveau personnel, et ne pas attendre que le monde change, car il ne changera pas d'une manière globale ou oui il changera mais pas pour le meilleur. Ce sont des individus qui sont sauvés. Nous devrons tous nous confronter à notre Dieu tôt ou tard, et nous avons tout à gagner à en prendre l'initiative. Car le règne de Satan, c'est maintenant, et aucun de nous n'échappe totalement à son emprise. Les accro aux productions Netflix ne sont pas seuls à être sous sa coupe. La brave grand-maman qui puise ses informations dans le journal télévisé et qui regarde religieusement la chaine catholique… Si vous ne croyez pas que la Bible est la seule source de vérité en ce monde, vous êtes captif des manigances du diable. Mais «mon royaume n'est pas de ce monde» a dit Jésus. Son Royaume n'est pas applicable à ce monde par une simple mise à jour. Comme il arriva au temps de Noé, ce monde est condamné nous dit Jésus. Il va devoir subir un «grand nettoyage», un formatage, avant de pouvoir être rebâti sur des bases entièrement nouvelles. Et c'est là que la théologie de la Nouvelle Réforme Apostolique se heurte à une impossibilité. Si on se réfère au chapitre 17 du Livre de l'Apocalypse qui mentionne sept montagnes qui sont aussi sept rois, mais en réalité dix dont la plupart on été et dont deux viennent encore, on lit ce qui semble a priori nous annoncer une renaissance de l'empire romain, que beaucoup d'exégètes assimilent à la fondation de l'Europe. Cette renaissance sera suivie par un autre gouvernement qui pourrait être celui de l'Antéchrist – une période très courte mais absolument terrible. Finalement nous parvenons à cet autre règne dont il est dit qu'il n'aura pas de fin. C'est l'espérance qui porte les chrétiens : le règne du Christ sur la terre. Cependant, il n'est pas suggéré que les chrétiens vont établir ce règne en étant eux-mêmes établis dans le monde. Au contraire, la Bible suggère que les chrétiens restants et les Juifs seront combattus et vaincus durant la période de l'Antéchrist.

«Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation».   Apocalypse 13: 7, (Daniel 7: 21).

La seule espérance qui nous reste est celle de cet «enlèvement soudain», annoncé par Jésus et par les apôtres avant ou durant cette période. Car la bible dit que les croyants convertis au Christ ne sont pas destinés à subir la colère qui vient. Mais il est dit ensuite aux versets 12 à 14 de Apocalypse 17:

«Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. Ils combattront contre l'agneau, et l'agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi».

Car c'est bien l'Agneau qui vaincra les ennemis de Dieu. Mais il ne le fera qu'au moment où ils vont s'attaquer à lui d'une manière frontale. Souvenons-nous que Satan a fait une première erreur monumentale en clouant Jésus à la croix. Cette bévue lui a coûté la légitimité de la domination qu'il exerçait sur les hommes par le moyen de notre culpabilité. Il est écrit que l'Antéchrist poussera l'audace jusqu'à s’asseoir dans le temple de Dieu en se proclamant lui-même «dieu». Ce sera sa seconde erreur fatale, et c'est le signe que les anges dans le ciel attendent depuis deux mille sept cents ans, époque où fut écrite la prophétie de Daniel 11: 31, une prophétie soulignée en rouge par Jésus dans Matthieu 24: 15 et Marc 13: 14. Alors une chose inimaginable se produira : On verra descendre du ciel l'Agneau dans toute sa gloire, accompagné d'une multitude d'hommes et de femmes revêtus leurs corps glorifiés et immortels.  Dieu ne connaît pas les conventions et le politiquement correct et je serais tenté de rire intérieurement en songeant à la terreur des hommes méchants qui prennent plaisir à dénaturer sa création, et celle de leur nouvel Hitler qui, en plein couronnement, alors qu'il sera vu en direct sur toutes les télévisions du monde, signant dans cet acte odieux de présomption la victoire définitive de Satan sur le Dieu de la Création, et qui passera en une seconde de l'état de leader mondial adulé à celui d'une pincée de cendres emportées par un courant d'air, en même temps que disparaîtront en fumée toutes les machinations des méchants fomentées au cours de l'histoire. Mais ce serait faire peu de cas des millions de victimes que Satan aura faites au cours des siècles et jusque dans cette période récente.

«Alors la gloire de l'Éternel sera révélée, Et au même instant toute chair la verra; Car la bouche de l'Éternel a parlé. Une voix dit: Crie! -Et il répond: Que crierai-je? Toute chair est comme l'herbe, Et tout son éclat comme la fleur des champs. L'herbe sèche, la fleur tombe, Quand le vent de l'Éternel souffle dessus. Certainement le peuple est comme l'herbe: L'herbe sèche, la fleur tombe; Mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement.»  Ésaïe 40: 5-8.

 

Le Réveil: inutile de vouloir inverser les rôles ou renverser les priorités.

«Consolez, consolez mon peuple, Dit votre Dieu. Parlez au cœur de Jérusalem, et criez lui Que sa servitude est finie, Que son iniquité est expiée, Qu'elle a reçu de la main de l'Éternel Au double de tous ses péchés. Une voix crie: Préparez au désert le chemin de l'Éternel, Aplanissez dans les lieux arides Une route pour notre Dieu. Que toute vallée soit exhaussée, Que toute montagne et toute colline soient abaissées! Que les coteaux se changent en plaines, Et les défilés étroits en vallons! Ésaïe 40: 1-4.

Pourquoi les choses de Dieu se préparent-elles au désert, et pas dans les grandes églises établies ou sur la place publique? Pourquoi l'amour de Dieu n'est-il pas partagé à grande échelle, par le moyen de la télévision par exemple? On trouve un élément de réponse dans le chapitre 2 du livre d'Osée. Après avoir reproché à son épouse d'avoir été avec tous ses amants, après l'avoir laissée récolter les fruits de son orgueil et de ses passions déréglées, et après lui avoir tourné le dos le temps qu'elle prenne conscience de sa mauvaise conduite, Dieu la réhabilite et lui propose une rédemption complète. Mais il souhaite tester sa sincérité, et pour cela, il la conduit au désert ou en d'autres termes, il la sépare de son cercle d'amis, de son confort et de ses habitudes. Jésus a dit que nous ne devrions pas jeter nos perles devant les porcs, de peur que ceux-ci les piétinent et qu'ensuite ils nous attaquent. Pris en groupe, nous avons tendance à nous comporter comme des porcs à l'égard de la main que Dieu nous tend. Alors il nous sépare et nous entraine à l'écart afin d'avoir avec nous une conversation prolongée. Combien de temps sommes-nous disposés à lui accorder avant de retourner à nos infidélités? Jésus ne veut pas passer l'éternité avec des serviteurs, c'est à dire avec des gens religieux qui font les choses par devoir tout en pensant à leurs propres affaires. Mais il souhaite s'entourer d'amis sincères. Une personne qui m'est précieuse me rappelait récemment que je peux moi aussi facilement devenir superficiel et faire certains gestes comme de simples formalités. Si nous ne mettons pas toute notre sincérité au service de Jésus, les choses que nous ferons pour les autres n'auront pas de sens pour ces personnes. Tout ce qui n'est pas le fruit d'une conviction est péché, nous dit la Bible. Si je n'ai pas l'amour, ce que je fais pour d'autres ne me sert strictement à rien, dit Paul. Si nous n'aimons pas Dieu et notre prochain de tout notre cœur, nous retenons la chose fondamentale que notre vis-à-vis attend. Car Dieu est amour et nous sommes ses bras.

«C'est pourquoi voici, je veux l'attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur. Là, je lui donnerai ses vignes et la vallée d'Acor, comme une porte d'espérance, et là, elle chantera comme au temps de sa jeunesse, et comme au jour où elle remonta du pays d'Égypte. En ce jour-là, dit l'Éternel, tu m'appelleras: Mon mari! et tu ne m'appelleras plus: Mon maître! J'ôterai de sa bouche les noms des Baals, afin qu'on ne les mentionne plus par leurs noms. En ce jour-là, je traiterai pour eux une alliance avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre, je briserai dans le pays l'arc, l'épée et la guerre, et je les ferai reposer avec sécurité. Je serai ton fiancé pour toujours; je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde; je serai ton fiancé par la fidélité, et tu reconnaîtras l'Éternel».   Osée 2: 14-20.

 

L’Évangile est offert au monde comme une porte de sortie.

Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle: l’Évangile du salut en Jésus Christ. Ce salut est de même nature que l'arche qui sauva Noé et sa famille ainsi que les animaux de la terre d'une destruction qui surprit tous ceux qui ne s'y étaient pas préparés. Dieu nous aime et il veut nous épargner. Jésus nous dit :

«Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance.   Jean 10: 8-10

Il dit aussi: «Le royaume des cieux est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a pris et semé dans son champ. C'est la plus petite de toutes les semences; mais, quand il a poussé, il est plus grand que les légumes et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches». Les mots grecs pour «venir habiter» suggèrent un déplacement d'un lieu vers un autre. Nous aurons besoin pour un temps de ce refuge providentiel au dessus des légumes.

Le Livre de l'Apocalypse raconte en détail ce que le monde va devoir traverser lors du «jugement des dieux». Souvenons-nous de ce qui s'est passé à Babel, qui est l'ancienne Babylone, après que les hommes aient décidé de se regrouper «pour se faire un nom». De nos jours, beaucoup d'entreprises qui se disent chrétiennes sont motivées par des préoccupations tout humaines. Dieu a-t-il réellement besoins que nous lui bâtissions une maison ici sur terre? A-t-il besoin d'un œcuménisme? Les Cieux des Cieux ne peuvent le contenir et la terre est son marchepied, nous dit la Bible. Se retrouver pour adorer Dieu en esprit et en vérité est une chose bonne et nécessaire. Mais rechercher une soi-disant «Atmosphère de gloire», peut vite devenir déraisonnable et constituer une forme d’idolâtrie. Plusieurs mouvements ont été entraînés dans une quête de signes au lieu d'une quête de Vérité. Ne serait-ce pas simplement une autre forme de récupération des chrétiens dans le culte de la Reine du Ciel ? Certains servent religieusement la religion tandis que d'autres sont des adorateurs du culte. Toutes ces choses se faneront et disparaîtront sous le souffle de Dieu, et seul le fruit de sa parole restera. La terre va être entièrement passée au crible ou au van du moissonneur, nous dit Jésus. La balle sera emportée par le vent et il ne subsistera que le bon grain, qui sera engrangé. Ce jugement vise à préserver ceux qui seront cachés dans la nouvelle arche, qui est le Christ Jésus. Alors que, dans la pensée des «nouveaux apôtres», le réveil va être apporté au monde par les hommes et le retour de Jésus suivra, dans la pensée de Dieu, Dieu cherche des hommes dont le cœur est préparé et contrit afin qu'ils prennent à cœur d'avertir les autres en annonçant son plan de salut. Mais le renouveau mondial fera suite au retour de Jésus sur terre. Paul dit à Timothée:

«Pour toi, tu as suivi de près mon enseignement, ma conduite, mes résolutions, ma foi, ma douceur, ma charité, ma constance, mes persécutions, mes souffrances. A quelles souffrances n'ai-je pas été exposé à Antioche, à Icone, à Lystre? Quelles persécutions n'ai-je pas supportées? Et le Seigneur m'a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus Christ seront persécutés. Mais les homme méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les autres et égarés eux-mêmes. Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises; dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus Christ. Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre».  2 Timothée 3: 10-17

Jésus a dit à ses disciples que le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils ont crucifié le maître, peut-on légitimement penser qu'ils vont maintenant établir ses serviteurs à la tête de leurs affaires? Et s'ils les établissent, ces serviteurs seront-ils encore les serviteurs du Christ, ou seront-ils devenus les serviteurs du monde? Cette dualité n'est pas sans nous rappeler le marché proposé à Jésus lorsqu'il fut tenté par le diable au désert. Le problème de ces mouvements sectaires, et quand je dis sectaires je veux dire: déviant de la vérité, car le christianisme a débuté en étant une secte du judaïsme si on veut l'appeler ainsi, c'est qu'ils contribuent à une fausse image du christianisme et donc, de Christ lui-même et son de plan pour le monde. Or le mouvement en question cherche justement à promouvoir un christianisme différent, vivant et conquérant, intégré au monde et à la culture. Il s'adresse principalement aux jeunes. Mais quelle est la réalité? Vous connaissez les signes que Jésus a établis qui permettent de reconnaitre ceux qui lui obéissent. Or lorsque vous observez le mouvement de l'intérieur comme cela m'a été donné durant trois ans, vous vous apercevez que l'Esprit de Jésus ne s'y trouve pas davantage qu'ailleurs. Tout au plus y rencontrez-vous une conviction et un enthousiasme au dessus de la moyenne, mais qui semblent forcés. Ce climat va favoriser les démonstrations spirituelles. Les chrétiens de la nouvelle réforme apostolique disent : nous voulons recevoir plus de Dieu ! Nous voulons nous rendre à Redding dans l'église de Bill Johnson pour y recevoir une «onction spirituelle». Nous voulons être «activés» pour pouvoir faire des miracles. L'attitude est dangereuse, car elle ouvre à tous les excès.


A propos de l'expérience de Bethel : Méfions-nous des feux étrangers!   Lévitique 10:1.

Alors que dans la Bible, c'est Dieu qui nous dit : «Je veux recevoir plus de toi ! J'aimerais que tu marches réellement avec moi car alors tout ce qui est à moi sera aussi à toi». Nous n'avons pas foi en un don, en une onction, en une bénédiction, dans le manteau spirituel qui nous a été transmis par l'apôtre de notre congrégation ou que nous avons «aspiré» de la tombe d'un prédicateur défunt comme c'est la coutume de quelques-uns, mais notre foi est en Dieu. Lors de leurs réunions spéciales organisées dans l'église mère en Californie, durant lesquelles les jeunes sont sensés recevoir leur «baptême de feu», on les voit être secoués en tous sens et se comporter comme des animaux, sous l'emprise de véritable gourous. Ces manifestations spirituelles relèvent d'une dérive d'ordre démoniaque vers les esprits du New Age. L'influence s'exerce à des degrés divers dans les communautés qui revendiquent leur appartenance au mouvement, et certaines ont su garder une certaine distance vis-à-vis de ces pratiques. Mais ne faut-il pas mettre en garde les jeunes qui sont en recherche d'une authentique expérience avec le Saint-Esprit? Parmi ceux qui ont reçu cette «onction de Bethel», beaucoup se plaignent ensuite de n'être plus eux-mêmes et de n'avoir plus de repos. Les côtoyer, et les voir être en permanence secoués de spasmes et de tocs, est pitoyable. En fait, il règne une grande confusion au sein même du mouvement, mais ceux qui osent parler sont priés de s'en aller.

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Mars 2024

En relisant cette chronique mensuelle après quelques mois, je pense devoir modérer mes commentaires, notamment au sujet de l'Eglise de Bethel. Quelqu'un parlait de cette très grande église de par le nombre de jeunes qui passent par ses séminaires et par les enseignements qui y sont prodigués, et disait que dans tous les mouvements qui prenent une certaine ampleur, il y a des erreurs et des excès, et des personnes qui peut-être y apportent à un moment donné une influence qui est discutable. Mais il y a également de très belles choses qui s'y passent et de nombreux jeunes parviennent à la connaissance de l'Evangile dans ce cadre. Il ne faut pas discréditer tout un mouvement à cause de quelques erreurs, car Dieu ne rejette personne sur la base de quelques erreurs, si les choses se corrigent avec le temps. Je suis entièrement d'accord avec cette analyse.

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Dieu nous parle-t-il ?

En réalité, Dieu a déjà mis à notre disposition tout ce qui contribue à vivre un christianisme puissant. Mais nous avons besoin d'être renouvelés dans notre compréhension pour que nous saisissions quelles sont la nature et les prérogatives de cet homme nouveau que nous devons revêtir. Si nous voulons servir Dieu, nous devons le rechercher, apprendre à le connaître en lisant et en étudiant la Bible, en écoutant les bons messages et en priant. C'est nous qui entrons dans une nouvelle identité par l'obéissance à la foi. Il en va de même pour les actes de la foi. Lorsque nous sommes en Christ, c'est à dire dans cette position que le Christ nous a acquise dans le monde spirituel, alors toutes les promesses de la Bible deviennent oui et amen. Il suffit de se concentrer sur la guérison et d'appeler la réalité que nous voyons en esprit, pour l'obtenir. Là où le développement personnel et le christianisme divergent résolument, c'est évidemment la communion avec Dieu. Du reste, lorsque vous dites à une personne qui a tenté le développement personnel que le Dieu qui vous accompagne est une personne qui a des sentiments et qui vous parle, cette personne reste en général interdite. Bien sûr, Jésus ne nous parle pas souvent comme s'il était un ami, à moins que nous soyons vraiment très pote avec lui, comme Moïse ou comme Crocodile Dundee selon ses propres dires. Cependant, si nous sommes prêts à obéir à ses suggestions sans «les laisser tomber à terre», l'Esprit qui nous accompagne ne manquera pas de nous parler. C'est pourquoi Paul dit: «N'attristez pas l'Esprit». Dieu nous donne son saint Esprit et nous avons dès lors «la pensée de Christ». Cette pensée se fonde sur la parole de Dieu, que l'Esprit nous rappelle chaque fois qu'elle est applicable. D'où l'importance de la lire régulièrement, car la Bible est également le critère par lequel nous discernons si cette parole vient véritablement de Dieu. Dieu ne contredira jamais les règles qu'il a énoncées dans la Bible et si l'on regarde bien, tous les mouvements sectaires se sont fondés sur des révélations extra-bibliques. L’Esprit de Jésus est aussi l'esprit de prophétie qui s'exprime en accord à la prophétie biblique. L'esprit doit rester soumis aux prophètes et d'ailleurs, les prophètes qui sont de Dieu ne vous conduisent pas par leurs paroles mais ils confirment ce que le Seigneur vous a déjà montré ou dit.

«Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous». Jean 14 :16-18

L’Esprit de Jésus en nous, n'est pas silencieux, mais nous devons à la fois libérer cette parole et la garder soumise à l'esprit. Cet esprit nous guide, nous instruit, nous avertit, nous protège. Il édifie.

«Recherchez la charité. Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie. … Celui qui prophétise, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console». 1 Corinthiens 14:13

«Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communication du Saint-Esprit soient avec vous tous».  2 Corinthiens 2 :13

En réalité Dieu a mille et unes façons de nous parler. Il nous prépare par des rêves, par les interactions que nous avons avec d'autres. Il peut se servir de tout ce qu'il y a dans le monde et autour de nous pour nous communiquer sa pensée, même le journal télévisé, pour autant que nous puissions interpréter les choses de la bonne manière car le diable fait pareil.

 

Ne nous contentons pas d'un évangile frelaté.

«Il donne de la force à celui qui est fatigué, Et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. Les adolescents se fatiguent et se lassent, Et les jeunes hommes chancellent; Mais ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point».  Ésaïe 40: 29-31.

Le New Age justement. Ces choses sont-elles réellement nouvelles comme leur nom le suggère? Si vous parlez de guérison ou de spiritualité avec des personnes «ouvertes», vous serez bien accueilli, du moins au début. Tout le monde ou presque s'intéresse à la santé holistique, au bien-être et au développement personnel, et donc à Dieu. Mais si vous avez fait une authentique expérience, vous comprendrez que le mot Dieu n'a pas le même sens pour tout le monde. Dieu en tant qu'énergie vitale, oui ! Dieu en tant que beauté, paix et sérénité, absolument ! Dieu en tant que pouvoir de notre volonté et projection de notre pensée positive, certainement puisque c'est la base du développement personnel. Dieu en tant qu'entité protectrice, Notre-Dame de Lourdes, de Fátima, de Guadalupe, Notre-Dame du Perpétuel Secours, Vierge noire ou blanche, d'ici ou d'ailleurs, pourquoi pas ! Tout ce qui participe à un environnement bienveillant sans exiger de notre part une adhésion totale et une conversion, est un apport bienvenu. Il y a un mot pour décrire cette synergie de sources et de moyens : le syncrétisme. Il s'agit d'un rassemblement de doctrines disparates survenant dans le cadre de la religion ou de l'ésotérisme. Le syncrétisme est le résultat de l'intégration des pressions de l'environnement sur la doctrine initiale. En gros, c'est permettre que toutes les influences s'intègrent afin de faire plaisir à chacun.

Et c'est précisément ce qui s'est passé au Ve siècle, lorsque, sous la pression d'un certain nombre de fidèles par ailleurs adorateurs de Cybèle et d'Isis, le catholicisme a intégré le culte de la Vierge, et ce culte est rapidement devenu un aspect fondamental et incontournable du catholicisme. Le culte marial a désormais supplanté la connaissance du Christ dans l'esprit de très nombreux fidèles. D'où proviennent les erreurs et les scandales? Les catholiques ne lisent pas la Bible mais ils s'en remettent aux décisions de leur clergé. S'ils lisaient les Écritures, ils sauraient ce que Dieu – ce que Jésus –, pense du syncrétisme, et ils sauraient également où le culte de la Vierge puise ses origines. Ils sauraient que Satan se déguise en ange de lumière pour aborder des personnes simples et leur transmettre une semence qui une fois enfouie dans le terreau de l'ignorance des gens du peuple, va produire un arbre indéracinable. Ils sauraient que Satan fait des miracles, et ils sauraient que l'Antéchrist, dont le règne vient, fera de très grands prodiges par la puissance de Satan, pour captiver son audience.

Jésus a-t-il dit que son Évangile serait prêché jusqu'aux extrémités de la terre et «qu'alors son règne sera manifeste» ? Nous a-t-il demandé d'intégrer toutes les cultures et religions du monde à sa doctrine pour parvenir au règne de Dieu sur la terre ? Les méchants vont-ils avoir une soudaine illumination et vont-ils faire allégeance à Dieu ? Le diable lui-même deviendra-t-il le principal ministre de Jésus Christ ? Vous voyez jusqu'où l'on doit pousser ce raisonnement. Car en réalité, ce n'est pas du tout ce que Dieu envisage pour le monde. Dans l’Évangile, je lis plutôt qu'il est écrit : «Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin». Il dit ailleurs que «Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la condamneront, parce qu'ils se repentirent à la prédication de Jonas; et voici, il y a ici plus que Jonas». Ce que Jésus veut dire par là, c'est que lorsque toutes les nations et les peuples du monde auront pu entendre le message de l’Évangile, en ayant ainsi eu la possibilité d'accepter le Christ sauveur ou de le rejeter, alors un jugement équitable pourra prendre place. Le jugement de ce monde, c'est le jugement des nations, eu égard à leur position par rapport à l'amour du prochain, et c'est la fin du système ou du «cosmos» gouverné par Satan, qui pour l'instant reste par la volonté des peuples, le «prince de ce monde de ténèbres».

Ce que prêchent le pape d'une part, et ces nouveaux apôtres évangéliques d'une autre façon, est un message très différent. La pensée de Jésus aurait-elle évolué depuis le temps où il enseignait les foules et aurions-nous reçu de nouvelles informations qui rendent la Bible et l'enseignement des apôtres obsolètes? Ou sommes-nous en proie à des esprits séducteurs qui en voulant faire dévier l’Évangile de son axe qui est la croix, cherchent à lui faire manquer sa cible? L'entreprise ne serait pas nouvelle, puisque cette tactique a été utilisée à mainte reprise et avec succès par le passé.

Pourquoi nous avons tout avantage à vouloir écouter Dieu nous parler.

«J’entends un langage que je ne connaissais pas : «J'ai déchargé son épaule du fardeau, Et ses mains ont lâché la corbeille. Tu as crié dans la détresse, et je t'ai délivré; Je t'ai répondu dans la retraite du tonnerre; Je t'ai éprouvé près des eaux de Meriba. Pause. Écoute, mon peuple! et je t'avertirai; Israël, puisses-tu m'écouter! Qu'il n'y ait au milieu de toi point de dieu étranger! Ne te prosterne pas devant des dieux étrangers! Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait monter du pays d'Égypte; Ouvre ta bouche, et je la remplirai. Mais mon peuple n'a point écouté ma voix, Israël ne m'a point obéi. Alors je les ai livrés aux penchants de leur cœur, Et ils ont suivi leurs propres conseils. Oh! si mon peuple m'écoutait, Si Israël marchait dans mes voies! En un instant je confondrais leurs ennemis, Je tournerais ma main contre leurs adversaires; Ceux qui haïssent l'Éternel le flatteraient, Et le bonheur d'Israël durerait toujours; Je le nourrirais du meilleur froment, Et je le rassasierais du miel du rocher».   Psaume 81.

Le grand malheur, qui semble être la fatalité d'Israël mais aussi celle des chrétiens, c'est que nous n'écoutons pas Dieu nous parler dans la Bible. Nous préférons nous tourner vers d'autres voix, des voix sorties de nulle part, pour entendre des fables et des inventions – une propension qui ne date pas d'hier puisque Ève déjà en fit la démonstration dans le jardin d’Éden. Dieu en a le cœur réellement malade, et on le comprend. Pourquoi notre Dieu s'avère-t-il être un Dieu jaloux de notre obéissance et en réalité, un Dieu exclusif ? Ne peut-il y avoir plusieurs chemins menant vers lui, plusieurs approches et plusieurs christs ? En observant la société et les gens autour de moi, du moins ceux qui mentionnent le mot Dieu dans leurs échanges, il me vient un mot à l'esprit: inconséquence. Le dictionnaire des synonymes le définit comme : absurdité, confusion, contradiction, déraison, fantaisie, ignorance, illogisme, imprudence, inattention, incohérence, inconscience, irréflexion, légèreté. L'attitude de la plupart des gens face à Dieu est malheureusement caractérisée par cette inconséquence, et si je pousse un tant soit peu le raisonnement, je dois bien admettre qu'a partir d'un certain niveau le terme s'applique également à mon attitude à l'égard de ce que je crois, donc ne craignez pas : nous sommes en bonne compagnie. Mais pourquoi nous comportons-nous à l'égard de Dieu d'une manière inconséquente, et quelles pourraient être pour nous les conséquences de notre imprudence et je dirais peut-être : de notre manque d'amour et de passion pour notre Créateur? Pourquoi Dieu reste-t-il dans l'esprit de la plupart des gens, un maître dur et exigeant? N'est-ce pas parce que nous sommes tiraillés entre notre consécration à Dieu et notre attirance pour les choses du monde?

Savez-vous seulement, qui vous êtes?

Nous ne réalisons pas toujours que nous sommes l'enjeu d'une lutte acharnée. Ce monde est extraordinaire d'une certaine façon, et il a de quoi nous fasciner. Et si Dieu nous demande de ne pas aimer les choses qui sont dans le monde, c'est pour que nous ne nous comportions plus comme les otages consentants d'un gouvernement spirituel séditieux et illégitime, qui pour se protéger du jugement de Dieu, nous utilise comme un bouclier humain. Tout l'enseignement de la Bible repose sur ceci : nous révéler notre véritable identité, qui n'est pas a priori celle d'un homme ou d'une femme, d'un Américain, Suisse, Français, Indien ou Africain, ni celle d'un entrepreneur ou d'un simple travailleur. Notre identité n'est pas non plus celle d'un catholique ou d'un évangélique, ni même celle d'un chrétien! L'identité dans laquelle Dieu nous situe est celle de Fils de Dieu, et ce quels que soient notre genre et nos origines sociales, religieuse ou culturelle. Parfois les chrétiens évangéliques, et donc de la Nouvelle alliance, veulent se fonder sur des notions de l'Ancien. Et je ne parle même pas de ceux qui se promènent encore avec des chars tirés par des chevaux. Non, je parle de ceux qui prétendent avoir un ou deux apôtres d'avance sur les autres. Ils parlent des cinq ministères comme s'il s'agissait de positions dans l'église. C'est un retour en arrière vers le clergé et la papauté. En réalité il s'agit de dons partagés et accessibles à tous. Dieu met à la disposition de chacun, tout l'héritage apporté par Jésus Christ. «Si vous croyez en moi, vous ferez aussi les choses que je fais et vous en ferez même de plus grandes, parce que je vais au Père», a dit Jésus à tous ses disciples. En d'autres termes : vous guérirez les malades, vous chasserez les démons et restaurerez les gens dans leur intégrité. En les aimant de tout votre cœur, vous ferez pour les autres tout ce que vous aimeriez que l'on fasse pour vous, car c'est à cela que se résument la loi et tout ce qu'ont apporté les prophètes. Et vous supporterez que l'on vous remercie en vous persécutant, parce que vous êtes désormais les fils de Dieu, et ce qui vous attend est sans commune mesure avec les souffrances de cette vie. Et pour y parvenir, Jésus nous enseigne comment nous dégager de cette emprise héritée du monde et comment nous aligner à son Esprit, pour aussi que le jour venu, nous ne périssions pas avec ceux que Dieu va juger, c'est à dire les esprits méchants dans le monde céleste, mais que nous soyons instantanément transportés dans la réalité du Royaume de Jésus, parce que nous aurons reçu sa vérité et que nous lui appartiendrons.

 

On retrouve dans la personne de Jésus, deux aspects très différents mais complémentaires.

«L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur». Luc 4: 18-19

Ces paroles du livre d’Ésaïe furent reprises pour son compte par Jésus lorsqu'il enseignait un jour de sabbat dans la synagogue de Nazareth, la ville qui l'avait vu grandir. Les gens furent tout d'abord dans l'admiration de ses paroles. Mais ensuite, Jésus commença à les mettre en garde sur le fait qu'aucun prophète n'est bien reçu dans sa patrie. Il leur dit en substance que tout ce qu'ils entendent et voient les charge d'une responsabilité et qu'ils auront à en rendre compte. Alors ils se mirent tous très en colère et le chassèrent de la ville. «Pour qui se prend-il?». Jésus est le bon berger qui a un cœur pour son peuple, c'est pourquoi Dieu l'a également établi pour être le juge des nations et de tous les hommes de la terre. Lorsque, jeune chrétien, j'ai commencé à lire les Évangiles et la Bible, j'ai été surpris par l'animosité qui règne à l'égard de Jésus, un fils de Dieu qui défend nos intérêts en tant qu'hommes souverains. Et contrairement à ce qu'on m'avait enseigné au catéchisme catholique, ce n'étaient pas les occupants romains qui le détestaient. Ils l'auraient respecté, comme le montrent ce centenier qui vint le prier de guérir son serviteur, et même Pilate. Non, les pires ennemis de Jésus et plus tard de ses disciples, étaient leurs coreligionnaires non convertis. Comment peut-on expliquer cette haine viscérale, sinon par le fait que les uns sont habités par l'esprit de Dieu, et les autres par l'esprit du monde c'est à dire du diable? Le diable sait que son jugement approche et il enrage lorsqu'il se sent perdre du terrain. Les guerres de religion ont fait des millions de victimes seulement parmi les chrétiens, pour des motifs similaires. Notre 21e siècle sera caractérisé par une nouvelle extermination: celle des saints de Dieu. Désormais, le diable n'a plus besoin d'élever une religion contre ses dissidents, car l'information est déjà passée au sein de la société élargie. Par un magistral tour de passe-passe, les chrétiens sont désormais les haineux, les rétrogrades, les réfractaires au changement des mentalités et à la grande fête globaliste. Jésus s'est laissé crucifier car Dieu l'a voulu ainsi, et sa victoire n'en a été que plus éclatante. Les chrétiens vont mourir en martyrs pour certains, les Juifs également. Et lorsque les forces du mal penseront les avoir vaincus, l'impensable va se produire.

«O Sion, messagère d’une bonne nouvelle, gravis une haute montagne ! Crie avec force, Jérusalem, messagère d’une bonne nouvelle ! Oui, crie sans crainte, annonce aux villes de Juda : « Voici votre Dieu vient ! » Voici l’Éternel, le Seigneur ; il vient avec puissance et son bras lui assure la souveraineté. Voici : ses récompenses sont avec lui, et le fruit de son œuvre le précède. Comme un berger, il paîtra son troupeau et il rassemblera les agneaux dans ses bras. Sur son sein, il les porte et conduit doucement les brebis qui allaitent».   Ésaïe 40: 9-11.

Dans le Livre de l'Apocalypse au chapitre 22, Jésus s'attribue les paroles d'Isaïe 40, nous révélant ainsi son identité divine.

«Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son œuvre. Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin».

Savez-vous qui est le rival du Christ?

Si nous avions encore quelque doute sur la divinité de Jésus et sur ses intentions, nous voilà désormais fixés. On est aux antipodes de l'image du petit Jésus né dans une crèche, représenté dans les bras de sa mère. Une image qui, il est important de le souligner, ne s'inspire pas de la Bible mais est une résurgence de la religion babylonienne. Tammuz, qui est né un 25 décembre selon la tradition – le 25 décembre ayant été désigné par l'église catholique pour être la date fictive de la naissance du Christ afin de christianiser une fête romaine préexistante, celle du Soleil invaincu –, Tammuz donc, qui était représenté dans les bras de Sémiramis, celle qu'on a appelée jadis «la mère de dieu» car de son union avec Koush, un descendant maudit de Noé, naîtra l'enfant du miracle : Nimrod, «le puissant», le père spirituel des seigneurs de guerre et des assassins de la terre, une figure mi homme mi dieu qui sera prochainement manifestée tout à nouveau dans la personne de l'antéchrist, dont il est écrit qu'il sera animé par l'esprit du diable lui-même. Le fils de la Reine su Ciel est un meurtrier. Songez aux millions de chrétiens sincères que des soi-disant chrétiens ont mis à mort au cours des persécutions et des guerres de religion, parce qu'ils avaient refusé de faire allégeance à la Reine du Ciel et à son système politique. Pensez aussi à Ismaël, fils de la servante égyptienne Agar qui représente le culte d'Isis, et qui est devenu l'ennemi viscéral d'Isaac et de ses descendants. Sémiramis incarne donc cette déesse mère, la Reine du ciel qu'on prétend être vierge et qui est vénérée depuis des temps anciens par les peuples que Moïse et Josué durent détruire car ils avaient des mœurs abominables. Elle est l'Astarté qui régulièrement fit chuter les hébreux dans une vénération qui leur apporta la défaite contre leurs ennemis, la maladie et la mort. Elle est connue partout dans le monde et sous des noms divers qui sont autant de facettes de cet esprit rebelle dont l'origine remonte aux fondements du monde: Ishtar, Cybèle, Déméter, Vénus, Aphrodite, Diane et bien d'autres. On a dit que pour qu'une nation prospère, elle devra lui faire allégeance. Aujourd'hui, on dit la même chose à propos de la Vierge Marie et l'analogie n'est pas fortuite. Souvenez-vous de ce que le diable a dit à Jésus dans le désert : «Toutes les nations du monde se sont données à moi et je te donnerai ta part si, prosterné devant moi, tu m'adores». En réalité, ce culte apporte la malédiction sur les pays qui l'ont adopté : pauvreté, manque d'éducation, sorcellerie et préjugés moraux contre les femmes et les handicapés, esclavage et sacrifices d'enfants. Vous êtes-vous demandé pourquoi certains prêtres catholiques commettent des abus infâmes sur des enfants ? Ces hommes n’en sont pas toujours conscients, mais la souillure rituelle fait partie intégrante de ce culte de la Reine du Ciel. Dans les temples grecs se pratiquait une prostitution rituelle. Les Cananéens avaient des mœurs qui feraient rougir les membres de la communauté LGBT. Anaisa Pye, Mami Wata, Pachamama – vous les nommez – les informations qui nous parviennent sont filtrées, mais ce qui se passe dans la réalité de notre époque est inimaginable. Des personnes riches et très influentes utilisent des endroits comme Haïti où le rite vaudou est pratiqué, pour vendre leurs âmes au diable en échange de certains avantages, et ils le font au moyen d'horribles sacrifices d'enfants. La vraie mère de Jésus doit avoir le cœur transpercé en voyant son fils encore cloué sur cette croix dans beaucoup d’églises chrétiennes, et comment sa propre identité a été usurpée pour conduire d'innombrables gens pauvres d’esprit dans une direction diamétralement opposée à celle de leur salut. Celle qui se cache derrière la figure innocente de Myriam n'est autre que la redoutable Lilith, l’Ishtar des Babyloniens ou l'Astarté des Cananéens, et c'est en fait le diable ou Lucifer.


La Vierge nous offre son visage pur et souffrant. C'est là encore une façade derrière laquelle on retrouve Cybèle, la déesse mère des dieux. La Bible, dans le Livre de l'Apocalypse, décrit ce personnage dans sa globalité comme la mère des idolâtres et des choses détestables de la terre. Dans Apocalypse 2, elle est aussi l'esprit de Jézabel, toléré dans l'église de Thyatire. Jésus ne cache pas que ceux qui se livrent à son culte subiront un surcroît de souffrances, et dépériront avec leurs enfants. Et s'ils ne se repentent pas, ils disparaîtront dans le lac de feu qui est réservé à celle qu'ils auront prise pour guide en lieu et place du Christ. Car voyez-vous, si le Christ nous est promis comme l'époux de l'humanité nouvelle, la reine du ciel n'est en revanche qu'une sinistre mystificatrice. Elle n'est autre que Lilith, l'épouse déchue qui nous est proposée par Satan. D'ailleurs, si vous regardez cette représentation – celle-ci est située dans la chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse de Paris mais il y a des milliers de représentations de ce type de par le monde –, vous comprendrez aisément, en observant la relation qui existe entre le petit Christ encore attaché à la croix et donc rendu impuissant, et cette Reine du Ciel magnifiée qui domine et remplit les cieux, quelle est la nature de la victoire qui est revendiquée par le catholicisme.

A qui voulez-vous comparer Dieu? Et quelle image ferez-vous son égale? C'est un ouvrier qui fond l'idole, Et c'est un orfèvre qui la couvre d'or, Et y soude des chaînettes d'argent. Celui que la pauvreté oblige à donner peu Choisit un bois qui résiste à la vermoulure; Il se procure un ouvrier capable, Pour faire une idole qui ne branle pas. Ne le savez-vous pas? ne l'avez-vous pas appris? Ne vous l'a-t-on pas fait connaître dès le commencement? N'avez-vous jamais réfléchi à la fondation de la terre? C'est lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, Et ceux qui l'habitent sont comme des sauterelles; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure.  Ésaïe 40: 18-22.

Un aspect effroyable de la cérémonie catholique, et mal compris par les catholiques eux-mêmes, est le sacrifice de Jésus, que le prêtre offre tout à nouveau pendant la messe, à Dieu, mais en réalité à la Mère des dieux : la Reine du Ciel. Il y aurait aussi tout un chapitre à écrire sur l'Eucharistie et comment le sens de notre communion avec le Christ a été détourné vers la transsubstantiation de l'Egypte ancienne. Ce détournement des religions, car aucune n'est indemne, est un problème de société majeur qui touche de nombreuses personnes, des personnes sincères qui par ailleurs aiment leurs enfants et leur prochain. Comment peuvent-ils savoir que la vénération de la Vierge Marie les conduira subrepticement à la vénération de Satan ? Certes, ils voient leurs enfants qu'ils ont consacrés à la Vierge à travers un rite, devenir des malades psychiatriques. Mais comment vont-ils faire le lien si personne ne leur dit cette relation de cause à effet ? Nous ne pouvons pas continuer à fermer les yeux sur les pratiques occultes qui ont cours au sein même de la religion chrétienne. L'Église catholique ne peut pas revenir en arrière. Les politiciens n’interviendront pas parce que l’ensemble de l’arène politique est imprégné de cette corruption et que le remède qu’ils apporteraient serait pire que le mal et affecterait tous les chrétiens. Le salut est donc une initiative individuelle.

Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous? Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant: Sauvez-vous de cette génération perverse. Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes. Actes 2: 36-41.

Un jugement vient sur le monde, pour notre délivrance.

Jésus naîtra dans des conditions très précaires et à une date qui reste non identifiée à ce jour, et ce n'est pas un accident, comme nous restera inconnue l'heure de son retour jusqu'à ce que nous y soyons confrontés. Car Jésus est un roi libérateur et ce qui l'entoure fait partie d'un plan stratégique qui ne peut être dévoilé. Jésus ne savait pas la date de son retour tant qu'il était sur terre, ni non plus les anges, mais le Père seul. Son plan ne tient aucun compte des spéculations des hommes, afin que le retour de Jésus, selon ses propres dires, nous surprenne comme il surprendra ses ennemis en les clouant littéralement au sol. Mais si vous avez prêté attention à ce qui est mentionné un peu plus haut, vous savez maintenant en relation à quels événements se situera le retour du Christ. La gloire de son retour en tant que souverain du monde sera sans commune mesure avec la discrétion de sa naissance, et son règne sera sans comparaison avec son humble ministère de semeur de vérité.

«C'est lui qui réduit les princes au néant, Et qui fait des juges de la terre une vanité; Ils ne sont pas même plantés, pas même semés, Leur tronc n'a pas même de racine en terre: Il souffle sur eux, et ils se dessèchent, Et un tourbillon les emporte comme le chaume». Ésaïe 40: 23-24.

Jésus en a le pouvoir, et il va tout changer d'un souffle de sa bouche. Il faut encore que l'homme mette le comble à sa révolte en plaçant à sa tête le nouveau Nimrod, celui qu'on appelle l'Antéchrist, le faux christ qui tire sa puissance du prince de l'abîme – Abaddon ou Apollyon (Apocalypse 9: 11), car il faut que l'humanité récolte les fruits de sa rébellion. Puis ce sera la fin. Si Dieu permet et patiente, ce n'est pas par faiblesse ou par méchanceté, et c'est encore moins pour se donner le temps de changer d'idée et d'admettre que finalement, le péché peut avoir ses charmes, comme certains semblent l'attendre. «L'herbe sèche, la fleur tombe; Mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement» nous est-il rappelé dans Ésaïe 40:8. L'homme disparaîtra bien avant que Dieu ne change d'idée, car il n'en changera pas. La Bible est la parole de Dieu immuable, et c'est d'ailleurs le prochain objectif des forces du mal, de la discréditer et de tenter de la faire disparaître. Déjà, plus personne ne lit la Bible car plus personne ne la comprend, tant nous sommes en proie à l'esprit du monde, imprégnés des fausses conceptions qui circulent dans notre société et même dans la religion. Mais si Dieu patiente, c'est au contraire pour nous donner l'opportunité de prendre conscience des enjeux, de nous repentir de notre rébellion acquise au fil des générations et de changer de camp, pendant qu'il en est temps, afin que nous puissions être unis à notre véritable Créateur, celui qui nous aime au point d'avoir donné sa vie pour nous. Car Dieu nous aime comme un père, et l'endroit qu'il a préparé pour les anges rebelles, pour Satan et pour leurs adorateurs – et d'ailleurs pour toute la cohorte des esprits qui n'ont semé que le mensonge et le malheur dans la vie des hommes dont fait partie cet esprit qui se fait appeler la «mère de dieu», qui n'a fait qu'usurper l'identité de la mère de Jésus afin de nous détourner de la gloire de Jésus et de la puissance qu'il souhaite nous communiquer – ce lieu n'est vraiment pas un lieu où il se plaira à voir ses enfants disparaître, même les plus désobéissants.

«Qui a sondé l'esprit de l'Éternel, Et qui l'a éclairé de ses conseils? Avec qui a-t-il délibéré pour en recevoir de l'instruction? Qui lui a appris le sentier de la justice? Qui lui a enseigné la sagesse, Et fait connaître le chemin de l'intelligence? Voici, les nations sont comme une goutte d'un seau, Elles sont comme de la poussière sur une balance; Voici, les îles sont comme une fine poussière qui s'envole. Le Liban ne suffit pas pour le feu, Et ses animaux ne suffisent pas pour l'holocauste. Toutes les nations sont devant lui comme un rien, Elles ne sont pour lui que néant et vanité».  Ésaïe 40: 13-17.

Aujourd'hui, chacun se demande si le monde géopolitique est encore crédible. Nos dirigeants se livrent à une foire d'empoigne qui ne fait que montrer leur faiblesse et leur corruption. Pendant ce temps, des franc-tireurs font des démonstrations de force en brandissant les armes nucléaires dont ils se sont emparés. Nous avons sans doute les dirigeants que nous méritons. Notre culture s'est délitée et elle ne protège plus les faibles et les gens droits. Chaque jour, des lois sont votées, visant à déposséder les gens pauvres, ou à faire taire les gens qui défendent encore quelques valeurs, quand ce n'est pas à faire mourir des enfants. Un fait marquant de notre époque, ce sont les violences qui sont faites aux enfants. Le satanisme s'est infiltré partout et les prend désormais pour cible. Des personnalités ambiguës veulent nous faire croire que l'homme s'est fait tout seul et qu'il est maître de tout et jusqu'au libre choix de son identité sexuelle, une tragédie humaine favorisée par cet environnement artificiel des villes dans lequel trop d'enfants doivent grandir en étant soumis à l'image, peut-être cette “image de la bête qui parle” mentionnée dans le livre de l'Apocalypse. Nous n'avons aucun mal à comprendre que la télévision et les petits écrans nous fascinent au point de rendre notre conditionnement et surtout celui de nos enfants, inéluctable. Les nouveaux héros promeuvent ces déviances et martèlent le fait que la vie humaine nous appartient, pendant que d'autres soutiennent qu'avant la naissance et même après, elle n'a aucune valeur et que nous pouvons en disposer. Bien sûr, toute vie est sacrée et nous n'allons pas nourrir des haines à l'encontre de ceux qui ont ces pratiques que nous désapprouvons, puisque Jésus est mort pour nous réconcilier, au Père premièrement, et à tous nos frères. De même que Jésus a renoncé à sa vie et s'est sacrifié, nous vaincrons le mal en faisant le bien et en aimant. Mais il ne faut pas se voiler la face sur ce qui va arriver. Dieu va devoir se montrer redoutable envers ceux qui persistent dans leur révolte en méprisant son don et son pardon.

Alors, tant qu'il restera en eux un souffle de vie, espérons de bonnes choses et un changement dans leur cœur. En réalité, ces déviances sont les résurgences des esprits du paganisme, avides du sang des enfants. Ce sont ces choses abominables que les Cananéens pratiquaient avant que Josué les passe par le fil de l'épée. Car tout ceci nous affaiblit considérablement. Des idéologies ont infiltré notre système éducatif et ont renversé notre sens des valeurs. Des nations qui n'ont pas de sentiments sont désormais sur le point de s'emparer de nos nations à la faveur de notre déchéance morale. L'avenir qui se dessine devant nous et devant nos enfants aurait réellement de quoi nous effrayer, encore faut-il pour cela que nous ouvrions les yeux. Bientôt nos sacro-saintes préoccupations qui concernent les énergies renouvelables et celles qui sont liées au réchauffement climatique et à sa cohorte de conséquences, pourraient nous paraître bien dérisoires. L'ennemi, c'est la déliquescence morale de nos nations, à l'égard desquelles le mot “chrétiennes” n'est déjà qu'un pâle souvenir entaché d'abus d'enfants et de crimes contre l'humanité au nom de Dieu. Notre culture pense s'en est affranchie, cependant le monde s'est simplement dispersé dans la fascination d'une multitude de faux dieux, tous plus cruels les uns que les autres. Nous sommes en très mauvaise posture et ceux qui s'imaginent atteindre une forme de liberté par le rejet des valeurs et des structures, auront à peine le temps de se rendre compte de leur méprise avant d'être engloutis dans la débâcle du monde. Car notre monde est bien arrivé à son terme puisqu'à l'échelle de notre histoire, il est pour ainsi dire minuit moins une.

«Comme un père a compassion de ses enfants, L’Éternel a compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes poussière. L'homme! ses jours sont comme l'herbe, Il fleurit comme la fleur des champs. Lorsqu'un vent passe sur elle, elle n'est plus, Et le lieu qu'elle occupait ne la reconnaît plus. Mais la bonté de l'Éternel dure à jamais pour ceux qui le craignent, Et sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants, Pour ceux qui gardent son alliance, Et se souviennent de ses commandements afin de les accomplir.»   Psaume 103.

 

 


La plupart des chrétiens ignorent CECI à propos de Babylone

Martyn Iles présente Living in Babylon, une émission sur la réalité d'être chrétien dans une société anti-Dieu. Answers in Genesis est un ministère apologétique (de défense du christianisme) dédié à permettre aux chrétiens de défendre leur foi et de proclamer efficacement la bonne nouvelle de Jésus-Christ. (Activer les sous-titres et la traduction en français)



Amir Tsarfati : Tenez bon comme David

Quand une crise survient, qui les lâches vont-ils blâmer? Pas les faiseurs de problèmes, mais ceux qui s'y opposent. C'est ce qui se passe actuellement en politique, dans l'église et dans le monde.
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Guérison – Curry Blake Afrique du Sud, juin 2023

Etant moi-même une personne pratique, je suis naturellement attiré par les enseignements bibliques réalistes, pratiques et prometteurs. Quand il s'agit de marcher avec Dieu dans une nouvelle identité et de rechercher la guérison pour soi et pour les autres, je n'ai rien entendu de mieux que les enseignements de Curry Blake, qui résistent à l'épreuve du temps.
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Jésus m'a dit 2 mots au Ciel qui m'ont brisé

Les déceptions dans la vie peuvent littéralement vous tuer si vous n'êtes pas préparé. C'est ce qui est arrivé à Randy Kay. Il est mort, mais Jésus l'a rencontré de l'autre côté. Ce que Jésus lui a montré qu'il fait avec nos larmes, l'a brisé. Qu'est-ce que c'était? Vous pouvez le demander à Randy si vous le rencontrez sur une plage de San Diego, mais vous pouvez aussi simplement écouter son message.
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Kevin Zadai - Ce que Jésus m'a dit sur la justice m'a brisé

Kevin Zadai partage ce que Jésus lui a dit au Ciel sur la justice et le fait d'être juste. Notre attitude envers Dieu détermine une grande partie de ce dont notre vie est faite. (Activer les sous-titres et la traduction en français)



Lauren Daigle's Sincere Testimony

De quoi rêviez-vous étant enfant ? Lauren Daigle partage son témoignage et ce qu'elle a vécu avec sa vision reçue de Dieu. Elle nous dit que Dieu est le restaurateur des rêves brisés.
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"Quel est le sens de la vie?" – Richard a rencontré Dieu dans une expérience hors de son corps.

Un homme non religieux meurt et rencontre Dieu pendant l'opération, lui demande « Quel est le sens de la vie ? » La réponse l'a ému et m'a également ému lorsque je l'ai entendue, car, c'est une chose que l'on a tendance à l'oublier quand on est pris dans les combats de la vie… La rencontre qu'il a faite ce 16 août 2005 a changé sa vie à jamais.
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Exposer la SORCELLERIE avec Jenny Weaver

Comment une jeune fille chrétienne peut-elle s'ouvrir au démoniaque en écoutant de la musique et en regardant certains films, devenir ensuite une sorcière et une trafiquante de drogue, finir en prison, ramener tous ses démons à l'église et diriger la louange, et enfin être libérée et devenir une diseuse de vérité capable d'aider de nombreux jeunes qui sont passés par là? Un témoignage incroyable.
Aussi: EXPOSER LA SORCELLERIE DANS L'ÉGLISE.
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Faites ceci pour rester en feu pour Dieu !

Comment voir plus de Dieu dans nos vies ? Simplement en nous rapprochant de lui. Et pour ce faire, nous avons besoin de périodes de jeûne afin de controler nos désirs et nos distractions. Le jeûne ne nous rendra pas plus dignes, mais il nous aidera certainement à nous concentrer. Nous ne vivrons dans le feu que dans la mesure de notre capacité à surmonter les excuses de la chair.
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Momentum Breakers : Rêves, visions et attentes irréalistes - Kevin Zadai

Il y a des années, Kevin Zadai est mort et est allé au ciel. Le Seigneur Jésus lui a montré un certain nombre de choses, puis il l'a renvoyé. Cet homme a eu des visions extraordinaires et il a une compréhension étonnante de certains aspects des choses de Dieu, un peu comme les premiers disciples de Jésus. Il y a tellement plus que nous pouvons vivre que simplement jouer à l'église. Pourtant, dans cet enseignement, il nous rappelle qu'il est de la plus haute importance de rester alignés à la Parole de Dieu, celle qui est dans la Bible. Un enseignement très pertinent pour notre époque où des tendances portées par certains mouvements tendent à nous éloigner de la vérité. (Activer les sous-titres et la traduction en français)

 


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La Pensée du Mois — Juin 2023

 

"Une tape dans le dos est à six pouces d'un coup de pied au derrière." —Geri Halliwell.
Les vrais amis, non seulement vous aideront à vous affirmer, mais ils feront aussi ce qu'il faut pour que vous grandissiez et progressiez.

Un printemps pluvieux, venteux et froid, et un été qui tarde à se manifester – nous sommes plusieurs à nous plaindre de ce retard dans l'arrivée du beau temps. C'est comme si parfois, le temps était suspendu. Pourtant il faut accepter que le “temps prenne son temps”. Dieu sait mieux que quiconque qu'il est nécessaire de reconstituer les réserves d'eau avant les chaleurs de l'été. Il faut aussi que les plantes aient pu s'enraciner en profondeur avant qu'arrive du temps plus sec.

Les prophètes de l'ancien testament étaient souvent haïs de leurs contemporains, même et surtout de ceux qui se considéraient comme des piliers de la société et du système religieux. Car de quel droit venaient-ils troubler leur petite fête par les avertissements qu'ils leur communiquaient et qui soulevaient quelques-unes de leurs lacunes et les empêchaient de tourner en rond ? Jésus n'a pas fait exception à cette détestation, et je soupçonne que les choses que je transmets ne feront pas toutes l'unanimité. En parlant avec d'autres chrétiens, je m'aperçois que beaucoup s'attendent à un réveil imminent… (Cliquez pour lire la suite).

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Et les gens qui n'ont pas cette espérance disent malgré tout souhaiter un changement radical dans la société. Certains sont prêts à se rallier à un mouvement de sape et de nivellement des valeurs traditionnellement reconnues, qui permettra selon eux de reconstruire une société plus juste et plus équitable. Mais nous savons historiquement que les révolutions, quand bien même elles furent portées par de belles utopies, se sont enlisées dans l'anarchie et le chaos si bien qu'elles furent immédiatement placées sous le contrôle impitoyable de régimes totalitaire. Si vous extirpez simplement ce qui a trait à Dieu et à la religion, vous obtenez une société égotiste dans laquelle chacun devient solitaire et non pas solidaire, et étranger au bien commun et aux autres.

La Bible annonce des temps comme ceux-ci. Certes, elle nous annonce, et c'est heureux, le renouvellement de la face de la Terre en lien avec un changement de gouvernement moral – et même, une ère de paix et de prospérité comme la terre n'en a pas connue auparavant. Mais avant cela, le monde va connaître durant une très courte période à l'échelle de l'histoire, une détresse sans précédent. Car il faut malheureusement que l'homme aille jusqu'au bout de cette révolte contre Dieu dans laquelle les forces du chaos l’entraînent. Beaucoup de gens de bien s'imaginent que le monde évolue vers du meilleur et qu'il parviendra à une certaine paix au travers d'une sagesse universelle puisée dans les différentes cultures et religions. Les Catholiques pensent qu'en élevant la notion de fraternité, ils parviendront à un monde plus unifié. C'est mal connaitre la véritable nature du conflit mondial. Ce conflit n'oppose pas seulement des hommes entre eux, ou des intérêts et des peuples, mais il oppose un gouvernement spirituel – un cosmos –, à Dieu. Paul dit dans Éphésiens 6 que «nous n’avons pas à lutter contre des êtres de chair et de sang, mais contre les Puissances, contre les Autorités, contre les Pouvoirs de ce monde des ténèbres, et contre les esprits du mal dans le monde céleste.» Daniel, Ésaïe, Jésus, et d'autres, ont dit que lorsque les hommes s'imagineront être en mesure de reconstruire un monde qui sera selon leurs vues et pacifié – et ceci inclut les efforts des mouvements politiques, religieux, économiques, identitaires et sociaux –, alors une ruine soudaine les surprendra. Les forces du chaos, de l'argent et de la fausse religion, auxquelles ils auront eu recours dans leurs entreprises, se retourneront contre eux et les détruiront. Suivront des temps atroces où l'homme sera placé sous la verge de fer de dirigeants démoniaques et cruels aux yeux desquels la vie humaine est sans valeur.

La famine spirituelle sera alors extrême, et ceux qui n'auront pas pris la peine de s'enraciner en profondeur dans la vérité et qui ne connaîtront pas le Christ sur un plan personnel, seront emportés par les fausses vérités qui dès maintenant, déferlent sur le monde et même sur l'église. Dans Apocalypse 3:10, Jésus dit: «Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre.» Sous l'emprise d'une hystérie collective, les gens seront ennemis de la vérité et des gens de bien. Seul réconfort : nous savons que ce temps sera abrégé, par égard pour ceux qui aiment Dieu. Car, surgissant au cœur même du cyclone de folie qui va s'emparer du monde, le Christ apparaîtra soudain au grand jour, avec ses anges et ses élus. Il reviendra comme il est monté au ciel le jour de l’Ascension, mais cette fois au vu de tous, et dans une gloire incommensurable. Après avoir, d'une façon surnaturelle, fait cesser la guerre et remis un semblant d'ordre sur la terre, il instaurera une nouvelle ère à laquelle participeront tous ceux qui l'auront choisi au préalable. Une ère merveilleuse qui révélera la grandeur des hommes créés à l'image de Dieu, et qui selon la description que la Bible nous en donne, nous fera très vite oublier toutes les misères auxquelles nous aurons été soumis durant la vie présente.

Mais alors, où est notre salut, demanderez-vous peut-être? Que pouvons-nous faire sur un plan personnel pour ne pas être emportés, et finir là où nous ne voulions pas aller? Si comme moi vous avez un arrière-plan chrétien mais que vous sentez en vous-même que vous n'avez pas cette relation avec le Christ qui va vous permettre de traverser cette déliquescence du monde et de ses valeurs en restant fermement attaché à Dieu, la réponse est toute simple: Croyez en l’Évangile ! Mais renonçons à tous ces faux évangiles qui se sont propagés au cours des siècles – aux plus modernes également – et retournons puiser à l’Évangile de Jésus Christ. La Bible affirme que:

«Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l'angle. Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés». Actes 4: 11-12.

Je dois dire que mes quarante-cinq années de marche pas toujours glorieuse avec Dieu m'auront appris une chose : Les hommes prennent sans cesse des voies détournées en cherchant un chemin d'accès plus facile à Dieu, un chemin ou une méthode qui va leur éviter d'avoir à se confronter seuls à la personne du Christ ressuscité. C'est pourquoi les diverses religions chrétiennes ont encore un certain succès. Un homme qui avait été un théologien érudit et zélé pour Dieu a dit un jour :

«Oui, je considère toutes choses comme une perte à cause de ce bien suprême : la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur. A cause de lui, j’ai accepté de perdre tout cela, oui, je le considère comme bon à être mis au rebut, afin de gagner Christ et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d'entre les morts.». Philippiens 3:8.

«C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis l'exemple type».  1 Lettre de Paul à Timothée 1: 15.

«Ou alors, méprises-tu les trésors de bonté, de patience et de générosité déployés par Dieu, sans te rendre compte que sa bonté veut t’amener à changer ? Par ton entêtement et ton refus de changer, tu te prépares un châtiment d’autant plus grand pour le jour où se manifesteront la colère et le juste jugement de Dieu. Ce jour-là, il donnera à chacun ce que lui auront valu ses actes». Lettre de Paul aux Romains 2: 4-6

Or, l’Évangile de Jésus Christ, c'est justement la fin de la religion et le renouvellement de la relation personnelle avec Dieu au travers de Jésus. Jésus nous dit qu'à moins que nous naissions de nouveau – à moins que nous naissions d'esprit—de l'Esprit de Dieu –, nous n'aurons aucune part avec lui. J'entends parfois d'une oreille la messe que ma maman écoute à la télévision chaque jour. Cela me consterne. Le prêtre dit des choses qui sont justes et en accord avec l’Évangile, mais il les dit dans un contexte qui est la négation même des vérités annoncées. Ma chère vieille maman a été bercée par ces rengaines depuis sa tendre enfance, et les entendre lui suffit. Cela la rassure. Elle trouve que la messe est magnifique, et elle se tourne vers la Vierge Marie pour s'en remettre à sa bienveillance envers elle et envers sa famille. Elle ne comprend pas qu'en adhérant à ces principes et à ces pratiques, elle reste prisonnière d'une religion inféodée au monde et en réalité opposée à Jésus, et qui va bientôt être jugée avec le monde. Il ne suffit pas de plonger un corps mort dans une huile de renouveau charismatique pour le ramener à la vie. Il ne sert à rien d'être «activé» en recevant en soi «l'onction de Béthel», à moins que vous vouliez simplement devenir bizarre et être un peu plus «speed» qu'auparavant. Le monde prend des amphétamines, mais Jésus nous donne sa paix, celle qui vient de sa seule présence. Oui, je m'insurge contre toutes ces pratiques qui nuisent aux chrétiens et à l'image du christianisme. Le véritable Esprit de la Pentecôte ne rend pas les gens gais et enjoués, fous à se rouler par terre, hilares ou lalomaniaques. La joie du Saint Esprit nous vient lorsque nous voyons les fruits de l’Esprit se multiplier. Car en réalité, Dieu nous fait mourir à ce monde, mourir à notre religion, mourir à nous-mêmes, pour ensuite nous relever dans une perspective et avec une force qui ne viennent que de lui seul, étant ainsi devenus sages à salut.

Lorsque Pilate fut confronté à Jésus pour un interrogatoire qui lui provoqua un véritable cas de conscience, il fut dans une grande frayeur. A un moment donné il lui dit :

«Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix ».   Jean 18:37.

À ce moment précis, Pilate fut convaincu, tout comme sa femme l'avait été avant lui, et il aurait eu une occasion peut-être unique de passer d'un royaume à un autre. Mais nous avons une petite idée de ce que lui aurait coûté cette prise de position et nous savons que par lâcheté, il s'est contenté de se laver les mains du sang de cet homme-Dieu innocent.

 

 

 

Croyez-vous en la sérendipité, cet heureux concours de circonstances qui vous place face aux personnes ou aux options dont vous avez besoin, lorsque vous en avez besoin? Grâce aux algorithmes basés sur les choix de ses utilisateurs, Youtube m'a plus d'une fois étonné en me proposant des messages venant à point nommé. Rappelez-vous cependant qu'il y a toujours deux directions à choisir : la voie large ou le chemin étroit. Vous pouvez vous protéger contre les sollicitations inappropriées et les contenus peu recommandables en établissant vos préférences. Il existe également des moyens de vous affranchir des interruptions faites par les messages publicitaires.

 

 


INRI Motivation

Votre Dieu est-il distant et non impliqué dans votre vie pratique ? Jésus de Nazareth est Roi. INRI Motivation nous présente cet autre Dieu: celui qui veut être notre compagnon dans la réalité de notre vie quotidienne. Désirez-vous avoir un nouveau sens de la direction de Dieu, une meilleure position, un compagnon pour la vie ? Dieu a une provision surnaturelle pour toutes ces choses qu'il met à votre disposition, mais vous devez chercher sa sagesse. (Activer les sous-titres et la traduction en français)


Louez Celui qui est élevé


Lauren Daigle – “You say”

Suis-je juste la somme de mes hauts et de mes bas et de ce que je pense de moi ? Bien sûr que non. Cependant, nous semblons le démontrer quand il s'agit d'avoir la foi. Lauren Daigle nous rappelle que ce que nous pensons de nous-mêmes doit s'incliner devant ce que Dieu pense et dit que nous sommes. “You Say”



Chandler Moore, Naomi Raine, Aaron Moses | Best and most played gospel songs 2023

I’ll never be more loved than I am right now
Wasn’t holding You up so there’s nothing I can do to let You down
Doesn’t take a trophy to make You proud
I’ll never be more loved than I am right now.


Voyez quel grand amour le Père nous a prodigué pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et c'est ce que nous sommes ! La raison pour laquelle le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne le connaissait pas. 1 Jean 3:1


Vivre en Christ - "Je t'aime… parce que je t'aime."

Paul Washer nous rappelle ce que Dieu a dit, et dit encore : Mon amour pour toi n'a pas commencé avec toi, il ne dure pas à cause de toi et il ne s'arrêtera pas avec toi. Cela a commencé avec moi, c'est en moi et cela finira avec moi. Toi même étant né de moi, je t'aime et qui es-tu pour penser que tu dois le mériter ? (Activer les sous-titres et la traduction en français)



La puissance se déverse de votre esprit | Curry Blake

Il est étonnant de voir combien de personnes pensent que vous devez gagner la capacité d'être utilisé par Dieu. Il ne faut pas gagner cette capacité, mais il faut simplement être prêt à être utilisé.
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Comment activer et libérer le pouvoir de Dieu | Curry Blake

Un pas de plus dans la connaissance de Dieu. Des bases très utiles dans un contexte chrétien trop de fausses conceptions tendent à dominer la scène.
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Mais Que se Passe-t-il ?

Le Rabbin en Direct – Mais Que se Passe-t-il ?

« Bien-aimés, des forces sombres et sinistres sont à l'œuvre dans notre pays. Je veux vous faire prendre conscience de leur véritable programme et du résultat qu'ils attendent. Mon objectif est de vous aider à vous préparer à surmonter la tromperie qui nous atteint et à être équipés pour tenir bon. – Rabbi K. A. Schneider.  
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Le Rabbin en Direct – Est-ce la Fin ?

Est-ce la fin du monde? Pourquoi, quand et comment viendra la fin? Rejoignez “le Rabbi en Direct” alors qu'il partage au sujet du climat qui règne dans le monde aujourd'hui. Un message de motivation vraiment profond venant du cœur de Dieu, pour les jours que nous vivons.
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Chirurgie de transition de genre : Des rêves qui virent au cauchemar

Les enfants sont de plus en plus attirés vers des thérapies hormonales «d'affirmation du genre» et des chirurgies de réassignation sexuelle, sans jamais recevoir un consentement éclairé approprié, et sans savoir dans quoi ils s'engagent. De nombreux adultes sous-estiment même la difficulté et la douleur que cela représente.

 

« Jésus leur dit : « Croyez-vous maintenant ? Le temps vient, oui, il est déjà là où vous suivrez votre propre chemin. Chacun retournera dans sa propre maison et Me laissera seul. Pourtant, je ne suis pas seul parce que le Père est avec moi. Je vous ai dit ces choses afin que vous ayez la paix en moi. Dans le monde, vous aurez beaucoup de difficultés. Mais gardez espoir ! J'ai triomphé du monde !»”  Jean 16: 30-33.


5 changements que vous devez faire pour marcher dans une Vie victorieuse - Vlad Savchuk

Leçons de Moïse et Josué : 1. Dieu retire des personnes de votre entourage pour vous diriger vers votre but. 2. Dieu supprime la provision pour apporter la prospérité. 3. Vous ne pouvez pas conquérir si vous n'êtes pas consacré. 4. Elever des pierres commémoratives pour ce que Dieu a fait, et pas des monuments pour ce qu'il n'a pas fait. 5. Vous n'obtenez pas ce qui vous est promis mais ce pour quoi vous vous battez. “Réjouissez-vous !” (Activer les sous-titres et la traduction en français)


 


Qui est Jésus, pour toi ?

Régulièrement, des livres sortent sur Jésus, écrits par des gens qui ont flairé le filon commercial. Ces pistes improbables conduiront invariablement le lecteur dans un statu quo quant à l'existence de Jésus. En réalité, il n'y a qu'une seule façon de rencontrer Jésus et c'est en s'imprégnant de ses paroles surnaturelles. Mes paroles sont Esprit et Vie, dit Jésus. À moins que nous ne connaissions Jésus comme le prétendant épris de notre être spirituel, nous ne le connaissons pas. Le roi Salomon, malgré son inclination impie pour les femmes étrangères qui finalement tournèrent son cœur vers le culte de leurs dieux, ce qui lui a coûté son royaume (1 Rois 11), a eu une révélation de l'amour de Jésus, des siècles avant que Jésus n'apparaisse sur la scène. Il a écrit le Cantique des cantiques, un beau poème qui célèbre l'amour de Jésus pour nous en tant qu'individus appelés à être son épouse, dans le sens où nous pouvons vivre avec lui un engagement d'amour mutuel qui durera pour l'éternité. En voici un extrait :

 

La jeune femme : “Qu'il m'embrasse des baisers de sa bouche ! Oui, ton amour est meilleur que le vin, tes parfums ont une odeur agréable. Ton nom même est un parfum qui se diffuse. Voilà pourquoi les jeunes filles t'aiment. Entraîne-moi à ta suite! Courons ! Le roi m'a introduite dans ses appartements”. Les filles de Jérusalem: “Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse à cause de toi ! Célébrons ton amour plus que le vin !” La jeune femme: “C'est avec raison que l’on t'aime.”    Cantique des Cantiques 1

 


Le Cantique de Dieu sur Nous – Mystères du Cantique des Cantiques

Avez-vous du mal à vous sentir satisfait ? Dans cet épisode, le rabbin messianique nous enseigne comment la lettre d'amour ultime de Dieu pour nous, le Cantique des Cantiques, nous révèle Dieu comme la source de toute satisfaction. Dieu n'est pas un personnage historique, il n'est pas un parti politique, il n'est pas une religion, et il n'est pas non plus vous-même. Si c'est ainsi que vous le connaissez, vous vous dirigez vers une perte totale. Dieu est une personne, votre créateur et votre amour, et vous vous devez de le connaître personnellement si vous voulez vivre éternellement avec lui.
(Activer les sous-titres et la traduction en français)



Réhabiliter l'Arc-en-Ciel

Je l'ai dit auparavant : Dieu aime les gens qui sont attirés par le même sexe. Mais il aime aussi les personnes qui sont accro au porno. Il aime celles qui sont en prison pour avoir haï et assassiné un autre être humain. Dieu ne nous aime pas à cause de nos actes ou de nos opinions, ou de notre politiquement correct, mais il nous aime parce qu'il est notre père. Même s'ils la rejettent parce qu'elle leur pose parfois problème, un père espère toujours que ses enfants finiront par marcher dans leur véritable identité, celle qu'il leur a transmise. Etant un père parfait, Dieu ne veut pas que nous soyons blessés indéfiniment en étant impliqués dans une compréhension altérée ou dans un style de vie qui nous éloigne de nous mêmes et de lui. Nous ne savons pas d'où cette tendance LGBT tire ses origines et où elle nous conduit, mais Dieu le sait très bien et il nous prévient que cela va nous détruire si nous y adhérons. (Activer les sous-titres et la traduction en français)




Sandra Dubi – Les Gardiens du Cœur

Lorsqu'elle a des entretiens avec des personnes en recherche d'elles-mêmes, Sandra Dubi, pasteure, épouse et mère de six garçons, constate que nous avons chacun nos façons bien à nous d'esquiver la confrontation à une vérité qui nous fait mal. Ces obstacles derrière lesquels nous nous retranchons et qui nous empêchent de progresser sont ce qu'elle appelle «les gardiens du cœur».    
• Autres Enseignements de Sandra Dubi.




Sandra Dubi – L'Occultisme

Dans cet enseignement indispensable, Sandra Dubi nous parle des pratiques qui parce qu'elles ont été admises par nous-mêmes ou par nos ancêtres, ont permis un accès à nos vies à des esprits issus d'un monde occulte c'est à dire caché. Contrefaçons diaboliques des dons du Saint Esprit pour certaines, ces pratiques, comme le recours à la voyance, vont permettre à des malédictions d'opérer à travers nous et de changer le cours de nos existences de manière à nous nuire, en affectant également notre entourage. Que pouvons-nous faire pour nous en délivrer et pour refermer la brèche?



ÇA SE TERMINE AVEC MOI ! – Leçons du Livre d'Esther : Briser les malédictions de la lignée

Les conséquences du péché ne s'effacent pas avec le temps mais ne sont supprimées que par le sang de Jésus-Christ. Tout ce qui n'est pas transformé dans votre vie sera transféré aux générations futures. Aujourd'hui, les malédictions générationnelles peuvent prendre fin avec vous et être remplacées par les bénédictions de Dieu ! Jésus nous a rendus éligibles à la bénédiction générationnelle et elle est disponible par la repentance et l'autorité qui nous est donnée.
(Activer les sous-titres et la traduction en français)



De l'Astrologie, du Tarot et de l'Occultisme à Jésus

Le New Age est comme une cascade de croyances et de pratiques qui vous conduisent toujours plus loin de Dieu dans le royaume de Satan. Dans cette puissante interview d'Angela Ucci, nous discutons de son témoignage ainsi que de son expérience avec l'occultisme, l'astrologie, le nouvel âge et le yoga. Assurez-vous de partager cela avec d'autres!
(Activer les sous-titres et la traduction en français)



 
La Pensée du Mois — Mai 2023

 

«En mai, fais ce qui te plaît ?»


Devrions-nous être raisonnables? J'ai longtemps pensé que Dieu ne s'intéressait pas aux dons naturels avec lesquels nous sommes nés, même si nous sommes nés en mai. Des parents trop directifs et des déboires survenus dans ma jeunesse, m'avaient fait douter. Quelques prédicateurs zélés ont ensuite cloué le couvercle sur cette certitude. Il est vrai que certains passages bibliques suggèrent que nous ayons à crucifier notre «chair» pour obéir désormais à l'Esprit. Encore faut-il comprendre ce que sont la chair et l'Esprit. Au début de ma vie chrétienne et pendant assez longtemps, j'ai refoulé les impulsions de mon imagination que je pensais être des distractions inutiles, pour ne vivre que par des choix raisonnables et assumés… (Cliquez pour lire la suite).

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Peut-être était-ce judicieux pour un temps. Peut-être que mes motivations et ma façon d'exprimer les choses devaient évoluer et s'affermir. Mais j'étais arrivé à une impasse. La religiosité est une approche cérébrale, dirigée et calculée des choses de Dieu. Et à dire vrai, c'est l'esprit des Pharisiens. Jésus leur reprochait qu'à force de réfléchir et de juger les autres, ils étaient devenus mesquins et calculateurs. En fait, ils étaient morts, semblables nous dit Jésus à des tombes décorées à l'extérieur mais pleines d'ossements à l'intérieur. Adhérer à une foi légaliste nous fait mourir spirituellement. Or la Bible dit : «Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie.» Proverbes 4: 23. Nous sommes des êtres intrinsèquement spirituels marchant dans un corps – un corps qui il est vrai, est tiraillé et parfois même tourmenté par d'autres souffles issus d'un monde qui a choisi l'indépendance et la rébellion. Nos talents et nos dons naturels sont ainsi revendiqués par cette culture qui est en plein soulèvement contre Dieu, et qui ne reviendra pas de sa dérive. Nous nous devons, non pas de faire mourir nos talents et nos dons, mais de leur offrir une autre impulsion en tendant nos voiles au vent de l'Esprit qui est le souffle de la parole de Dieu écrite et révélée.

Pour ceux qui sont purs, tout est pur, mais pour des hommes souillés et incrédules, rien n’est pur. Leur pensée et leur conscience sont souillées. Certes, ils prétendent connaître Dieu, mais ils le renient par leurs actes.  Tite 1:15-16

Tout est pur pour celui qui est pur. Notre imagination est un don de Dieu et Dieu est la source de cette vie et de notre créativité. Dieu est aussi Amour, et les Pharisiens l'avaient oublié à force d’entendre l'enseignement de Moïse et de n'en apprendre qu'à dissimuler leur humanité, ce que Jésus dût leur rappeler. Le passage cité plus haut nous fait comprendre que Dieu désire occuper tout notre cœur afin d'être cette vie qui coule de notre être profond vers le monde, en nous nourrissant au passage. Le secret de la créativité selon Dieu est là, dans cette place que l'on cède à l'Amour.

Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ et ne vous préoccupez pas de satisfaire les désirs de l’homme livré à lui-même (la chair). Romains 13:14.

Cependant, force est de constater que la vie religieuse courante n'est que paroles et faux-semblants. Car où sont les choses promises par Dieu et où sont les fruits de notre foi? Notre foi de chrétiens est devenue si profonde… qu'elle reste invisible. Elle ne coule plus vers le monde. Ou alors, elle s'exprime par des moyens qui ne mettent pas Dieu à contribution. Le New Age s'est empressé de s'approprier certains principes de Dieu en emportant les trésors de la Vie de Dieu auxquels l'Église ne s'est pas suffisamment intéressée. Ces ressources permettent à certaines personnes d'être très influentes et riches, mais leur succès ne les mènera nulle part car les dons que ces personnes exercent pour leur développement personnel, leur bien-être et pour servir leurs intérêts ont été retranchés de leur source et de leur finalité. J'entends parfois, et je l'ai pensé, qu'une personne qui revendique sa foi dans le Christ ne devrait jamais être malade. Vivre longtemps en bonne santé dans un monde malade est une gageure, car notre véhicule terrestre reste soumis à la loi du péché et de la mort. Mais en luttant contre le péché et ses conséquences, en permettant à la lumière du Christ de briller dans les ténèbres de ce monde au travers de notre témoignage et de notre créativité, nous nous bâtissons en esprit une habitation nouvelle qui ne sera pas affectée par la finalité de toutes choses. Dans 2 Corinthiens 4, l'Apôtre Paul donne une description très complète de ce processus de transfert d'une vie dans une autre. Il dit en résumé que si nous permettons à l'esprit du Christ de se manifester dans notre chair mortelle, alors celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous fera paraître en sa présence. La grande différence entre l'approche New Age et l'approche chrétienne, c'est que cette dernière reconnaît la rébellion originelle de l'homme et s'en remet à Dieu après l'avoir intégré comme à une personne dans le processus de réhabilitation que représente l’Évangile. Folie pour le monde mais sagesse de Dieu pour le salut des hommes, la croix, c'est l'endroit de soumission où se séparent tous nos chemins.

 

S'il y a une chose que nous devons partager avec Jésus, c'est l'authenticité. Il y a une quinzaine d'années, j’ai entrepris un voyage assez particulier. Je suis parti seul, poussé par un vent impérieux d'authenticité. Seul avec un sac devenu trop lourd à porter, mais certainement pas seul spirituellement. Quelques-uns d'entre vous le savent : l'Australie est un pays avec lequel j'ai des liens forts. J'avais besoin de renouer avec un héritage à regret abandonné à l'époque de mes premiers pas en tant que chrétien, et pour de mauvais motifs tels qu'évoqués plus haut. Australie : la Terre du Sud des explorateurs. Australie : le Pays du Rêve pour ses premiers habitants. Il fallait qu'ils soient capables de rêver leur avenir pour pouvoir subsister dans ce pays en grande partie désertique, tout comme les premiers colons d'ailleurs qui durent défricher des pâturages et construire les structures qui rendent désormais ce continent si attrayant pour les visiteurs.

Nous avons tous une terre promise, un héritage spirituel à revendiquer. Le salut en Jésus ne se mérite pas. Il est tellement hors de prix que Dieu nous l'a donné gratuitement. Mais notre héritage, nous devons le conquérir! Je ne pense pas avoir un héritage physique là-bas, mais qui sait? J'ai pourtant reçu un héritage inestimable venant de tous les merveilleux Australiens que j'ai eu la chance de rencontrer au cours de ma courte vie de voyages. L'un d'eux est le pasteur Neville Johnson. Oh, je n'ai pas rencontré l'homme en personne, mais j'ai eu la chance d'être en contact avec ses enseignements il y a de nombreuses années. Au début, j'avoue avoir pensé qu’il inventait des histoires. Mais plus j'avance en âge et plus mes propres expériences, qui restent pourtant insignifiantes, me portent à croire que tout ce qu'il dit avoir vécu est vrai. Peut-on voir l’invisible? Quel est le secret de ceux qui guérissent les autres et qui font le bien en ayant du succès dans leurs prières? Ils se servent de leur imagination pour mieux aimer. Jésus nous livre son secret :

 

«C'est pourquoi je vous le dis, tout ce que vous demanderez avec foi en priant, croyez que vous l'avez reçu – imaginez-le se produire –, et vous le verrez s'accomplir – vous le recevrez ». 
Marc 11: 24.

 


Neville Johnson – The time of Change is Now

Dans ce merveilleux message, Neville Johnson nous livre, comme dans une conversation au coin du feu, un aspect de sa vie en parlant de ses expériences simples mais aux répercussions profondes, et de la façon dont Dieu ouvre notre horizon en transformant notre intelligence. Mais il nous met aussi en garde contre la tentation très actuelle de vouloir séparer les expériences de Celui qui nous les procure.  (Activer les sous-titres et la traduction en français)



Felix Halpern – Danser au-delà des ténèbres

Que se passe-t-il lorsqu'un juif chrétien meurt à cause d'une erreur médicale et qu'il revient à la vie sans montre, sans horaires, mais avec de nouveaux yeux et un nouveau cœur pour les gens? Écoutez quelques-unes des belles histoires que cet homme qui choisit maintenant d'être conduit par l'Esprit, a vécues.  (Activer les sous-titres et la traduction en français)



Dr Caroline Leaf - Pourquoi nous devons tomber amoureux de nos émotions

Pourquoi tomber amoureux de vos émotions est l'une des meilleures choses que vous puissiez faire pour améliorer votre santé mentale ! Nous ne pouvons pas fuir ou réprimer nos émotions. Nous devons nous sentir à l'aise avec les sentiments - même les émotions qui ne nous font pas nous sentir si bien sur le moment. Nous devons accepter de dire des choses comme « je me sens triste » ou « je me sens anxieux ».
 (Activer les sous-titres et la traduction en français)



Надежда, вера и любовь. | Studio Liel Arts Israel (Псалом 44) Музыкальный

Когда замолкнут огонь и слова воинов, Как и весь истерзанный войной мир, украинцы и русские, израильтяне и иранцы соберутся вместе как братья под руководством воскресшего Христа. Иногда мы уже думаем, что Бог оставил нас. Но он здесь. Он рядом. Он хочет поддержать нас. Никогда не сомневайтесь в нем.
• Послание Любви (Message of love) by Studio Liel Arts Israel

• Message d'amour profond by Studio LielArts Israel
• Messaggio di amore profondo by Studio LielArts Israel

 


John Bevere : Vous ne devriez pas vous sentir limité par la Parole de Dieu | tbnfr

Une personne en recherche de vérité me disait récemment, que la lecture de la Bible reste pour elle une chose ardue, car beaucoup de propos lui semblent être condamnatoires. John Bevere s'exprime ici sur le thème de l'obéissance. Il affirme que plus vous connaissez Dieu intimement, moins vous vous sentirez “restreint” par sa Parole.
• John Bevere : Comment être fidèle à vos talents | tbnfr
• Autres enseignements de John et Lisa Bevere en français.

 


 

 

La Pensée du Mois — Avril 2023

 

“Communique-leur la vue d'ensemble!”

 

Ce matin-là, le regretté Neville Johnson avait prié pour savoir ce qu'il devrait partager avec une congrégation d'américains qui l'accueillait. Dieu lui avait répondu : donne leur la vue d'ensemble!

Pour ce pasteur australien habitué à la sérénité relative de son coin de paradis, niché hors du temps au cœur de la jungle du Queensland, la perspective était quelque peu vertigineuse! Il sut néanmoins résumer cette fresque prophétique en moins de deux heures. Son message, écouté il y a longtemps, reste à ce jour le plus complet et le plus équilibré de ceux que j'ai pu entendre sur le thème de cette eschatologie biblique ou dit plus simplement, sur l'avenir de la terre. Je n'ai aucun doute qu'il sera apprécié de tous ceux qui recherchent la paix et qui connaissent le chemin de la véritable élévation. Neville Johnson ne nous cache rien des bouleversements cataclysmiques qui vont remodeler la terre. Mais il relate avec une telle jouissance, les expériences mystiques et les visions bibliques qui lui ont été accordées, que toute crainte suscitée par ces événements disparaît au profit de la beauté et de la vérité de cette perspective grandiose et inimaginable, entièrement confirmée par les écrits de la Bible.


Neville Johnson – Give Them The Big Picture

La peur naît d'une explication tronquée et tendancieuse des événements futurs. Au travers de son enseignement, Jésus nous rappelle constamment que Dieu est au contrôle et qu'en fin de compte, il prend soin de nous. Croyez-vous que Dieu donne encore à ceux qui le cherchent, des visions et des expériences surnaturelles ? Car c'est ce que Joël avait prophétisé pour cette période d'accomplissement dans l'histoire. Cette génération a besoin de connaître son avenir et pourquoi elle est ici. Vous êtes LA génération qui a la chance de se tenir aux côtés de Jésus pour sauver la terre du diable ! “Cette Bonne Nouvelle sera prêchée en témoignage à toutes les nations, et alors viendra la fin” – Et un nouveau commencement !  
(Activer les sous-titres et la traduction en français)



Minute by Minute – With JOANNE MOODY

Malgré des décennies de douleurs chroniques débilitantes et de prières sans réponse, Joanne affirme que Jésus lui a dit de continuer à lutter pour sa propre guérison. Elle a finalement été guérie, et elle a maintenant un puissant témoignage sur la façon dont Dieu agit dans la vie des gens.
(Activer les sous-titres et la traduction en français)



Choisissez la Joie en toute Circonstance – Avec JOANNE MOODY

La religiosité vous fait lutter toute votre vie pour être accepté et aimé. Mais quand vous vous savez aimé de Dieu et accepté par lui dans une relation, et ce, quelles que soient vos dispositions et l'état de votre cœur, alors il vous vient une joie inébranlable. (Activer les sous-titres et la traduction en français)



L'enlèvement, parlons-en : Jimmy Evans parle de la fin des temps et de votre rôle important maintenant

Régulièrement, cette préoccupation revient sur le devant de la scène, surtout lorsque les forces du mal font rage contre les chrétiens. Le Christ prévaudra-t-il dans ce monde ? Oui, absolument et nous devons ajouter au Royaume de Jésus maintenant. Mais… Avant cette victoire finale, le mal l'emportera. Et il y aura un jugement sur le monde et vous ne voulez pas en faire partie. Alors, quelle est notre "espérance bénie" ?
(Activer les sous-titres et la traduction en français)



J'ai visité le Ciel et j'ai appris beaucoup de choses, dont la vraie signification de 666

Glenda Jackson partage des histoires personnelles d'événements miraculeux, y compris dans son héritage familial, pour montrer comment Dieu accomplit encore des signes et des prodiges de nos jours et encourage les auditeurs à être les récipients de la gloire de Dieu en prévision du retour du Messie.  (Activer les sous-titres et la traduction en français)



L'Enfer est-il réel ?

Beaucoup de gens s'imaginent que tout ira bien quand ils mourront, mais ce ne sera pas le cas. Si vous n'êtes pas “en route” pour le Ciel et en avez la certitude, vous devriez faire de cette préoccupation votre première et brûlante priorité maintenant. (Activer les sous-titres et la traduction en français)


 


 

 
La Pensée du Mois — Mars 2023
 

“Suivez-moi ! Je ne sais pas où je vais mais je ne veux pas y aller seul…”

 

Prenez garde que personne ne vous séduise par les arguments trompeurs et vides de la sagesse humaine: elle se fonde sur les traditions des hommes, sur les forces spirituelles du monde, et non sur le Christ. Colossiens 2:8-23

 

Toute forme de religion ou de comportement orienté vers Dieu mais guidé par la pensée, constitue un refus de l'œuvre du Christ ou dénote d'une méconnaissance de ce qu'il est par rapport à nous. Le vrai christianisme est une connaissance expérientielle de Dieu, sur une base personnelle. C'est connaître Dieu et faire sa volonté. La religion, ce sont nos actions pour obtenir quelque chose, des choses que Dieu veut nous donner gratuitement, avec une nouvelle identité. Cette manière détournée de pratiquer Dieu au lieu de jouir de sa présence, c'est ce qu'il appelle : le péché.

Jésus n'est pas venu nous apporter une nouvelle religion. Il est venu apporter une intimité avec le Père. La religion est un placebo.

 



Sommes-nous à la fin des temps ? – Partie 1 | Bruce Allen et Michael Van Vlymen

Dans cette discussion, Bruce D. Allen et Michael Van Vlymen exposent quelques arguments en faveur ou non de la théorie de la Fin des Temps, un sujet venu sur la table à la suite des questions des auditeurs. Le monde ira-t-il de mieux en mieux grâce à la technologie et à la science médicale? Nos politiciens, ou le Pape, nous sauveront-ils? Beaucoup le pensent, y compris certains chrétiens. Ou sommes-nous au bord d'un effondrement général de tout ce que l'homme a conçu pour être auto-suffisant sans Dieu ?   Part 2 | Part 3
(Activer les sous-titres et la traduction en français).



Le redressement du peuple de Dieu afin d'expérimenter la gloire de Dieu | Dr Bruce Allen

Si vous n'apprenez pas dans un avenir immédiat à entendre la voix de Dieu dans votre propre vie, vous perdrez votre vie. «Vraiment, je vous l’assure : si quelqu’un n’entre pas par la porte de l'enclos mais qu’il escalade le mur, c’est un voleur et un brigand. Celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le gardien de l’enclos lui ouvre, les brebis écoutent sa voix. Il appelle par leur nom celles qui lui appartiennent, et il les fait sortir de l’enclos. Quand il a conduit au dehors toutes celles qui sont à lui, il marche à leur tête et les brebis le suivent, parce que sa voix leur est familière. Jamais, elles ne suivront un étranger ; au contraire, elles fuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers.». Jean 10. (Activer les sous-titres et la traduction en français).

 

 

Ce qui Vient sur le Monde. Mais surtout : le Renouveau qui Suivra !

Conférence Révéler l'Apocalypse 2023, Davao

Amir Tsarfati et Barry Stagner enseignent sur le livre de l'Apocalypse d'une manière directe et facile à comprendre. La Révélation de Jésus est un message très approprié pour notre temps d'incertitudes. (Activer les sous-titres et la traduction en français).


Proximity Bible Prophecy Conference 2023

Dieu ne nous parlerait pas avec autant de détails des événements de la fin sans raison. Ce qui arrive sur le monde va s'avérer être catastrophique pour la plupart des gens. Mais pour ceux qui aiment le Seigneur, une voie de sortie a été préparée. Soyons prêts. Les orateurs à cette conférence incluent: Jan Markell, Amir Tsarfati, Barry Stagner et Mike Golay. (Activer les sous-titres et la traduction en français)

 

 

Les troubles psychologiques sont la première cause d'hospitalisation chez les jeunes de 20 à 35 ans.
 

Vous êtes-vous senti mal après avoir côtoyé des gens qui prétendaient aimer Jésus ? C'est malheureux, et ce n'était pas de votre faute. Comme des milliers de gens qui ont rencontré le vrai Jésus, accordez-vous une nouvelle chance.

Nous n'étions pas faits pour affronter la vie seuls. Un Florilège de Témoignages de Vies Transformées par une Rencontre.

 


INRI Motivation

Votre Dieu est-il distant et non impliqué dans votre vie pratique ? Jésus de Nazareth est Roi. INRI Motivation nous présente cet autre Dieu: celui qui veut être notre compagnon dans la réalité de notre vie quotidienne. Désirez-vous un nouveau sens de la direction de Dieu, une meilleure position, un compagnon pour la vie ? Dieu a une provision surnaturelle à votre disposition, mais vous devez demander sa sagesse.
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Le CLUB 700 INTERACTIF

Le CLUB 700 Interactif est une œuvre dédiée à la prière, aux histoires édifiantes, aux nouvelles chrétiennes positives, à l'encouragement et à la communauté. Relier la foi et la culture et répondre aux questions difficiles comme : quel est mon but dans la vie? Comment est-ce que je vis l'amour de Dieu ? Quel est mon rôle en tant que chrétien dans la culture d'aujourd'hui ? Face à la guerre, au chaos et à l'incertitude, comment garder espoir ? Comment exprimer notre foi ?
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Encourager et équiper les femmes pour une vie de foi. C'est notre voeu d'être un ami qui marche à vos côtés dans les joies et les difficultés de la vie, proposant un contenu basé sur la Bible pour inspirer et approfondir votre foi et votre amour pour Jésus-Christ.

Just Between Us

Les circonstances peuvent être difficiles. Un rêve brisé. Un divorce. Une maladie mentale. Un enfant capricieux. Des difficultés financières, la liste continue. Dans des moments comme ceux-ci, vous avez besoin des encouragements d'amies qui sont passées par là. Vous avez besoin d'un ami pour être réorienté vers l'espoir en Christ. C'est notre prière que vous trouviez ce réconfort et plus encore dans cette collection d'articles réunis pour de telles circonstances !
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Miracles de guérison

 

Comment fatiguer le diable et obtenir votre miracle !

Saviez-vous que les miracles et les guérisons miraculeuses font partie du quotidien de notre cheminement chrétien ? Peut-être le saviez-vous. Mais alors, pourquoi en voit-on si peu? Becky Dvorak nous explique ce que nous devons faire pour obtenir un miracle à chaque fois.
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La Pensée du Mois — Février 2023

 

«Chaque arbre produit du fruit selon son espèce, portant des graines en soi».

Comprendre l'Autorité.

Ce mois-ci, il m'a semblé que la brise de l'Esprit nous conduisait à revisiter l'un des enseignements fondamentaux du christianisme, à savoir : la nature et la légitimité de l'autorité spirituelle. Cette connaissance sur laquelle une grande partie de la vie chrétienne est fondée reste souvent ignorée et peu nombreux sont ceux qui savent l'appliquer à leur vie quotidienne ou à leur ministère. C'est un savoir qui fut jadis rejeté par ceux qu'il aurait pu sauver. …   (Votre navigateur peut lire le contenu de cette page vocalement. Vous devez au préalable déployer le texte en cliquant sur le bouton «Lire la suite»)

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«Comme il approchait de la ville, Jésus, en la voyant, pleura sur elle, et dit: Si toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. Il viendra sur toi des jours où tes ennemis t’environneront de tranchées, t’enfermeront, et te serreront de toutes parts; ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée».  Luc 19: 41-44.

… Ou alors, il a été abusé par d'autres, qui s'en sont saisi mais qui l'ont déconnecté de sa source pour l'utiliser pour leur propre avantage :

«Pour entrer dans le royaume des cieux, il ne suffit pas de me dire : « Seigneur ! Seigneur ! », il faut accomplir la volonté de mon Père céleste. Au jour du jugement, nombreux sont ceux qui me diront : « Seigneur ! Seigneur ! Nous avons prophétisé en ton nom, nous avons chassé des démons en ton nom, nous avons fait beaucoup de miracles en ton nom. » Je leur déclarerai alors : « Je ne vous ai jamais connus ! Allez-vous-en, vous qui pratiquez le mal ! » Matthieu 7: 21-23.

… Pourtant, il y a bien un bébé dans l'eau du bain et il ne faudrait pas vouloir tout jeter !

«Écoute, mon peuple! et je t'avertirai; Israël, puisses-tu m'écouter! Qu'il n'y ait au milieu de toi point de dieu étranger! Ne te prosterne pas devant des dieux étrangers! Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait monter du pays d'Égypte; Ouvre ta bouche, et je la remplirai. Mais mon peuple n'a point écouté ma voix, Israël ne m'a point obéi. Alors je les ai livrés aux penchants de leur cœur, Et ils ont suivi leurs propres conseils. Oh! si mon peuple m'écoutait, Si Israël marchait dans mes voies! En un instant je confondrais leurs ennemis, Je tournerais ma main contre leurs adversaires; Ceux qui haïssent l'Éternel le flatteraient, Et le bonheur d'Israël durerait toujours; Je le nourrirais du meilleur froment, Et je le rassasierais du miel du rocher». Psaume 81 :8-16.

 

Le monde ne se sauvera pas par lui-même. Mais ceux qui auront permis à Jésus de les sauver, redonneront vie à un monde exsangue.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, on découvre tout au long de la Bible que depuis le moment où nos ancêtres décidèrent de s'en remettre à la sagesse du serpent, Dieu est devenu personæ non grata dans la vie des hommes – des hommes par ailleurs très religieux ! A travers le récit du monde antédiluvien refaçonné par les anges, jusqu'à la tour de Babel, l'histoire de Noé et du déluge, Nimrod, Abraham échappé de Babylone, puis l'histoire des Israélites que Dieu a rachetés de l’Égypte et qui pourtant voudront avoir un roi comme les autres nations, “afin que Dieu ne règne plus sur eux”. Puis, l'avènement des religions, même et surtout œcuménique avec des hommes à leur tête, et désormais cette nouvelle réforme apostolique, qui promeut un royaume de Dieu immédiat et vecteur d'un syncrétisme New Age. Et dans le monde politique, le règne de courte durée des menteurs qui va permettre au gouvernement mondial de l’Antéchrist de venir comme la solution, avec sa religion unique. Alors que dans le monde scientifique, on s'est détournés il y a longtemps du concept d'une création intelligente pour adhérer à la fable de l’évolutionnisme, excusant ainsi la substitution aux valeurs morales, d'une intelligence artificielle, et le “bricolage” de l'homme par les moyens offerts par le transhumanisme et la refonte complète de la notion d'identité et des genres – toutes ces choses démontrent ce que la Bible affirme depuis toujours, à savoir : que les entreprises de l'homme le porteront jusqu'à la fin à vouloir relever le monde déchu par ses propres efforts. Son succès, très apparent, il le doit en réalité à l'assistance du dieu de ce monde : le “serpent”. Tout cela – cette synergie entre la rébellion de l'homme et l'appui du monde spirituel déchu –, n'a qu'un but : Le monde ne veut pas céder à l'avènement du règne du Christ, et l'homme doit simplement continuer à exister religieusement, sans avoir son Dieu vivant à l'intérieur de lui. Autant vous le dire, ce monde ne va pas vers du mieux, mais les choses iront de mal en pis, jusqu'à ce que la rébellion de l'homme ait atteint son comble. Alors seulement, la belle œuvre de création qui fut interrompue il y a de nombreux millénaires, pourra reprendre là où les choses sont restées. Le monde en ruine sera sauvé par Jésus, de retour sur terre avec ceux qui de leur vivant, auront fait le choix de se rallier au plan divin.

 

Que signifie être chrétien, aujourd'hui?

 

Jésus nous conduit au Père

Thomas lui dit: Seigneur, nous ne savons où tu vas; comment pouvons-nous en savoir le chemin? Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit: Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe! Celui qui m’a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces œuvres. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.

Jésus réconforte les apôtres : il reviendra vers eux. Jean 14.

Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a beaucoup de chambres dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin.

Promesse de l’envoi du Saint-Esprit

Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. Jude, non pas l’Iscariot, lui dit: Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non au monde? Jésus lui répondit: Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble pas, et ne s’alarme pas.

 

 


L'arme de guerre la plus puissante de Satan | Peggy Joice Ruth

Lorsque vous restez assis tranquillement pendant un moment, de quel ordre sont les pensées qui inondent votre esprit ? Combien de fois laissons-nous une pensée dévalorisante entrer et s'installer entre ce que Dieu essaie de nous communiquer, et notre confiance en Lui? Nous oublions souvent que c'est là – dans ces interférences – que réside la force de l'ennemi. (Activer les sous-titres vidéo et la traduction en français)



Comment avoir la paix dans l'incertitude | pasteur Willie George

Quelle est la perspective de Dieu sur ce qui veut nous nuire ? Voici un message très rassurant sur le caractère de Dieu et sa fidélité à ses promesses. (Activer les sous-titres vidéo et la traduction en français)



L'enlèvement: une réalité? | Jean 14:1-6, Skip Heitzig

Le mot ravissement est absent de la plupart des traductions des Écritures, mais son concept est néanmoins clairement présent. Les traductions latines du Nouveau Testament mentionnent “rapturo”, qui signifie un enlèvement ou un arrachage. La Bible mentionne deux étapes de la seconde venue de Jésus : premièrement, il viendra soudainement comme un voleur dans la nuit pour soustraire les croyants aux grands malheurs qui frapperont la terre. Puis Il reviendra sur terre, avec les croyants, au terme d'une période de sept ans appelée la “grande tribulation”. (Activer les sous-titres vidéo et la traduction en français)

 


Dans cet enseignement, Charles Capps nous rappelle quel est le remède biblique contre la peur, le doute et l'incrédulité.

Charles Capps - un agriculteur, puis promoteur immobilier et finalement enseignant de la Bible, a beaucoup voyagé à travers les États-Unis et dans plusieurs pays étrangers pour partager les vérités de la Parole de Dieu. Il a parlé lors de séminaires bibliques pendant plus de 35 ans, en mettant l'accent sur l'autorité du croyant, sur la foi et le pouvoir des paroles. (Activer les sous-titres vidéo et la traduction en français).



L'autorité du Croyant | Charles Capps

Pour comprendre l'autorité du croyant, nous devons comprendre le statut spécial de l'homme et de la femme ensemble dans la Création. Charles Capps nous entraîne dans une nouvelle lecture du Livre de la Genèse, ainsi que des Évangiles.
Egalement : Appeler les choses qui ne sont pas – Charles Capps.
(Activer les sous-titres vidéo et la traduction en français).

 

 

Le Renouvellement de notre Intelligence.

Développer un esprit de discernement n'est pas antichrétien! Et en ces temps où les mystificateurs s'attaquent au monde et à l'église, avoir ce discernement pourrait bien vous sauver la Vie.

 

Dans son épître aux Éphésiens, au chapitre 4, Paul dit qu'il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous qui règne sur tous, qui agit par tous et qui est en tous. Mais nous avons reçu chacun une part de cette lumière, et c'est pourquoi Dieu a établi des hommes ayant un don particulier pour édifier les autres dans un aspect particulier, afin qu'ensemble nous parvenions à l’unité dans la foi et dans la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’adultes, à un stade de maturité où se manifeste la plénitude qui nous vient de Christ. De cette manière, nous ne serons plus de petits enfants ballottés comme des barques par les vagues et emportés çà et là par le vent de toutes sortes d’enseignements, à la merci d’hommes habiles à entraîner les autres dans l’erreur.

L'une des leçons que Jésus nous enseigne dans sa parabole de l'ivraie semée parmi le bon grain, c'est qu'il est parfois très difficile de distinguer le vrai du faux, l'authentique de la contrefaçon. Face à certaines déviances qui sont bien réelles, il est tentant de vouloir jeter le discrédit sur le miraculeux et sur les déclarations de foi, quand ce n'est pas sur le christianisme d'une manière générale. Et c'est bien là ce que souhaite notre ennemi commun. Jésus nous dit qu'en jugeant trop hâtivement et en rejetant telle ou telle personne à cause d'une imperfection, nous risquons de déraciner et de faire sécher des plants que lui-même a semés. Jésus était bien conscient de toutes les imperfections qui étaient encore présentes dans ses disciples, mais il voyait avant tout leur cœur. Si le cœur est bon, l'esprit finira par s'aligner avec la vérité. Si le cœur est tordu, il faudra laisser à cette personne du temps pour confronter son problème. Méfiez-vous des hypocrites, a dit Jésus. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Quelle sorte de fruits produisent-ils – et produisons-nous?

 


Comment la religion babylonienne s'est perpétuée jusqu'à nos jours | Apocalypse 17

De nombreux catholiques sont des gens formidables, et beaucoup de mormons sont sincères et engagés. Mais leurs religions sont-elles pour autant conformes à la Bible? Quelles sont les faits? Dans cet enseignement, le pasteur Chuck Smith revient sur le tournant que le Pape Innocent III fit prendre à l'église, et sur la prophétie d'Apocalypse 17.  (Activer les sous-titres et la traduction en français)



Comment repérer les signes d'un christianisme progressiste dans votre église

Un mouvement cherche à redéfinir le christianisme. Certains pensent qu'il s'agit d'une réforme progressiste indispensable. D'autres pensent qu'il s'agit d'une attaque contre le christianisme historique. Dans son livre “Another Gospel?”, Alisa Childers décrit le parcours intellectuel qu'elle a entrepris pendant plusieurs années alors qu'elle se débattait avec une série de questions qui touchaient au cœur de sa foi chrétienne.
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• Answering Progressive Christian Memes: Is it a Sin to Cuss, Be Gay, Have an Abortion?

 




Les faux esprits de réveil contre le Saint-Esprit dans l'Église - REGARDER

Notre quête du surnaturel peut nous égarer. Beaucoup de chrétiens luttent dans leur vie avec Dieu, parce qu'ils ont besoin d'être libérés des esprits de réveil démoniaques qu'ils ont reçus à l'église, pour pouvoir être remplis du véritable Saint-Esprit. (Activer les sous-titres et la traduction en français)



Le pont de Bethel vers le New Age et la falsification spirituelle

L'église Bethel à Redding en Californie s'est présentée au corps du Christ comme un guide et un modèle pour des expériences spirituelles plus profondes et plus miraculeuses. C'est l'appât. Mais qu'en est-il de la vérité ?  (Activer les sous-titres et la traduction en français)
Egalement : L'enseignement de Bethel examiné selon la Bible



Bethel Redding et les apôtres modernes : une analyse biblique

Holly Pivec et le Dr Doug Geivett parlent de leur nouveau livre qui décrit les enseignements de l'église Bethel Redding, l'existence du mouvement de la Nouvelle Réforme Apostolique et l'influence que le mouvement a sur l'église au sens large, grâce à sa musique de louange très populaire. Ce mouvement peut être très attrayant pour un certain nombre de chrétiens issus de milieux «endormis», car il est vivant, propose une musique tonique et revendique les valeurs de l'Évangile. Mais la théologie et les pratiques déviantes enseignées à Béthel le rendent très dangereux.
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La Pensée du Mois — Janvier 2023

 

“Et ils ne virent que Jésus, seul avec eux”.

Au cours d'un partage, une amie récemment rencontrée me confiait qu'elle avait été en contact avec un groupe de chrétiens évangéliques. Elle s'était rendue à deux reprises à leurs réunions en espérant y trouver un écho à sa foi personnelle. Mais elle s'était lassée. Et en réfléchissant aux raisons de sa lassitude, il semble que leur manque d'ouverture à d'autres voies l'avait marginalisée. Elle me dit: «Ce qui m'a peinée chez quelques chrétiens, c'est qu'il n'y ait de place chez eux que pour un seul nom. Pourquoi Dieu – si tant est qu'il faille l'appeler Dieu ou Jésus –, ne serait-il pas autant chez les autres ?» Ce qu'elle exprimait est une souffrance sommes toutes assez universelle, comme l'est aussi la préoccupation de trouver ce qui nous réunit plutôt que toujours s'arrêter à ce qui nous divise. Car si Dieu ne nous a pas tous faits dans le même moule, nos différences ne sont-elles pas sensées contenir quelques richesses à partager?

La puissance des mots.

La nature de sa question m'a immédiatement ramené à deux ans plus tôt, lorsque, avec une autre amie, nous parlions de la faveur de Dieu pour Israël. … (Votre navigateur peut lire le contenu de cette page vocalement. Vous devez au préalable déployer le texte en cliquant sur le bouton «Lire la suite»)

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J'avais alors osé affirmer – nous évoquions le conflit israélo-palestinien –, que ce conflit est réglé. La Bible était claire à ce sujet : Israël avait la faveur de Dieu, et même s'il devrait souffrir, il se relèverait de toutes les attaques et des persécutions dont il a de tout temps fait l'objet. Et si les attitudes des Israéliens à l'égard de leurs voisins – dont il est vrai qu'ils sont en majorité des gens pauvres et qui luttent avec leurs enfants pour survivre –, nous semblaient être déroutantes et dénuées de compassion, ces réactions brutales étaient dans bien des cas justifiées par les intentions meurtrières que des agitateurs dissimulés parmi ces populations, nourrissent à l'encontre d'Israël. Cette amie se fâcha et me rétorqua qu'elle ne pouvait croire à cela. A cet instant, j'ai su que pour elle, j'étais, ou nous étions, nous les chrétiens messianiques, de ces intégristes violents, dignes successeurs des Josué et des Moïse qui lors de leur progression vers leur «terre promise» n'hésitaient pas à spolier les habitants de leurs terres en massacrant femmes et enfants – l'argument choc de ceux qui rejettent le Dieu de l'Ancien testament. … Son revirement soudain m'inquiéta. Je comprenais qu'en ayant soutenu un parti sans ménagement pour sa sensibilité de philanthrope, j'avais perdu l'occasion de gagner à une autre vision des choses, cette amie issue d'une lignée de philosophes anticléricaux et largement athées, en réalité à des années lumière de ma compréhension trop manichéenne des choses. Mais surtout, je n'ignorais pas l'existence d'une malédiction redoutable. Dieu l'a prononcée il y a longtemps, lorsqu'il a promis à Abraham l'héritage des nations. Il lui avait dit que, dans la mesure ou lui et ses héritiers après lui, marcheraient avec lui en s'appuyant sur la foi en ses promesses, il les soutiendrait dans ce processus. Au travers d'une action spirituelle irrésistible consistant à bénir ceux qui le béniraient et à maudire ceux qui le maudiraient, Dieu allait permettre à Abraham et à ses descendants de regagner un monde jadis emporté par le serpent ancien, qui est le diable. Notre discussion au sujet d'Israël m'avait laissé perplexe. Pourquoi avait-il fallu que les choses aient ainsi tourné au vinaigre, ou quels enjeux plus universels se cachait-il derrière ce conflit Israélo-arabe? Alors, lorsque quelques mois plus tard, j'appris que cette amie s’éteignait des suites d'une mystérieuse maladie, j'éprouvai de grands regrets à cause de la tournure inattendue qu'avait prise notre entente. Dans 1 Corinthiens 13, Paul dit : «quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien». Je dois admettre qu'en ayant défendu une position théorique sans me préoccuper de la sensibilité de cette amie, une personne réellement hors du commun et pour laquelle le Christ avait donné sa vie, j'avais renié d'une certaine façon celui qui, s'il est la Vérité, n'en est pas moins le Père de tous les êtres et la source de l'amour… Désormais hospitalisée au loin, je lui ai encore écrit qu'elle n'avait pas à mourir, car un autre était mort pour nous tous. Sa disparition fut une grande perte pour son mari et pour tous ses amis.

Ce qui me fait peur parfois, c'est le pouvoir que nous avons, me disait justement celle avec qui je faisais connaissance – une belle personne qui parce qu'elle a une sensibilité spirituelle exacerbée, me disait avoir fait quelques expériences qui lui ont paru redoutables, notamment dans la médiumnité. Ne vous approchez pas trop de moi, lui répondis-je en laissant mon regard perplexe s'égarer. Ceux qui parlent des choses de Dieu portent une lourde responsabilité. Nous devons avertir, mais nous devons surtout porter. «La mort et la vie sont au pouvoir de la langue, et ceux qui s'attachent au principe en mangeront les fruits», lit-on dans Proverbes 17: 21. Un mauvais pronostic, une prédiction défavorable, sont autant de malédictions. Une parole dure ou un jugement laissent des marques indélébiles. Une promesse faite à la légère et qui ne se réalise pas, rend le cœur malade. J'ai manqué de belles occasions de me taire et d’écouter avec une oreille plus respectueuse, et je l'ai ensuite regretté amèrement. Ne jugez pas afin que vous ne soyez pas jugés, disait Jésus, car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis». Et c'est peut-être là cette leçon qu'avaient finalement apprise ceux qui se baladaient avec des pierres cachées dans les plis de leur vêtement. Ils s'en allèrent tout penauds, en commençant par les plus vieux. «Moi non plus je ne te condamne pas, lui dit Jésus. Va, et ne pèche plus». «Père, pardonne-leur, car ils ne comprennent pas ce qu'ils font»; «Si mon royaume était de ce monde, mes anges auraient combattu pour moi», disait-il en d'autres circonstances. «Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés», telles furent les dernières pensées de Jésus au jardin de Gethsémané, avant son arrestation.


Une rencontre qui change tout.

Un proverbe de la Bible affirme qu'une parole douce peut briser les os. Comme la glace qui emprisonne les ruisseaux, fond au premier souffle du printemps pour laisser l'eau vive entonner le chant des sources, il arrive un jour où nos cœurs implacables sont désarçonnés par un regard d'enfant, par un regret, la disparition soudaine d'un être aimé, le souffle indicible de l'esprit. Aveuglés et désemparés, nous sommes alors conduits par la main vers la tendresse des choses révélées. Justement : l'«eau vive», elle m'avait dit que ces mots avaient une importance pour elle. Donc, à sa question sur l'universalité de Dieu au travers des religions, j'ai résisté à la tentation de répondre d'une manière frontale. J'ai appris que dans ces situations, il faut permettre à Dieu de nous secourir dans notre faiblesse en se prouvant lui même, sans vouloir prendre sa défense comme le font ceux dont la foi est faible. J'aurais pu lui dire que Jésus se situe à un autre niveau de l'être que tous ces dieux et prophètes du monde des religions, ou j'aurais pu citer Actes 4: 12: «Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés». Cette répartie m'aurait tiré d'affaire sur un plan doctrinal, mais elle aurait porté un coup fatal à notre conversation et à la confiance qu'elle me témoignait dans ses confidences. Il fallait une approche plus factuelle, et surtout plus personnelle, une approche inspirée de celle de Jésus. Car dans les faits, les chrétiens, qui sont sensés être le prolongement du Christ sur terre, sont-ils si différents des autres hommes ? Le vent de l'Esprit me porte-t-il vers des paroles pleines de grâce? Suis-je moi-même si épanoui dans l'amour de mon prochain que j'en suis l'évidence même? Les miracles de Dieu sont-ils le domaine dans lequel j'évolue quotidiennement? Rien n'est moins sûr… L'engagement reste calculé, mesuré, médiocre et consenti en échange d'une certaine tranquillité. La vérité, c'est que comme beaucoup d'hommes qui ont été brimés dans leur jeunesse, je reste emprisonné par la timidité. Cette timidité n'est pas de Dieu et elle n'est pas dans l'amour. Je vous dirai peut-être un jour comment j'ai perdu ma liberté pour avoir refusé de la conquérir, mais fermons cette parenthèse.

Je me suis alors souvenu de ma propre rencontre avec le Christ, et j'ai raconté à celle que je percevais déjà comme une amie, comment, en lisant un jour les Évangiles alors que je traversais une véritable tourmente, Jésus s'était présenté dans ma chambre, et comment ses mains s'étaient posées sur mes épaules pour me faire comprendre que lui et moi étions désormais unis pour la vie. Dans les joies comme dans les épreuves que je traverserais, il me suffirait de rechercher sa présence en me plongeant dans ses paroles. Je continuai en lui racontant comment, peu de temps après cela, Dieu m'avait guéri miraculeusement au cours d'une réunion à laquelle j'avais assisté. Jésus avait alors donné au prédicateur une parole précise me concernant, et lorsqu'il l'avait prononcée, je m'étais immédiatement reconnu, pendant qu'une main invisible et chaude se posait sur ma blessure. Ma voix était étranglée par l'émotion alors que je lui racontais ces choses, tant d'années après les faits. Découvrir que Dieu me connaissait intimement allait donner un nouveau tournant à ma vie. Donc, cela fait longtemps que vous avez fait cette expérience avec Dieu? J'avais vingt-trois ans. Je comprends maintenant pourquoi vous savez tant de choses… Je me suis pourtant laissé distraire. Ce n'est qu'il y a une quinzaine d'années suite à mon divorce, que j'ai compris que j'avais vécu trop d'années en marchant à côté de mes pompes comme on dit. J'ai alors voulu faire revivre quelques-uns des rêves qui avaient été court-circuités lorsque j'avais permis aux circonstances de me stopper dans mon élan. On m'avait dit que pour satisfaire la volonté de Dieu, je devrai renoncer à mes envies et que si une chose me semblait pénible, il était presque sûr que c'est ce que Dieu allait demander de moi. Cette fameuse notion du sacrifice de soi? Oui, une notion qui nous est inculquée par la société, par exemple pour justifier le service militaire, mais aussi dans les innombrables récits de vies consacrées à Dieu qui sont transmis par la religion. Je m'étais donc marié et j'avais réintégré l'entreprise de mes parents dans une logique de renoncement. Paulo Coelho a écrit dans “L’Alchimiste” : «A un moment donné de notre existence, nous perdons la maîtrise de notre vie qui se trouve dès lors gouvernée par le destin. C’est là qu’est la plus grande imposture du monde». Je vivais en réalité une double vie, car mon cœur n'était pas dans ce que je faisais. J'essayais par tous les moyens de trouver la paix, mais je n'y parvenais pas. Arrivé au bout de moi-même, je me suis accordé le droit de reprendre la photographie, et pour un temps, je me suis senti revivre. Mais je savais au fond de moi que je passais encore à côté d'une autre dimension, une chose très importante. Et puis, j'ai pris une gifle en lisant la parabole des talents, dans Matthieu 25. Je savais bien que Dieu avait investi quelque-chose en moi, car il me l'avait dit, et je comprenais que j'étais cet homme qui, confronté à la dépossession de sa vie, avait tout simplement décidé d'enterrer son talent en attendant meilleure fortune. Depuis, je suis remonté d'une marche dans mon engagement en confiant ce talent aux banquiers pour qu'il rapporte au moins un intérêt ! J'essaie de rattraper le temps perdu en me remettant à niveau sur le plan de cette connaissance et en partageant les choses que je pense avoir comprises, et Dieu m'y encourage par toutes ces ressources extraordinaires auxquelles on peut désormais accéder facilement par l'Internet. Il faut néanmoins faire un tri sévère, mais je me sens guidé. J'essaie aussi d'être plus ouvert aux sollicitations. De bonnes choses semblent naître de l'acceptation de mes erreurs, et j'ai d'ailleurs un livre à terminer. Mais le temps devient court.

L’Eau Vive, ou la nouvelle nature du monde.

Incroyable ! …Et ce ne sont encore une fois que des paroles, me disait-elle. J'ai fait la connaissance d'un photographe, c'était il y a des années et il est mort maintenant. Il avait une belle sensibilité, et c'est d'ailleurs lui qui m'a suggéré de m'intéresser à ces mots: «L’Eau Vive». Vraiment? Ce photographe a dû être une sorte d'ange sur votre route! Je le crois, car il m'a beaucoup apporté. Savez-vous d'où vient cette expression : L’Eau Vive? Non, et j'ignorais qu'on la retrouve ailleurs? Eh bien, elle vient de la Bible, dans Jean 4. Un jour, Jésus arrive par la route aux portes d'une bourgade de Samarie nommée Suchar. Samarie et sa région sont alors déconsidérées par les Juifs de Jérusalem, mais c'est peut-être justement ce qui intéresse Jésus : l'occasion de faire une halte parmi des gens plus décontractés, plus authentiques. Ses disciples le laissent près du puits et s'en vont faire des courses. Jésus attend, et il a soif. Suchar n'est pas notre boisson cacaotée rafraîchissante, cependant le nom de la bourgade signifie «boisson forte et enivrante». A l'époque, chacun doit disposer d'un moyen pour pouvoir puiser son eau, et Jésus n'en a pas. Arrive alors cette femme avec tout ce qu'il faut, et Jésus lui demande à boire. Mais la femme n'est pas le genre: “je te suis soumise, mon maître, voici ton eau, bois mon seigneur”, comme ce qu'on voit dans d'anciens péplums hollywoodiens. Non! Je brode à peine : elle le regarde incrédule, les mains sur les hanches, puis elle lui dit: Comment se fait-il que toi, qui es un juif apparemment respectable, tu me demandes à boire à moi qui suis une femme et en plus une samaritaine? Ne sais-tu pas que tu es sensé mépriser une personnes comme moi? Ou est-ce seulement la soif qui te pousse à me parler? Elle me fait penser à ces femmes maghrébines, débordantes d'une gouaille malicieuse et parfois provocatrices. Ou alors, était-elle en réalité une fille de Nephthali, perspicace, portée par de belles paroles, naturellement intéressée par la présence de cet étranger et songeant déjà au service qu'elle pourrait lui rendre ? La nuance n'apparaît pas toujours au premier regard.

Toujours est-il que Jésus lui répond : «Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de «l'eau vive». Là dessus s'engage une véritable conversation entre deux personnes que ces circonstances improbables ont su réunir. Dieu a une façon bien à lui de rapprocher les personnes qui ont quelque-chose à s'apporter, à un moment favorable. Et le Messie est justement là pour nous donner un nouveau souffle, une nouvelle impulsion. On le voit tant de fois au travers des Évangiles. On croit que la vie s'est arrêtée, mais pour Dieu, une page s'est simplement tournée et il est temps de s'atteler à la suivante. Tu as perdu ton travail? Voici ce que nous allons faire ensemble. Ton homme t'a quittée et t'a laissées seule avec les enfants? Je vais t'apprendre à trouver ton plaisir et ta sécurité en moi. Tu as perdu goût à la vie? Donne-moi ce qu'il en reste et j'en ferai quelque-chose. Cette maladie affreuse t'a stoppé net dans ta trajectoire? Je le veux: sois guéri ! Ta fille est morte? Je m'en vais la réveiller. Tu es dans les liens de la mort? Allons Lazare, sors ! Tu te sens soudain orphelin suite à une perte? Alors voilà ta mère, et voici ton fils !

C'est vrai : ce ne sont que des paroles. Mais quand bien même ces paroles n'auraient pas le pouvoir de persuasion des signes et des miracles qui accompagnent ceux qui croient de tout leur cœur à la présence du Christ dans leur vie, de simples paroles peuvent être portées par un souffle de vie. Les anges sont des messagers qui apportent une parole aux hommes de la part de Dieu. Un ange, et l'Esprit qui désormais nous accompagne, peut très bien nous parler à l'oreille, sans démonstration particulière. Le fait que nous étions en présence l'un de l'autre à parler de ces choses profondes, alors que le matin même nous nous connaissions à peine, était, comme elle l'avait relevé plus tôt, du domaine du merveilleux. Il y a des événements qui s'imposent et comme des enfants, nous devons veiller à ne pas les ignorer. On voit également en Jésus un homme tellement dénué de préjugés dans ses relations ouvertes et pleines de respect à l'égard des femmes. Jésus est l'anti-taliban par excellence. Il aime sans calcul, sans limite et sans distinction, que la personne soit belle ou qu'elle soit rejetée par la société, ou affectée par la lèpre ou par un autre handicap. Il voit, au-delà des apparences, ce que la personne est dans le projet de Celui qui l'a faite. A un moment donné, Jésus envoie tout de même la puiseuse d'eau chercher son mari car il ne voudrait pas qu'ils s'approprient cette relation privilégiée. Et là, elle est très empruntée. «Je n'ai pas de mari, lui dit-elle». Jésus, qui voit en elle comme dans un livre ouvert, lui dit: «Tu as eu raison de dire: Je n'ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari». Choquée par cette révélation impromptue et qui touche à un domaine dont elle ne peut s'ouvrir à personne, la femme fait rapidement le point de la situation. Voyons : ce type est arrivé à l'instant par la route, je n'ai croisé aucune de mes copines en venant ici et je ne vois pas non plus d'exemplaire de People's Magazine traîner près du puits, et de toute façon on n'y parle pas de moi… Mais on dit qu'un grand prophète, qui pourrait être le Messie d'Israël, voyage dans la région. Se pourrait-il qu'il se tienne là, devant moi? C'est drôle, je ne l'imaginais pas du tout comme ça. L'homme est gentil et plutôt sympathique pour un religieux ! Et elle s'en va dire à tout le monde, qui elle pense avoir pu rencontrer près du puits.

Mais avant de la laisser repartir, Jésus répond encore à quelques-unes de ses questions.

«Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive? Jésus lui répond : Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici»

– Une déclaration très touchante. Le mot traduit en français par «vive», est le mot grec Zao. Il est utilisé pour “vivre, respirer, être parmi les vivants, vivre une vraie vie, avoir la vraie vie, celle qui est digne de ce nom”. Ou encore pour “eau de la vie”, ou “avoir un pouvoir vital en soi”. Métaphoriquement: “être en pleine vigueur, être frais, fort, efficace”. On le retrouve dans : L'homme ne “vivra” (zao) pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Ou encore lorsque Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu “vivant” (zao). Plus loin dans l’Évangile de Jean, au chapitre 7, il nous est donné une explication sur la nature de cette eau vive :

«Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s'écria: Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture. Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l'Esprit n'était pas encore, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié».

Que faut-il penser des religions?

Cette personne profite également de la conversation pour obtenir un avis éclairé sur une question qui préoccupe beaucoup de samaritains.

«Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem? Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ) ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle.»

Jésus répond à sa question très légitime qui consiste à savoir quelle confession il est le plus judicieux de choisir, en lui disant que le salut a bien été apporté au monde par les Juifs. Il n'y a pas de doute là dessus puisqu'il est lui même ce salut. Il admet que la religion judaïque a été nécessaire, car elle a contribué à faire connaitre aux hommes la volonté de Dieu. Mais il lui annonce un nouvel ordre des choses. Il lui dit que désormais, Dieu n'a que faire des religions, peu importe le nom qu'on leur donne. Car ce qui l'intéresse, ce sont des hommes qui partagent son cœur et qui le font en esprit et en vérité. Il lui dit aussi, qu'avec lui, ce temps est maintenant arrivé ! Une illustration de cette nouvelle réalité est l'événement qu'on appelle «la transfiguration», dans Matthieu 17 et Marc 9, dont j'ai mentionné un extrait au début de cette page. …

«Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les conduisit seuls à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux; ses vêtements devinrent resplendissants, et d'une telle blancheur qu'il n'est pas de foulon sur la terre qui puisse blanchir ainsi (le foulon est un produit de lessive naturel à base d'argile). Élie et Moïse leur apparurent, s'entretenant avec Jésus. Pierre, prenant la parole, dit à Jésus: Rabbi, il est bon que nous soyons ici; dressons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Car il ne savait que dire, l'effroi les ayant saisis. Une nuée vint les couvrir, et de la nuée sortit une voix: Celui-ci est mon Fils bien-aimé: écoutez-le ! Aussitôt les disciples regardèrent tout autour, “et ils ne virent que Jésus seul avec eux”».

Ce passage est très intéressant, et je ne suis pas sûr de savoir tout comprendre. Mais ce qui saute aux yeux, c'est que Dieu, le Père, veut attirer notre attention sur Jésus seul. Pierre est un peu déboussolé par l'événement auquel il vient d'assister, et il serait prêt à construire un temple à Élie et un autre à Moïse. Moïse représente l'ère de la loi religieuse, Élie, celle des prophètes. Jésus les met tous les deux à la retraite car il instaure le règne du Messie, un règne qui signifie l'avènement du Fils, un fils préfiguré par la loi et annoncé par les prophètes. Jésus dira qu'il est venu pour accomplir la loi et les prophètes. Ce qu'il veut dire par là c'est qu'il est lui-même l'accomplissement de tout ce qui avait été annoncé ou préfiguré avant sa venue.

Pourtant, à y regarder de plus près, les religions ont toutes une chose en commun : c'est l'éviction pure et simple de l'expérience du messie ou du Fils, de la vie quotidienne. Et c'est compréhensible, puisque la religion sert à meubler l'attente illusoire d'un fils, qui pour des millions d'hommes, est resté cloué sur une croix. Quelle est la valeur d'un crucifix? Le christ ressuscité est vivant, pour partager notre vie, pour enseigner, pour marcher au milieu des hommes – c'est la signification du nom Emmanuel. Le Fils signifie la fin des choses préfigurées par la religion et l'avènement de la réalité : nous sommes désormais unis à Dieu. La religion est donc désuète, inutile, dans la mesure où les hommes vont accepter la nouvelle alliance que Dieu nous offre au travers du fils. Dans Jérémie 31, Dieu dit en résumé qu'il va faire une nouvelle alliance avec son peuple : il écrira sa loi dans les cœurs. Du plus petit jusqu'au plus grand, plus personne n'aura besoin d'être enseigné par son prochain car tous le connaîtront. Et il ajoute que ceci sera rendu possible parce qu'il pardonnera tous nos péchés et qu'il ne se souviendra pas de nos désobéissances. Et c'est ce qui s'est passé le jour où Jésus est mort pour nous sur la croix. Tous nos péchés passés, présents, et ceux que nous pourrions commettre, ont été pardonnés, pour autant bien sûr que nous les délaissions. Et en résultat de ce pardon, Dieu, dès la Pentecôte et jusqu'à nos jours, a pu remettre son Esprit dans l'homme. Le Saint-Esprit n'est pas simplement l'esprit que l'humain a perdu lorsque Adam et Ève furent chassés d’Éden et de la présence de Dieu, mais cet Esprit est réellement l'Esprit de Jésus ! Si Adam et Ève l'avaient possédé, ils ne se seraient pas si facilement laissés berner par le serpent. Le Saint Esprit est théoriquement sans limite, mais nous le limitons par le degré d'obéissance que nous sommes disposés à lui offrir. Cet esprit sonde tout, et jusqu'aux profondeurs de Dieu, dit Paul dans 1 Corinthiens 2: 10. C'est pourquoi, lorsque nous avons cet esprit en nous, nous n'avons plus besoin qu'on nous enseigne ce qui est bien puisque nous avons un témoignage intérieur, plus besoin qu'on nous dise comment vivre avec Dieu puisqu'il nous conduit, plus besoin de religion puisque nous sommes un avec Dieu.no more need to be told how to live with God, since he leads us, we no longer need religion, since we are one with God. Et si nous sommes un avec Dieu, nous devrions également être un avec les frères qui sont unis à leur Dieu.

Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs». 2 Corinthiens 3: 3.

«Je leur donnerai un même cœur, Et je mettrai en vous un esprit nouveau; J'ôterai de leur corps le cœur de pierre, Et je leur donnerai un cœur de chair, afin qu'ils mettent en pratique ce que je leur demande». Ézéchiel 11: 19 et 36: 26

Il y a ce remplissage immédiat de notre réservoir avec un super-carburant, une eau-vive qui circule et qui se renouvelle, jusqu'à ce que nous soyons remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu.

«A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre, afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu». Ephésiens 3: 14-19.

Mais il ne suffit pas d'être remplis : il faut encore devenir ce que nous prétendons être. Nous ne sommes transformés dans notre être intérieur que par la mise en pratique des choses que l'Esprit plante dans nos coeurs. C'est ce que Jésus précise lorsqu'il parle d'une maison qui est établie sur le sable, et d'une autre qui est établie sur le roc. Le remplissage, c'est la part de Dieu, tandis que l'enracinement et la transformation intérieure, c'est notre part. Notre corps hérité de ce monde quant à lui sera soutenu par un esprit sain et combatif, mais son renouvellement n'interviendra que plus tard, au son d'une trompette de Dieu, nous est-il dit. Nous serons alors immortels et glorieux.

«Avant que soit instauré le régime de la foi, nous étions emprisonnés par la Loi et sous sa surveillance, dans l’attente du régime de la foi qui devait être révélée. Ainsi, la Loi a été comme un gardieno chargé de nous conduire à Christ pour que nous soyons déclarés justes devant Dieu par la foi. Mais depuis que le régime de la foi a été instauré, nous ne sommes plus soumis à ce gardien. Car, par la foi en Jésus-Christ, vous êtes tous fils et filles de Dieu. Car vous tous qui avez été baptisés pour Christ, vous vous êtes revêtus de Christ. Il n’y a plus ni Juifs ni non-Juifs, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a ni homme ni femme. Unis à Jésus-Christ, vous êtes tous un. Si vous lui appartenez, vous êtes la descendance d’Abraham et donc, aussi, les héritiers des biens que Dieu a promis à Abraham». Galates 3: 23-29.

Alors bien sûr, le lanceur de la fusée – ou la religion «de base» – a pu être récupéré et instrumentalisé par le monde. En perpétuant notre séparation d'avec Dieu, cette religion formelle reste un excellent moyen de s'approprier l'allégeance des fidèles, afin de contrôler l'impact de leur témoignage en contrôlant la façon dont leur foi s'exprime et est perçue par les autres. Que dit la Bible au sujet de la religion? Étonnamment, bien que Moïse ait instauré une forme de religion propre aux Juifs après leur sortie d’Égypte, la Bible n'est pas du tout partisane de la religion. Elle affirme que toute structure d'autorité est instaurée et voulue par Dieu, comme un enfant a besoin d'un pédagogue. Bien qu'elles soient nécessaires, les structures ne sont pas une fin en soi. Dans Exode 23 et Deutéronome 6, Dieu explique à son peuple une chose qu'il est très important que nous comprenions. Dieu leur dit qu'il ne les conduira pas dans la liberté de leur terre promise en une seule étape. Il dit: «Je n'en chasserai pas les habitants tant que tu ne seras pas en mesure d'en prendre possession, de peur que les bêtes des champs ne s'y multiplient contre toi». La religion fait partie de ces structures qui sont nécessaires à civiliser les nations. Elle occupe le terrain pour éviter que les choses ne virent au chaos et à une infestation d'ordre démonique, en attendant d'être remplacée par la chose authentique. Et c'est à nous de conquérir notre liberté dans ce domaine. Nous la conquérons par la connaissance de Dieu.

«Jésus dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira». Jean 8, 31-32.

Que penser du chamanisme, des guérisseurs?

Et que pensez-vous par exemple, du chamanisme et des énergies qu'on dit venir de la terre? Vous faites bien d'en parler car ce sont des tendances qui ont le vent en poupe. Les médecins fondent leur action sur la chimie du corps et les guérisseurs sur l'énergie du corps. Dans les deux cas, on fait abstraction de la notion de l'esprit de l'homme. L'homme n'est pas un corps, mais il est un esprit incarné. Ce qu'on qualifie «d'énergies» de la terre, sont en réalité des esprits du monde invisible, comme dans la médiumnité, une science interdite car elle nous ouvre à un monde spirituel qui est opposé à Dieu. Ce sont des démons. Cela nous apparait plus clairement lorsque les guérisseurs se mettent dans un état de transe. Alors, j'imagine qu'il faut mettre l'hypnose dans cette catégorie? Ce sont des manipulations spirituelles. On ne peut pas laisser n'importe qui s'introduire dans notre âme pour y organiser les choses à sa façon. Cette personne pourrait laisser entrer quelques ombres à notre insu. D'ailleurs, la sophrologie est basée sur ce principe. Elle conduit à une tournure d'esprit différente, et cela peut s'expliquer par l'accueil en soi d'un esprit de performance. Sommes-nous prêts à perdre notre personnalité pour devenir plus performants? Je connais des groupes de chrétiens évangéliques où l'on se dope au niveau de la volonté, par ce genre de procédé. Leurs chants de louange hypnotiques et leurs messages martelés ne sont rien d'autre qu'une forme de sophrologie appliquée, ce qui est affligeant lorsqu'on sait que ces mouvements sont en train de gagner en importance. Les disciples à la Pentecôte, n'étaient pas ivres, ils n'étaient pas non plus contraints, mais ils étaient désinhibés et joyeux ! On dit que lorsque le diable ne peut plus nous empêcher de témoigner, il va tenter de nous forcer dans une relation aux autres qui n'est pas naturelle. Ces gens deviennent réellement bizarres sans même s'en rendre compte. Alliés aux hommes politiques, ils seront peut-être les inquisiteurs de demain. Ces sciences et ces pratiques appartiennent aux rudiments de notre monde. Or la terre a été maudite lorsque l'homme a écouté la voix du serpent. Le serpent a également été maudit. Quelque-chose de bon peut-il sortir d'une chose maudite, morte, ou en voie de l'être? Le Christ est venu d'au delà de notre monde pour nous insuffler un esprit que nous avions perdu. Alors, aussi longtemps que nous pouvons nous demander si une chose est bonne ou si elle ne l'est pas, la réponse est simple. Certaines choses me sont utiles, comme une boîte de médicaments à portée de main lorsque j'ai trop mal à la tête, mais tout ne nous construit pas de la même manière.

Le retour à la nature est une tendance très actuelle. Mais la plupart de ceux qui recherchent leur épanouissement dans cette voie ont grandi dans un contexte de confort, avec un compte en banque ou celui de leurs parents, le réfrigérateur plein, le chauffage central et la voiture. Beaucoup d'entre nous ne savons pas ce que c'est que d'avoir faim, d'avoir froid, ou encore d'être menacés par les bêtes sauvages ou pire, par des hommes. La plupart des enfants n'ont jamais vu traire une vache, ou pu s'y essayer. Ils n'ont pas planté de légumes et compris la difficulté qu'il y a à obtenir quelque-chose de la terre. Alors on prend un avion pour se rendre dans un coin de forêt d'Amérique du sud, se retrouver dans un camp avec des mêmes en présence de faux indigènes qui après nous avoir servi une belle théorie sur les bienfaits d'un retour à «nos sources», vont prononcer quelques incantations et nous faire avaler une potion hallucinogène qui nous rendra malades comme des chiens. Ensuite chacun va rentrer chez soi par les mêmes moyens en pensant être un homme ou une femme transformés. Que penser des cérémonies qui se font chez nous, à la façon des Amérindiens ou des peuplades nomades, au son des tambourins, avec des plumes et des hochets? «Créer des ponts entre le monde visible et celui des esprits. Aller à la rencontre de l’esprit d’un animal qui puisse me servir de guide dans cette vie. Je me sers du hochet et du tambour pour travailler avec les âmes, les énergies du vivant, celles des morts, des lieux, des plantes, animaux, êtres humains, éléments. Le but étant de ramener à la personne ce dont elle a besoin pour guérir ou avancer, et pour la soutenir dans son changement», dit le chamane. Certains semblent trouver cela gratifiant. Je ne me laisserai asservir pas quoi que ce soit, surtout s'il s'agit d'un démon qui se fait passer pour l'esprit d'un mort ou d'un animal. A mon avis, le point positif de ces quêtes c'est qu'elles nous font prendre conscience que nous sommes tous en recherche d'une autre dimension de l'être. L'univers d'Avatar, la communion avec la terre mère et la nature, ou pour d'autres, la sorcellerie spontanée mise en évidence dans ces affligeantes séries télévisées pour ados, tout ceci répond à une recherche de puissance et d'équilibre dont nous avons un besoin légitime pour vivre en ce monde. Inconsciemment, nous savons que nous naissons nus et qu'il nous faudra gagner la position d'autorité spirituelle des fils de Dieu, celle que nous avons en Christ. Car c'est bien de cela qu'il s'agit : une croissance vers le monde nouveau, et pas une stagnation dans les rudiments du monde sous la soi-disant protection d'un esprit ou d'une déesse de la terre.

Ne peut-on envisager un chamanisme doux?

… Oui sans doute, et je comprends que tous ces recours soient les eaux du puits me dit-elle, celles qui ne peuvent étancher la soif. Mais voyez-vous un problème dans une approche simple et spontanée des éléments et de la nature comme d'une source d'énergie et de renouvellement? Ne peut-on envisager un chamanisme «doux»? Si bien sûr, ne me comprenez pas mal. Seulement, il n'y a rien de neuf sous le soleil disait un sage. La nature nous est indispensable et je suis le premier à reconnaitre ses bienfaits. Nous avons besoin de nous y replonger à intervalles réguliers pour nous ressourcer et pour y puiser une partie de notre équilibre, besoin d'interagir avec elle. Il nous faut le soleil, de l'air pur, l'odeur des arbres et des sous-bois après la pluie, les perspectives grandioses que nous offrent les paysages. Tout est pur pour celui qui est pur. …Et pourtant, non, la nature n'est plus vraiment notre amie et elle n'est pas notre alliée.

«Le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira du fouillis et des épines, et tu mangeras de l'herbe des champs. C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière ». Genèse 3: 17-19.

La terre a été affectée, comme nous. Donc ce que nous récoltons, c'est ce que nous y apportons. Certains prétendent qu'ils peuvent canaliser les énergies. Mais je veux dire : même si les énergies sont pures, ce dont je doute, comment savoir si le tuyau est propre ? Car, dans quelle mesure sommes-nous purs, inaltérés, insensibles aux perturbations que la terre et notre cosmos ont subi et encore capables de voir ce qui était à l'origine ? Comment puis-je savoir si les eaux sont pures ? S'il y a un cadavre dans le puits, tout ce qui en sortira sera pollué. La terre n'est pas non plus notre épouse, et elle ne l'a jamais été. Lorsque Dieu créa l'homme, il le confronta à la Création encore inaltérée, «mais l'homme n'y trouva pas une aide semblable à lui». En réalité, cette nature déchue de sa gloire originelle, et l'homme d'après le déluge, sont étrangers l'un à l'autre. L'homme, à l'origine végétarien, est devenu un prédateur pour survivre. Le berger est devenu un loup dans sa propre bergerie.

«Vous serez un sujet de crainte et d'effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer : ils sont livrés entre vos mains». Genèse 9: 2.

Être des prédateurs n'est pas notre nature profonde. La contemplation est notre nature. L'homme est fait pour aimer. Un enfant grandit en regardant ce qu'il aime, et il devient ce qu'il aime. Ou alors, et c'est beaucoup plus triste : il devient ce qu'il a trop haï. Dieu souhaite que nous devenions comme lui, en le regardant, en le contemplant, c'est le sens du mot adoration. La nature est un milieux intéressant, en ce sens qu'elle est la matrice dont nous avons été tirés. Nous avons été façonnés à partir de la poussière de cette terre. La nature est un miroir qui reflète l'action de Dieu sur la matière. Nous sommes nés de ce processus, notre corps ayant été formé dans cette usine à produire la vie, avant d'être investis du souffle qui allait nous rendre à l'image de Dieu.

«Puis Dieu dit: Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. … Dieu vit que cela était bon». Genèse 1: 11, 12

«Dieu dit: Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel». Genèse 1: 20.

«Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi». Genèse 1: 24.

«L’éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant». Genèse 2: 7.

Dès ses origines, Dieu nous montre l'homme comme étant un être spirituel. Les êtres vivants sont tirés de la terre et ils sont soutenus par un esprit de vie. Quand l'esprit est retiré, le corps retourne à la poussière. C'est là que se situe la différence fondamentale entre le créationnisme et l’évolutionnisme. Les scientifiques athées ne considèrent que l'aspect physiologique de la vie. Pour eux, l'être tout entier s'éteint avec la cessation des fonctions physiologiques.

«Tous ces animaux espèrent en toi, pour que tu leur donnes la nourriture en son temps. Tu la leur donnes, et ils la recueillent; tu ouvres ta main, et ils se rassasient de biens. Tu caches ta face: ils sont tremblants; tu leur retires le souffle: ils expirent, et retournent dans leur poussière. Tu envoies ton souffle: ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre». Psaume 104: 27-30.

La seconde partie de ce verset représente l'espoir qu'un jour, certaines formes de vie qui ont été perdues reviendront spontanément à l'existence, dans une sorte de résurrection. Je ne suis pas un défenseur des animaux de compagnie, car dans de nombreux cas, les animaux de compagnie se substituent à de véritables relations humaines et ils sont également une nuisance et un sujet de tensions avec le voisinage. Mais Dieu – ou vous – pourriez théoriquement susciter un cher compagnon disparu dans le monde nouveau, pourquoi pas.

Pourtant nous avons grandi en recevant d'autres apports. L'homme n'est pas un animal comme les autres, puisque Dieu a mis en nous sa propre nature immortelle, ce qu'il n'a fait pour aucun autre animal. Et c'est là qu'est le secret de notre immortalité.

«Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme». Genèse 1: 26-27.

Aucun renard ne voudrait devenir une souris. Aucun merle ne voudrait devenir un ver. Aucun homme ne voudrait se replonger dans la matrice de sa mère qui a vieilli et qui montre les signes de la mort, ou alors cet homme aurait un sérieux problème d'identité. Un homme ne voudrait pas non plus avoir des enfants de sa mère, ce serait «contre-nature». Or, et je vais peut-être vous choquer, mais c'est exactement ce que nous faisons avec nos recherches sur l'amélioration génétique de la race et sur la quête de nouvelles identités. Et sur un plan spirituel, avec le renouveau de l'animisme et du chamanisme ou celui de la religion, même chrétienne. Je vais vous paraître ronflant, mais il n'y a qu'une seule chose qui peut nous élever au dessus de ce que nous sommes, et c'est la parole de Dieu, c'est la Bible. C'est en réalité notre relation à Dieu, telle qu'elle est décrite dans la Bible.

Je dois vous avouer que si je ne me rends pas dans la nature en méditant avec Dieu, la nature me déprime. Et beaucoup de gens me disent pareillement que se promener dans la nature les déprime. Je croise tous les jours des marcheurs et des joggeurs qui avancent le regard sur leur petit écran, des écouteurs plongés dans les oreilles, et d'autres accompagnés de leur chien. Même en pleine nature, les hommes ont constamment besoin d'être renvoyés à un vis à vis. … Là je crois pouvoir me distinguer car j'aime aller courir seule dans la forêt près de chez moi ! Mes amies pensent que je suis une inconsciente… Je vous admire tout en les comprenant un peu, il y a malheureusement des fous. Notre attitude peut nous protéger dans une certaine mesure. Mais à moins de trouver un petit paradis en sursis, la nature est moche. Elle est très abîmée par l'exploitation et les activités surabondantes de l'homme. Et quand ce n'est pas par l'homme, c'est par les événements climatiques. Quand je photographie, je m'efforce de découvrir des parcelles de nature dans lesquelles je peux percevoir comment la nature a pu échapper au diktat de l'homme en exprimant un peu de sa spontanéité. Ou alors, je reconnais la façon dont l'homme a su organiser une parcelle de nature en lui laissant de la place pour s'exprimer. Dans les deux cas, il s'agit d'une harmonie créée, et pas d'un chaos originel. Les bûcherons d'avant la mécanisation étaient les jardiniers de la forêt. Désormais, ils en sont les équarrisseurs, et dit en passant, certaines expressions de l'art moderne me font penser à une forme d’équarrissage des canons de la beauté et de l'harmonie. Je comprends que beaucoup de gens ne se sentent pas réconfortés lorsqu'ils traversent ces forêts blessées et éventrées. Certains voudraient en chasser les hommes en laissant les loups s'y installer, mais ce serait une autre aberration. La solution ne se trouve pas dans la nature. La terre n'évoluera pas sans l'homme, car Dieu l'a faite pour l'homme, et pas l'homme pour la terre. Mais l'homme doit achever sa croissance et atteindre sa transformation. Et alors seulement, la nature pourra célébrer l'homme nouveau en étant elle-même restaurée dans sa magnificence. Il y a ce passage, dans Romains 8, que je trouve jubilatoire:

«J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité, -non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, - avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement. Et ce n'est pas elle seulement; mais nous aussi qui avons les prémices de l'Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps».

La Bible: une encyclopédie du légalisme, ou une lettre d'amour à l'humanité?

Toujours partageant avec cette amie: «J'aimerais pouvoir lire la Bible comme vous la lisez. Mais je trouve que beaucoup de propos sont durs, condamnatoires, et je n'arrive pas à y trouver le même plaisir que vous. C'est aussi pourquoi j'aime la façon dont vous écrivez, parce que vous démystifiez les choses en les rendant plus accessibles». Ce que vous dites là me touche et m'encourage, aussi je vais vous partager mon secret. Pourquoi la Bible conduit certains à se sentir condamnés et d'autres à se sentir aimés et justifiés? C'est d'abord une question de position ou de perspective. Lorsque je reprends la lecture de la Bible après avoir poursuivi les choses de ce monde pendant un certain temps, l'exercice peut s'avérer fastidieux et même désagréable, un peu comme une douche froide dont on n'a pas envie. Une certaine opacité met en lumière ma paresse spirituelle et mes raccourcis. Mais une douche froide peut stimuler notre circulation et remettre nos idées en place. C'est comme l'effort physique : lorsqu'on en a pris l'habitude, la chose devient agréable et même indispensable, car il y a une stimulation et une récompense. La Bible est une nourriture pour notre esprit, tout comme le parler en langues. Toutefois, ce qui pour moi fait une réelle différence, c'est de savoir sans l'ombre d'un doute que je suis engagé sur le chemin étroit qui mène à la vie. La Parole devient alors «une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier», pour reprendre l'expression du Psaume 119:105. Elle jaillit spontanément en moi et me guide très pratiquement. J'ai fait un rêve, c'était il y a longtemps, dans lequel je me voyais cheminer sur un sentier solitaire menant vers les hauteurs. En bas, dans la plaine du Rhône, les gens stagnaient dans leurs villes et sur leurs autoroutes du savoir, en se rendant même «à l'église», ou pris dans leurs activités habituelles. Toute cette émulation collective nourrit notre besoin de vie sociale, mais elle ne nous engage, ni dans notre émancipation spirituelle, ni dans notre unité avec Dieu. Ce qui fait une différence n'est pas le fait de mener la vie d’un ermite, ou au contraire, celle des termites, mais c'est la quête d'une vérité, c'est en réalité la quête d'une personne, celle qui a dit: «Je suis le chemin, la vérité et la vie». Lorsqu'on partage les objectifs de quelqu'un, on devient tôt ou tard son ami. Et si cet ami désire nous conduire à part sur un chemin parfois solitaire, afin de nous montrer certaines choses, nous devons y consentir, et c'est en réalité un bonheur. Le vrai Jésus n'est pas ce Jésus collectif qu'on aperçoit dans les églises, mais c'est celui qui nous guide intérieurement et qui nous précède sur notre chemin de vie. Le bonheur de le connaitre se prolonge lorsqu'on peu partager cette connaissance, et la présence qui l'accompagne, avec d'autres, ce que Jésus appelle «faire des disciples». Mais en réalité, Jésus s'est surtout fait des amis, car tous les autres l'ont abandonné à un moment donné. Et puis, il y a une autre raison à ce que nous trouvions parfois la Bible austère et rigoriste. L'original de la Bible est hébreu, et en grec pour ce qui concerne le nouveau testament. Or la sémantique de ces deux langues est beaucoup plus vaste que le français dans lequel nous lisons ces textes. Les mots utilisés en français sont souvent réducteurs et ne laissent guère de place pour une interprétation différente que ce que les traducteurs ont voulu nous transmettre. C'est un travail difficile que de traduire une langue dans une autre en laissant apparaître d'autres significations qui sont perceptibles dans la langue originale. C'est par exemple ce à quoi se sont attelés les auteurs de la Mirror Bible, qui pour l'instant n'est disponible qu'en anglais et en espagnol. Lire ces commentaires ajoutés peut nous donner une bien meilleure idée de la pensée de Dieu, et surtout, de son amour pour les hommes.

A qui appartient la Terre?

Mais pour revenir à notre sujet qui est cette relation que l'homme entretient avec la nature et avec la terre, j'aimerais encore dire ceci : Après leur chute et leur expulsion d’Éden, Dieu dit à l'homme, et à la femme, qu'ils vont désormais devoir soumettre la terre et qu'elle le leur rendra en leur produisant des épines et des ronces. Le bel équilibre est rompu. Le Jardin en question n'était pas toute la terre, mais un espace que Dieu avait organisé à l'est d’Éden, un lieux privilégié, ordonnancé selon la parole de Dieu et dans lequel Dieu avait insufflé la force vitale qui le caractérise. Mais les hommes ont été chassés de ce havre et la terre dans laquelle nous évoluons désormais, c'est la banlieue. Le Jardin est de l'autre côté du mur et nous ne pouvons plus y accéder, du moins dans le naturel. Il est écrit que les chérubins maniant l'épée flamboyantes en gardent l'accès. George Lucas n'est donc pas l'inventeur du sabre laser.

La nature n'est pas seulement matérielle, mais elle abrite des entités spirituelles, et c'est une chose que les chamanes et les guérisseurs savent bien. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si l'on attribue à notre terre une identité féminine : Gaïa, la terre mère. Dans Apocalypse 14, on lit ces lignes qui restent une énigme pour beaucoup d'entre nous :

«Alors je vis l'Agneau qui se tenait debout sur le mont Sion, et avec lui, les cent quarante-quatre mille qui portent son nom et le nom de son Père inscrits sur leurs fronts. J'entendis une voix qui venait du ciel et qui résonnait comme de grandes eaux, comme le grondement d'un coup de tonnerre violent. C'était comme le son d'un orchestre de harpistes jouant de leurs instruments. Tous ces gens chantaient un cantique nouveau devant le trône, devant les quatre êtres vivants, et devant les vieillards. Et ce cantique, personne ne pouvait l'apprendre excepté les cent quarante-quatre mille, les rachetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, ils sont restés vierges. Ils suivent l'Agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d'entre les hommes pour être offerts comme des premiers fruits à Dieu et à l'Agneau. Il ne s'est pas trouvé de mensonge dans leur bouche. Ils sont irréprochables».

Ce passage décrit ceux qui sont les amis de l'Agneau et qui l'accompagneront vraisemblablement lors de son retour sur terre. Je ne suis pas qualifié pour en donner une explication complète, mais j'aimerais juste partager ce que Dieu m'a montré et qui concerne plus spécifiquement le verset 4. Il est écrit, en français, que ces personnes, au nombre de cent quarante-quatre mille, douze mille de chaque tribu, sont les rachetés de la terre «qui ne se sont pas souillés avec des femmes mais qui sont restés vierges». Quand j'ai lu ce passage pour la première fois, je me suis dit: allons bon, pour moi c'est râpé quoi que je puisse faire ! Mais plus tard en y réfléchissant, je me suis dit que si c'était fichu pour moi, ça l'était également pour Pierre, pour Paul et sans doute pour une bonne partie des apôtres de Jésus dont nous ne connaissons ni le statut ni la vie privée. Pourtant, les douze apôtres sont les fondements de la nouvelle Jérusalem avec leur patriarche correspondant. Il semblerait selon les théologiens que ce groupe de personnes soit en réalité les Juifs qui seront sauvés au travers de la grande tribulation – désolé pour les Témoins de Jéhovah. Mais tout de même, je me suis dit d'une part que ce critère de sélection représentait une sérieuse injustice envers les femmes, qui ne seront pas admises parmi les proches de Jésus, et d'autre part, que le sous entendu est énorme puisqu'il jette le discrédit sur la valeur du mariage et sur les relations conjugales – et sur les femmes elles-mêmes, puisque communier avec elles serait considéré comme une souillure pour l'homme. Cette compréhension était évidemment erronée et en contradiction avec le reste de la Bible. Donc, comme bien souvent lorsqu'un passage de la Bible me pose problème, je me suis intéressé de plus près à la traduction. Le mot femme, dans le grec, est le mot «Gune», et il est au singulier: «Ceux qui ne se sont pas souillés avec la femme». Pourquoi l'a-t-on traduit par «avec des femmes»? Sans doute les traducteurs ont-ils pensé bien faire en marquant une distinction entre la relation légitime avec l'épouse, et les relations illicites. Mais il est également écrit plus loin que ces personnes sont vierges, et par conséquent, même des époux légitimes seraient disqualifiés.

Mais imaginons que le sens de la phrase soit en réalité: «Ceux qui ne se sont pas souillés avec la femme». Oui mais dans ce cas, de quelle femme s'agit-il? Il ne peut s'agir que d'une femme au sens symbolique, au sens d'une allégeance ou d'un culte voué à une femme. Le mot Gune est également à l'origine du mot Queen en anglais. Nous savons que Jean, comme d'autres prophètes, a employé un langage crypté en certaines occasions afin d'éviter la censure religieuse comme aussi d'attirer les foudres du pouvoir sur les croyants. Dans les écrits anciens des Juifs, ceux qui décrivent une cosmogonie pré-édénique, il est fait mention de l'existence d'une femme nommée Lilith. Elle n’apparait qu'une fois dans la Bible, dans Ésaïe 34:14, où elle est comparée à un oiseau de la nuit. Une meilleure traduction de la signification de son nom voudrait qu'elle soit celle qui sème le vent et récolte la tempête. Ses servantes sont des séductrices qu'on appelle succubes, ou incubes lorsqu'ils sont mâles, les maris de nuit ou les femmes de nuit des Africains, les djinns des Maghrébins, nos sirènes et nos nymphes, mais aussi nos cruels vampires. La légende, si tant est qu'il ne s'agit que d'une légende, dit qu'elle fut la première épouse d'Adam. Mais Adam aurait trouvé qu'elle était indigne de lui, et il la répudia. C'est alors que Dieu lui fit Ève, une aide temporelle tirée de sa propre chair et de son rêve. Toujours selon la légende, ce serait cette Lilith, qui, tombée en disgrâce et dévorée par la jalousie, se serait alors glissée dans la peau d'un serpent pour accéder au Jardin d’Éden afin d'y tenter Ève et faire en sorte que ce couple originel tombe à son tour en disgrâce. Ce stratagème lui permettrait peut-être de récupérer son Adam. Et c'est bien ce qui s'est passé. Dieu l'a maudite pour ce qu'elle a fait, mais Lilith est restée très présente dans la religion des Babyloniens où elle est une déesse mésopotamienne liée au vent et à la tempête. Tour à tour Ishtar chez les Babyloniens et les Assyriens, Inanna chez les Sumériens, Astarté ou Ashéra chez les Juifs et leurs voisins, Isis chez les Égyptiens, Vénus ou Cérès chez les Romains, Rhéa ou Déméter chez les Grecs, Diane ou Artémis chez les Éphésiens, la «femme» est présente partout et elle a la main sur tout. 1 Jean 5:18 dit ceci: «Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin». Un autre passage de la Bible nous enseigne que l'homme est responsable du transfert de cette autorité, qu'elle soit existentielle, religieuse ou politique, vers les forces du mal.

«Alors Jésus fut emmené par l'Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur, s'étant approché, lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Jésus répondit: Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit: Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas; car il est écrit: Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Jésus lui dit: Il est aussi écrit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu. Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit: Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m'adores. (Luc 4: Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes; car elle m'a été donnée, et je la donne à qui je veux). Jésus lui dit: Retire-toi, Satan! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient». Matthieu 4.

Certains objecteront qu'il ne s'agit pas de la même déesse. Mais en réalité, le même esprit les habite toutes. Elle est considérée comme un symbole de la femme, une divinité astrale associée à la planète Vénus, une déesse de l'amour et de la guerre ou encore de la fertilité et des récoltes. Elle est une divinité souveraine dont l'appui est souvent nécessaire pour régner sur un royaume. Il ne faut pas voir le mal partout et l'amour et la compassion jaillissent naturellement chez l'homme d'une force vitale qui lui est communiquée par Dieu. Mais lorsqu'on parle de la déesse-mère, ou de la terre-mère, de la Pachamama, ou encore de la Reine du ciel, de la Madone ou de la Vierge, ou lorsqu'on pratique le chamanisme, le recours aux énergies de la terre, les soins énergétiques dans des lieux chargés en énergie, et dans une certaine mesure, lorsqu'on a recours aux plantes ou aux substances hallucinogènes ou autres, on puise à une seule et même source qui se manifeste sous une variété de formes tentaculaires. Vous savez, on a parfois simplement inventé des noms qui soient plus au goût du jour pour des pratiques anciennes. La divination par les oracles, les présages ou le tarot, le magnétisme et sa forme asiatique qui est le Reiki et la Kundalini, ou encore le secret des guérisseurs qui est une incantation magique, sont des sciences occultes. Elles font appel, non pas à des énergies, mais à des esprits qui appartiennent au monde démoniaque. La plupart des guérisseurs le savent, et d'ailleurs beaucoup souffrent de ne plus être eux-mêmes et d'être en proie à des pulsions incontrôlables. Ceux qui s'engagent dans ces voies sont en réalité éloignés de Dieu et d'eux-mêmes, et finissent par se perdre s'ils n'ont pas ce sursaut de bon sens qui consiste à délaisser leurs pratiques pour revenir à Dieu.

«Lorsque tu seras entré dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne, tu n'apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel; et c'est à cause de ces abominations que l'Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l'Éternel, ton Dieu. Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins; mais à toi, l'Éternel, ton Dieu, ne le permet pas».   Deutéronome 18.

Dans la Bible, Dieu nous avertit que nous ne devrions pas avoir de contact avec ceux qui pratiquent ces disciplines. Dans Actes 19, on assiste à des guérisons spectaculaires, et aussi à quelques exorcismes qui apparemment sont suffisamment impressionnants pour qu'une partie de la population viennent avouer leurs pratiques et brûler sur la place publique leurs traités de sciences occultes. Dieu veut nous protéger de l'influence des esprits qu'il qualifie de menteurs et qui chercheront à nous conduire vers la folie. C'est un monde redoutable et très organisé. Comprenez que la Reine du Ciel par exemple, n'est pas Marie, la mère de Jésus, mais une entité spirituelle a usurpé cette identité afin de pouvoir contrôler le culte chrétien. Pourquoi les prêtres catholiques sont-ils voués au célibat? Les prêtres de Cybèle sont des eunuques. Dans la Bible, la Reine du Ciel est toujours associée aux Baal, les dieux trans-genre qui contrôlent les populations. Aujourd'hui on peut associer cette symbolique à l'avortement, aux LGBT, aux féministes mais aussi parfois aux défenseurs des droits des minorités lorsque celles-ci défendent une identité spirituelle ou associée à la terre, et dans bien des cas, aux défenseurs de l'environnement lorsque ceux-ci font de leur combat leur religion. Cette femme était destinée à être la lumière du genre humain, l'épouse d'Adam. Maudite semble-t-il à cause de son orgueilleuse présomption, non pas vierge mais stérile, il se pourrait qu'elle soit aussi cette prostituée que fréquentent les rois de la terre, assise sur une bête écarlate et ivre du sang des saints du chapitre 17 du livre de l'Apocalypse. Sa destruction par un nouveau type de gouvernement est annoncée. Son influence sera alors transférée à la bête, qui est l'Antéchrist, une autre figure de style servant à éviter une confrontation directe avec le pouvoir. Car le sens de la femme assise sur la bête, c'est l'association d'une organisation religieuse et d'un ordre politique, ou plus précisément d'un chef religieux et d'un dictateur militaire. Cette bête ressuscitera une fois encore et sera à son tour détruite à la venue de Christ. Car Dieu a maintenant donné un nouvel époux très digne à l'humanité, et cet époux légitime est, bien sûr, le Christ.

 

L’Eau qui s'impose par une conviction.

L’Esprit est l'époux que notre être intérieur recherche plus ou moins consciemment. C'est pourquoi, dès que nous sommes mis en contact avec elle, l'Eau-vive s'impose par une conviction profonde qui ne laisse subsister aucun doute. Vous savez, Jésus, jusqu'à ce qu'il soit monté au ciel, était une personne physique avec les limitations d'une personne. Mais le Christ est un être spirituel fait de lumière et de puissance qui transcende notre univers. Il l'a créé, et il n'y a donc aucune limite à ce qu'il peut faire, en nous en théorie et même à travers nous. Toutes ces choses que nous sommes tentés d'aller rechercher dans les rudiments du monde, sont pleinement disponibles dans le Christ. Mais nous l'ignorons, parce que la religion a classifié tout ce qui touche au surnaturel de Dieu dans les documents «Secret d'Etat» : «Strictement réservé aux saints béatifiés par le conseil de l'église». Par exemple : la guérison, la santé, la paix et la joie, la provision et la protection, la prophétie, – ces choses nous sont offertes sous une forme pure et sans contrepartie. Mais pour tout ce que nous parviendrons à retirer de ce monde, nous devrons céder une part de nous-mêmes, d'où l'expression «y laisser son âme». La notion d'un sacrifice encore une fois? Vous avez raison. La différence, c'est qu'avec le Christ, Dieu a lui-même offert un sacrifice définitif qui nous donne accès à tout.

Gagnée justement par la vie surabondante et par cette eau vive qui s'écoule librement de l'être lumineux qui lui parle, la femme toute revivifiée s'en retourne ameuter les habitants de Suchar, qui veulent à leur tour l'entendre. Ils croient aussitôt en ce que Jésus leur annonce, et ils lui font une fête ! Contrairement à ses concitoyens qui continueront à le snober. Ce sont des gens religieux, calculateurs, mesquins – en disant «religieux», je ne pense pas aux petites sœurs et aux prêtres qui lorsqu'ils sont fondés sur le Christ sont des êtres rayonnants. Je pense en effet que vous opposez le mot religieux au mot auto-déterminé? C'est exactement cela. Les religieux peuvent être tout un chacun – moi parfois. Ces cadavres bien habillés se réunissent pour se flatter mutuellement et se convaincre qu'ils sont meilleurs que d'autres qui sont plus mal habillés. Ils jugent sur des apparences et pas sur le cœur, et pourtant cela les rassure. Jésus regarde au cœur, et je n'oublierai jamais comment son regard m'a un jour transpercé. Confronté à ce regard, personne ne pourra se dissimuler derrière une tradition ou derrière une quelconque autorité. Nous sommes tous responsables de nos actes et co-responsables de ce à quoi nous adhérons. Jésus disait aux religieux que, parce qu'ils avaient reconstruit les tombeaux des prophètes, ils étaient solidaires de ce que leurs prédécesseurs avaient fait lorsqu'ils avaient tué ces prophètes. Devant Dieu, ceux qui adhèrent à une religion sont solidaires de tous les crimes qui ont été commis au nom de cette religion, et qui n'ont pas été reconnus comme tels et réparés. Ils sont solidaires de l'image de justice que la religion transmet et du mysticisme dans lequel elle a enfoui la vérité. C'est inquiétant lorsqu'on sait combien d'innocents sont morts lors de l'inquisition, des guerres de religion, et plus récemment de la persécution des Juifs et lorsque l'église s'est faite l'alliée silencieuse des régimes fascistes et totalitaires.

La part de l'ombre.

Pourtant, me dit-elle, je pense que nous avons tous, une part d'ombre, et qu'il faut l'accepter comme faisant partie de nous. Les gens s'identifient plus volontiers à ceux qui l'ont intégré et qui osent vivre avec leur part d'ombre. Il faut être objectifs et honnêtes sur ce que nous sommes si nous voulons être authentiques. J'ai d'ailleurs lu un livre qui à un moment clé, m'a permis d'affronter cette part d'ombre. Le titre est justement : “Apprivoiser son ombre”. L'auteur explique que nous devons accepter le côté parfois mal aimé de notre personnalité, ne plus le refouler mais l'apprivoiser pour en faire un allié. Ceci nous permettra d'avoir une meilleure estime de soi, et par conséquent de meilleures relations avec les autres. Voilà qui est vraiment très intéressant ! La Bible nous parle aussi du vieil homme, qui est notre personnalité héritée, et elle nous apprend à lui substituer progressivement l'homme nouveau, celui qui est formé en nous sous la direction de l'Esprit. Elle nous apprend comment faire cohabiter ces deux personnalités d'une manière avisée. Nous ne pouvons pas simplement ignorer celle qui nous déplaît. Car comme le disait Blaise Pascal : “celui qui veut faire l'ange, fait la bête”. Il m'a d'ailleurs fallu partir à un moment donné pour faire un bout de route afin de me confronter à mon vieil homme. C'est du reste l'expérience la plus marquante que j'ai pu faire au cours de la seconde partie de ma vie. J'avais gardé un piteux souvenir de ce qui était sensé être «le voyage» de ma jeunesse, celui qui aurait dû se poursuivre sur toute une vie. Une blessure avait conduit à la fin prématurée de l'aventure et à une tragédie amoureuse qui plus tard se solda par la mort de mon amie – c'est du moins la perception que j'avais gardée d'un enchaînement de circonstances malheureuses. Conscient du blocage qui restait en moi à la suite de cet échec, je suis reparti il y a quinze ans, après mon divorce, pour une sorte de pèlerinage sur mes propres traces afin d'affronter ce souvenir. Au cours d'un voyage assez extraordinaire je dois dire, il m'a fallu briser à coups de paroles chaque morceau de la chape de béton du déni que j'avais coulée trente ans plus tôt sur des événements trop douloureux que j'avais été impuissant à assumer. Cela a permis aux souvenir honteux et à la douleur de resurgir à la lumière, mais aussi à chaque souvenir heureux de me protéger, à chaque parole, chaque pas, chaque rire ou chant d'oiseau, d'être ré-entendu, à chaque rêve, chaque caresse, chaque parfum, d'être ressenti tout à nouveau, à chaque matin brumeux ou ciel rougeoyant de susciter l'espoir de lendemains heureux dans la lumière. Mon amour retrouvée m'a accompagné tout au long du voyage et j'ai pu lui dire dans un cœur à cœur quotidien, chacune de mes pensées et ma volonté de l'aimer de tout mon cœur. Je n'ai jamais autant pleuré, mais ces larmes ont ramené à la vie un cœur qui était mort et desséché. Trois mois plus tard, à la fin du voyage, tout était mis à plat, dans mon esprit comme sur le papier. J'étais en paix, réconcilié avec mon passé, en pleine connivence avec elle et confiant dans l'avenir. J'ai d'ailleurs rencontré en rêve au cours de ce voyage, celle qui m'a accompagné durant les douze années qui ont suivi, jusqu'à sa mort. Je l'ai reçue comme un cadeau de notre Dieu, de la part de mon amour.

Nul n'est prophète parmi les siens.

Et votre mère, votre famille, lisent-t-ils les choses que vous écrivez? J'espère qu'ils auront un jour cette ouverture d'esprit car j'aimerais pouvoir leur transmettre de bonnes choses à partir de mes expériences. Maman n'a pas souhaité lire mon livre qui pour l'instant, semble la contrarier. J'ai fait lire à ma mère ma dernière chronique, celle de décembre. Elle ne m'en a rien dit, mais lorsque je lui ai posé la question, elle a affirmé avoir lu de belles choses qui l'ont émue, mais s'être bloquée sur mes critiques à l'égard de la religion. Je ne peux pourtant pas parler d'une véritable espérance sans dénoncer quelques-uns des subterfuges, sinon je ne ferais qu'entretenir une propagande religieuse. Il y a tellement d'hypocrisie partout. Jésus a dit:

«Avant tout, gardez-vous du levain des pharisiens, qui est l'hypocrisie. Il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. C'est pourquoi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu dans la lumière, et ce que vous aurez dit à l'oreille dans les chambres sera prêché sur les toits». Luc 12.

Voici qui pourrait être embarrassant si nous attendons le jour du grand déballage en public. Alors, autant vivre dans la transparence lorsque c'est possible. Il n'y a rien de plus triste qu'un enfant triste, écrivais-je dans ma rubrique du mois passé. Et il n'a a rien de plus pathétique qu'un disciple de Jésus qui est réduit au silence par les bien-pensants qui l'entourent. Un musulman ou un communiste se convertit au Christ, et il est immédiatement crucifié d'une façon ou d'une autre. Satan déteste ceux qui lui échappent, et pour sa famille, le converti devient le sujet d'une opprobre de la part de la communauté. Mais les choses peuvent être plus sournoises. Jésus disait: «Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison». Il savait sans doute de quoi il retournait. La religion veut ignorer ou réduire au silence ce qui ne va pas dans son sens. Les parents ne vont pas tous vouloir faire mourir leurs enfants dissidents, Dieu merci ! Mais ils vont très souvent les défavoriser ou les priver de leur bénédiction, une retenue dont ils se serviront pour faire pression sur eux dans une sorte de chantage affectif. Je l'ai ressenti avec mon père au début, lorsque je me suis converti alors que je travaillais avec lui. J'étais jeune, très immature, et j'ai fait des erreurs que j'assume. Mais j'ai clairement ressenti cette désapprobation. Je la ressens encore avec ma mère, à un degré moindre qu'autrefois, mais il faut dire que mon front s'est endurci. Même s'ils m'ont réellement aimé, mes parents avaient fondé des espoirs sur moi, et en changeant de bord, j'ai troublé leur univers et déçu leurs attentes. Ma femme n'a pas supporté cette désapprobation silencieuse à laquelle s'est jointe une partie de la famille, et elle a préféré reprendre son indépendance. Je n'ai pas su l'en protéger. Les choses sont sournoises, parce que nous faisons face à un monde spirituel invisible qui manipule notre entourage, parents, oncles et tantes, frères et sœurs, et même nos enfants. D'ailleurs, un adage dit que Dieu n'a pas de petits-enfants.

Pourtant, ma mère est une personne formidable lorsqu'on fait abstraction de ses positions. Elle est aimée et respectée par beaucoup de gens. Ruben, auquel elle se rattache par le caractère dont elle a hérité, était l’aîné des fils de Jacob. Il était le premier-né, le fils de la vigueur de son père, le cadeau que sa mère Lea pourrait faire à son mari pour gagner son amour, ce qui est un peu triste lorsqu'on y pense. Le signe de Ruben est le soleil levant, et c'est la mandragore, une plante aux vertus épatantes, si l'on se réfère au récit de Genèse 30. Ruben est le plus accompli des hommes, humainement parlant. Il est cultivé, travailleur acharné, positif et toujours encourageant. C'est un optimiste, un amoureux de l'homme dans sa passion et dans ses réalisations. Si un mot devait caractériser les sentiments de ma mère, ce serait le mot magnifique. Et il n'y a pas que les plantes vertes : la divinité, les églises, l'art religieux, les beaux sentiments, la famille, le patrimoine terrestre, tout est magnifique ! …mais le Christ dissident et rejeté lui restera un mystère aussi longtemps qu'elle n'aura pas traversé le Jourdain, la rivière de la peine et des larmes, pour rejoindre le reste de la communauté de ceux qui sont rachetés par le sang du Christ et par lui seul. Ruben a tellement aimé cette terre transitoire que, lors de la conquête de la terre promise, il s'est arrêté en route, parce qu'il a trouvé de verts pâturages à l'est du Jourdain et de la terre promise. Il y a fondé sa propre réplique de Jérusalem. Je suspecte que beaucoup de catholiques romains soient des Rubénites. Ce que femme veut, Dieu le veut, et si elle prie et cherche Dieu, c'est pour que les choses prennent la tournure qu'elle souhaite. Ruben est très protecteur et maman a été une mère exemplaire. Oh, je la comprends: elle se bat pour le bien de sa famille et pour que nous existions. Mais une foi basée sur des sentiments conduit parfois à un manque de discernement, et cela avait le don d'énerver mon père. Il fallait pourtant cet équilibre entre les deux, car mon père était un chef de la tribu de Juda qui ne jurait que par l’efficacité. Il y a donc chez elle cette tension continuelle pour sauver les apparences. Même si son amour de mère lui permet de me supporter, maman rejette systématiquement ce qui vient égratigner une tradition qu'elle porte dans son cœur comme un devoir et un honneur. Elle soutient sans condition ceux qui la maintiennent. Elle veut tout leur excuser, tout leur pardonner, croire que du bien naîtra même des erreurs, s'il était possible qu'il s'en fasse dans la famille ou dans son église. Elle se sent investie de la responsabilité de perpétuer ce que des générations de catholiques détenteurs de toute la richesse de leur tradition lui ont transmis. Il faut bien qu'il y ait des gens comme elle dans la société sinon nous serions tous devenus des communistes ! Rires.

Sortez du milieu d'eux.

Vous savez, des gens prient leur vie durant pour que Dieu sauve leurs enfants. Et quand Dieu dresse une planche de salut devant eux, ils la repoussent parce que les choses ne se présentent pas comme leur esprit romantique l'avait envisagé. On le devine en lisant les Évangiles : Marie, et les frères de Jésus, ont certainement été affectés durant une partie de leur vie par un esprit de conformité à la tradition. En honorant les tabous et les vaches sacrées de leur tradition, des paroissiens exemplaires vont se priver et vont priver leurs enfants de l'eau-vive de Jésus.

«Personne ne raccommode un vieux vêtement avec un morceau d’étoffe neuve. Sinon, la pièce rapportée tire sur la vieille étoffe et en arrache une partie. Finalement, la déchirure est pire qu’avant. De même, personne ne verse du vin nouveau dans de vieilles outres, sinon le vin nouveau les fait éclater, et voilà le vin perdu, et les outres aussi. A vin nouveau, outres neuves !» Marc 2: 21-22.

Jésus a également dit qu'on ne peut pas assortir l'ancien avec le neuf, sinon les choses se déchirent ou éclatent et tout est perdu. L'eau-vive est la nature du monde qui vient, et il lui faut des récipients neufs. On ne peut pas grandir dans cette nouvelle identité en restant dans un contexte religieux traditionnel. Cette séparation est perçue par beaucoup comme une trahison. Les prêtres et les maîtres de la loi étaient furieux à l'égard de Jésus. Perdre la bénédiction de ses parents est une chose redoutable, et Jésus insiste pour que nous les honorions. Travailler à leur transmettre des valeurs éternelles est la chose la plus noble, même si elle n'est pas toujours comprise sur le moment. Mais nous ne devons pas nous arrêter à cela car Dieu a fait la promesse d'accueillir et de prendre soin des chercheurs de nouveaux horizons. «C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout puissant». Ce texte de 2 Corinthiens 6: 17 fait écho à Ésaïe 52: 11: «Partez, partez, sortez de là! Ne touchez rien d'impur! Sortez du milieu d'elle! Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l'Éternel!». “Vous qui portez les vases de l’Éternel”: voila une jolie façon de dire que nous sommes les réceptacles de l'Esprit du Dieu vivant, dans un temps où la chose n'était pas encore admise. Dieu nous rappelle que, pour pouvoir épouser la nature du Christ, l'homme doit d'abord quitter père et mère, c'est à dire qu'il doit se séparer des rudiments du monde, comme jadis Abraham dut apprendre à voler de ses propres ailes en quittant son contexte pour entreprendre sa propre aventure avec son Dieu. Il l'a fait sur une simple parole que Dieu lui avait adressée : «L’Éternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai». Genèse 12: 1. Imaginez que ce Dieu qu'il a découvert au fond de son cœur et auquel il a obéi, n'était même pas connu de ses pères ! Les Babyloniens avaient pourtant suffisamment de dieux dans leur panthéon pour qu'il y trouve son compte, mais non! Abraham n'avait pas la Bible, cependant chacun de ses pas d'obéissance a ajouté des pages à notre Bible. Et en ce moment justement, la Bible audio en ligne parle de cette belle aventure d'Abraham, et comment elle s'est poursuivie avec Isaac. Faire confiance à Dieu peut nous ouvrir à de belles perspectives. En tout cas, cela rend la vie intéressante!

Voici comment vous devez prier.

Nos paroles ont un certain pouvoir. Mais une parole reçue de Dieu a un pouvoir absolu et il est dans notre intérêt de ne pas la laisser tomber à terre. On le voit par exemple lorsque Abraham envoie son serviteur chercher une femme pour son fils dans sa famille qui vit au loin – un récit relaté dans la lecture du jour (10 janvier). Le serviteur Éliézer ne sait pas comment aborder la question. Mais à peine arrivé près de la ville où vit la parenté de son maître, il passe près du puits – les puits semblent être des lieux où il se passe des choses, du moins à cette époque –, et il saisit la première pensée qui lui passe par l'esprit. Il en fait sa prière, et les choses se font exactement comme il l'a prié : devant ses yeux ébahis se présente Rebecca qui deviendra l'épouse d'Isaac ! Dans Matthieu 6, 7, Jésus dit :

«En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c'est à toi qu'appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! ».

Jésus nous enseigne à prier pour les objectifs généraux, mais chaque circonstance fait l'objet d'une parole particulière. Dieu souhaite nous inspirer le code ou la clé qui, si nous savons la saisir, va débloquer la situation. Pour que cela fonctionne, il faut que nous soyons en marche, comme il faut que la voiture avance pour qu'elle puisse être dirigée. Tout le monde peut comprendre que si nous pensons que celui ou celle en qui nous croyons ne peut agir qu'au travers de nos prières rituelles et de nos mantras sans cesse répétés, ou s'il faut que nous exaltions sa grandeur pour conférer à notre divinité une existence, nous devrions revoir nos bases. Nous ne voulons pas devenir des sorciers chrétiens. Dans 1 Rois 18, les prophètes de la fausse divinité Baal, au service de la méchante reine Jézabel et de son mari Achab, invoquent leur dieu en se malmenant une journée durant pour obtenir un signe de son existence. Élie assiste à tout ce micmac en gardant les bras croisés. Le signe qu'ils attendent n'arrive pas. Mais ensuite, sur une simple déclaration d’Élie, le feu descend du ciel et consume le sacrifice qu'il a préparé avec les pierres de l'autel et l'eau du fossé. Dieu et ses anges n'attendent que notre adhésion à ses principes, et notre engagement, pour agir. Une prière faite dans le Saint-Esprit, met en mouvement, dans le monde spirituel, les choses qui sont sont sensées s'aligner selon la volonté de Dieu. La prière fervente du juste a une grande efficacité, dit Jacques. Dans la ville d’Éphèse, en guérissant les malades, Paul et Barnabas ruinent malgré eux le business et la notoriété des artisans de la ville. Les vendeurs de ces petits temples de Diane en argent que les pèlerins s'arrachent, craignant de voir la majesté de celle qui fait leurs délices réduite à rien comme aussi leurs espoirs de bénéfices, se mettent à crier pendant des heures: «Grande est la Diane des Éphésiens !». Si bien que toute la ville est en émoi. La même chose se passe lorsque Étienne ou les apôtres témoignent de leur foi devant le Sanhédrin. Si l'on veut bien l'admettre, les incohérences de la religion ont un aspect pathétique et je me refuse à citer ce lieu de pèlerinage qui les réunit toutes. Comme Dieu lui-même, la Bible n'a pas besoin d'être prouvée ou défendue. Ceux qui l'ont étudiée un tant soit peu savent qu'elle est totalement surnaturelle. Par exemple : les nombreuses paroles qui annoncent la venue d'un Messie. Je suis sûr que beaucoup de ces paroles ont été écrites sous l'inspiration, sans même que ceux qui les ont écrites aient pu en comprendre toute la portée. Des mathématiciens ont calculé la probabilité que ces centaines de prophéties concordantes puissent se réaliser dans leurs moindres détails comme ce fut le cas, et le chiffre avancé pour ces probabilités est tout simplement astronomique. Avec Dieu, rien n'est laissé au hasard.

Pourtant, et je dois bien donner raison à ceux qui veulent voir un espoir pour le monde dans une forme d’œcuménisme ou dans l'agnosticisme : rien n'empêche Dieu de faire en sorte de se laisser trouver, dans – ou plutôt en dépit des religions du monde. Certaines croyances sont fantaisistes, d'autres sont plus opaques ou carrément infernales. Certaines encore sont poétiques comme le zoroastrisme, voire oniriques comme l'extraordinaire croyance des aborigènes d'Australie. Car même chez ces hommes qui ont vécu, dit-on, coupés du reste du monde pendant des dizaines de milliers d'années, il y a dans leur tradition du temps du rêve, la conscience d'un sauveur. En réalité, partout dans le monde, dans toutes les religions, un Messie est au moins suggéré lorsqu'il n'apparaît pas clairement. Dans Ecclésiaste 3, 10, il est écrit :

«Dieu fait toute chose belle en son temps. Il a implanté au tréfonds de l’être humain le sens de l’éternité, sans toutefois que l’homme puisse appréhender l’œuvre que Dieu accomplit du début à la fin».

C'est peut-être ce qui a manqué à beaucoup de croyants au cours des âges : la vue d'ensemble que nous avons aujourd'hui de l'histoire. Un livre passionnant avait été écrit il y a des années par un missionnaire du nom de Don Richardson. Dans «L’Éternité dans leur cœur», une édition épuisée, il avait réuni les preuves collectées dans diverses traditions tribales, orales ou écrites, d'une conscience christique collective. Dans le synopsis du livre, on peut lire: “Thomas Huxley et Herbert Spencer en Angleterre, William H. Morgan en Amérique, Marx et Engels en Allemagne et Lénine en Russie étaient persuadés que la théorie de Tylor «père de l’anthropologie», était la corde au cou de la religion ! Ils espéraient, en vulgarisant et en appliquant cette théorie, fournir les planches et les clous du cercueil de la religion. Afin de vérifier les fondements de cette théorie, des dizaines de jeunes anthropologues se répandirent aux quatre coins du globe. Alors qu’ils pensaient trouver des cultures «primitives» uniformément dépourvues de croyances monothéistes, ils eurent le choc de découvrir des centaines d’exemples de foi en un seul vrai Dieu ! L’évidence de ces faits commençait à montrer que Tylor s’était trompé. Don Richardson relate, au travers d’incroyables exemples, comment le concept d’un Dieu suprême a subsisté depuis des siècles dans des centaines de cultures du monde entier”.

A un Dieu inconnu.

Une autre preuve de cette universalité du Dieu unique et de son Messie apparaît parfois dans les faits divers. Par exemple : comment peut-on expliquer que des milliers de musulmans qui prient leur Dieu de se révéler, reçoivent en rêve une vision du Christ, et du Christ Jésus? Pourront-ils pour autant en parler avec leur Imam ? Trouveront-ils une oreille attentive à leur expérience au sein de leur religion? C'est peu probable, comme il est peu probable que les catholiques qui reçoivent une révélation du Christ en rêve ou en lisant la Bible et qui souhaitent en témoigner dans leur église, ne soient pas simplement réduits au silence ou voient leur expérience être récupérée par leur tradition. La tradition allume les cierges au moment où la messe commence et elle les souffle au moment où chacun rentre chez lui. Elle proclame que Jésus est Seigneur, mais elle le soumet aux décisions du pape et du clergé et à la surveillance de la Vierge Marie. Elle ne propose qu'un simulacre de réveil qui se renouvelle une fois par semaine. Mais le Christ échappe à tous les standards religieux.

«Paul, debout au milieu de l'Aréopage, dit: Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux. Car, en parcourant votre ville et en considérant les objets de votre dévotion, j'ai même découvert un autel avec cette inscription: A un dieu inconnu ! Ce que vous révérez sans le connaître, c'est ce que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s'y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite point dans des temples faits de main d'homme; il n'est point servi par des mains humaines, comme s'il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses. Il a fait que tous les hommes, sortis d'un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure; il a voulu qu'ils cherchassent le Seigneur, et qu'ils s'efforçassent de le trouver en tâtonnant, bien qu'il ne soit pas loin de chacun de nous, car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être. C'est ce qu'ont dit aussi quelques-uns de vos poètes: De lui nous sommes la race...» Actes 17.

Pour beaucoup d'hommes, Jésus reste ce Dieu inconnu. Était-il un chrétien? Je vais vous décevoir : Jésus était un Juif et il l'était d'adoption. Abraham était-il un Juif? Il ne l'était pas d'avantage. Le terme yehoudim a désigné à partir d'un certain moment, les descendants du quatrième des fils d’Israël qui avait pour nom Yehouda, ou Juda en français. Sa mère, Léa, lui avait donné ce nom qui dans sa langue signifiait: «Je te loue, mon Dieu», car elle avait par ce fils obtenu une victoire sur sa sœur Rachel, qu'elle considérait un peu comme une rivale à l'égard de leur mari commun. Chaque fois que vous vous écriez : «Merci mon Dieu de m'avoir accordé cette victoire», vous êtes, au vu et au su des anges et des hommes, un yehoudim, un Juif au sens étymologique du terme. Bien qu'il soit l'ancêtre du peuple Juif, Abraham n'était pas de race juive, mais il était issu de l'empire babylonien. Comment, Abraham, un babylonien?? Oui, et il a d'ailleurs vécu avec son père Térach, à Ur, en Chaldée. La Mésopotamie est le lieu ou se situait le premier Éden, et Babylone, avec ses fameux jardins suspendus, représente le fruit des efforts de l'homme pour reconstruire à sa manière ce qu'il a perdu en étant chassé de l’Éden originel. Elle est l'équivalent diabolique, ou terrestre si vous préférez, de la Jérusalem céleste. Le mot grec diabolos signifie calomnier, accuser faussement. Il est tiré du mot «diaballo» qui signifie jeter à travers, comme on jette les dés, ou jongler. Parce qu'il ne voulait pas se soumettre à Dieu, l'homme a tenté un coup de poker avec le diable. Mais le diable est bien trop malin pour l'homme non régénéré, il est un maître prestidigitateur, il sait jongler même avec la parole de Dieu. C'est donc de tout cet arrière-plan faussé que Dieu demande à Abraham de se séparer. Il doit quitter les liens familiaux, la tradition, la religion, les dieux ancestraux – en fait, tout ce qui lui a été transmis par le monde, par la tradition et par sa famille –, pour que Dieu puisse, à partir de rien, se révéler tout à nouveau. Au travers de son exode et de l'exode de son peuple, leur marche vers une terre promise et le combat qui consiste à garder la foi dans les promesses sans égard pour ce que leurs yeux matériels constatent, Abraham est devenu le père de notre foi. L'existence d'une nouvelle terre leur apparaîtra en récompense à leur attente. Il est dit de la foi, qu'elle est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. Elle viendra tôt ou tard récompenser d'un héritage, ceux qui croient aux promesses que Dieu leur a faites. Même s'il ne l'était pas sur le plan ethnique, Abraham était certainement un précurseur du judaïsme sur le plan de l'identité et de l'espérance. Son premier nom : Abram, signifie «le Père est exalté». Après qu'il l'ait invité à quitter sa patrie et la maison de son père, Dieu lui donna un nouveau nom : Abraham, un nom qui symbolise : «Celui qui, par le souffle de Dieu, devient père d'une multitude de peuples et de nations». Il arrive fréquemment que Dieu veuille changer notre nom lorsque celui-ci ne correspond pas à notre nouvelle identité spirituelle. C'est ainsi que Jacob le trompeur devint Israël, le Prince de Dieu, que Saul, celui qui exige, devint Paul, le petit, et que Simon le roseau qui plie au vent devint Pierre, le roc. Donc, si l'on en croit son nom, Abraham est à l'origine de toutes les nations qui ont accueilli la foi dans le Messie des Juifs. Sur le plan humain, Abraham est un être aussi universel que peuvent l'être Adam et Ève. Étant parti pour faire de la prospection et ayant accumulé un héritage qui nous est désormais accessible à nous qui sommes appelés les païens, il est un peu notre oncle d'Amérique à tous ! Vous savez, ces distinctions d'origine et de races, comme l'arianisme, le sémitisme, les noirs, les blancs, ce sont des sottises. Ces différences ne sont que très superficielles, comme un frère peut être différent de sa sœur. Les Juifs ne devraient pas se prendre pour quelque-chose, et nous non plus. Ce qui fait réellement une différence, c'est l'Esprit auquel nous nous rattachons. La Bible dit que comme Ésaü et Jacob luttèrent dès la matrice de leur mère, deux postérités luttent entre elles. L'un, Ésaü, s'arrêta à la jouissance des plaisirs de cette terre ou de cette vie, l'autre, Jacob, n'était certainement pas meilleur au départ, mais il lutta avec Dieu pour s'élever au dessus de sa nature fourbe et mesquine. La Bible nous montre lequel fut aimé par Dieu. Dans Romains 2, Paul dit:

«Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement; et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu».

Paul dit que pour plaire à Dieu, il ne suffit pas d'avoir une apparence pieuse, mais qu'il faut être transformé de l'intérieur et que cela appartient à tous les hommes sans distinction de race ou de peuple. Mais de là à vouloir adhérer à la théologie du remplacement d'Israël par l'église, il y a un pas qu'il ne faut surtout pas franchir ! Dieu n'en a pas fini avec ce peuple. Israël joue, et il va jouer un rôle clé dans les événements des derniers temps. Au terme de la grande bagarre, c'est Israël qui va accueillir le retour du Messie sur terre, mais après quelques rebondissements puisqu'il va commencer par accueillir un faux messie. Au travers de l’enseignement sur les tribus d'Israël, Dieu a également des choses fondamentales à nous transmettre, des richesses insoupçonnées qui s'appliquent à l'humanité toute entière. Il ne faut pas oublier qu'Israël dans sa signification, est un modèle en taille réduite de l'humanité de demain. Malgré tous les aléas et les manquements dont il a fait preuve au cours de son histoire, tout comme l'église d'ailleurs, ce peuple nous a transmis la connaissance du vrai Dieu et celle de la véritable histoire de l'homme. Il l'a fait au prix fort. Israël est, et il restera, les prémices de la nouvelle humanité. Le texte dépasse largement ce que j'écris habituellement dans la chronique du mois – je vous avais dit que vos questions étaient très stimulantes ! – Je vous propose de poursuivre sur ce sujet le mois prochain, ou en tout cas prochainement. Si l'on en croit l'histoire de Noé, nous avons cette origine qui est commune à tous les hommes, suite au déluge. Une origine à laquelle la science donne raison dans ses observations génétiques, même si elle est réticente à adhérer à son explication historique. Nos origines, nos mentalités, nos convictions, sont donc des choses relativement récentes, extérieures à nous-mêmes et finalement très relatives. Les religions sont des précurseurs, car notre unité individuelle est dans la relation :

Relation avec le Père: «Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité». Jean 4: 24. Relation avec le Fils: «Et voici ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils». 1 Jean 5: 11. Relations rendues possibles par le don de l'Esprit : «Après ces paroles, Jésus souffla sur eux, et leur dit: Recevez le Saint Esprit». Jean 20: 22. «Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde». Matthieu 28: 18-20.

Que penser des Esséniens?

On m'a suggéré de m'intéresser aux Esséniens. Pouvez-vous me dire quelque chose à leur sujet? Alors là… je dois avouer que votre question me surprend. Les Esséniens étaient un groupe religieux à l'époque du Christ. Ils évoluaient parallèlement aux Pharisiens et aux Sadducéens. On les appelle également les Esséniens Thérapeutes. “L'essénianisme était la seule secte juive qui n'attendait pas le Messie et qui condamnait le sacrifice, en quoi les chrétiens ne la suivirent pas”. On a redécouvert leur existence lorsqu'on a trouvé les manuscrits de la Mer Morte. Ils semble qu'ils aient été des gens sages qui recherchaient une expression de foi pure dans une vie détachée du monde. Quelques-uns ont rejoint la résistance organisée par les Zélotes contre l'occupant romain. Le site élevé de Massada fut le théâtre d'un drame en l'an 73, lorsque les Romains prirent la citadelle. Beaucoup de ceux qui s'y étaient réfugiés choisirent de mourir avec femme et enfants plutôt que de se rendre à l'occupant et d'être réduits en esclavage. Le site de Massada reste un symbole de la résistance Israélienne. Entre-temps, je me suis informé et j'ai découvert ce que j'ignorais: l'existence d'une église de Néo-esséniens présente en Suisse et dans différents pays. Leur site internet est suffisamment informatif et j'ai pu recueillir les renseignements dont j'avais besoin: Voici ce qu'en dit Gérard Petitbois, un de leurs pasteurs : «Essénien veut dire : celui qui étudie Dieu, prend soin de lui et fait sa volonté (sa propre volonté?). Il s'agit d'un mouvement qui s'efforce de transmettre la sagesse d'un monde supérieur, un peu comme un fleuve ininterrompu. L'origine des Esséniens remonte à deux mille ans, mais la sagesse dont ils se revendiquent est beaucoup plus ancienne et elle se rattache au patriarche Hénoc. Le mouvement s'est exprimé sous différentes formes à travers les âges, comme les cathares, le rosicruciens et maintenant les néo-esséniens. (Il n'a pas mentionné l'OTS, l'Ordre du Temple Solaire, mais tous ces mouvements ont des points en commun. La dangerosité de la secte Rose-Croix ne fait aucun doute. J'ai toutefois une réserve à l'égard des Cathares (les purs), ces résistants au Catholicisme qui vivaient dans le sud de la France et dont nous ne savons pas si les hérésies étaient réelles ou si elles ont été instrumentalisées). Il y a, toujours selon M. Petitbois, plusieurs niveaux d'expérience. Le premier cercle se veut ouvert, les gens viennent et ils prennent ce qu'ils souhaitent, et s'en vont lorsqu'ils le souhaitent. Et puis, au-delà de l'approche exotérique des choses, il y a pour les personnes qui ont envie de cheminer dans cette tradition, un enseignement très avancé qui les engage dans une version ésotérique des choses, celle que nous appelons «la ronde des archanges». Lors de réunions trimestrielles, on va avancer dans cette tradition essénienne, et par des rituels, par des cérémonies, on va s'unir à un ange»… Je me suis arrêté là car je n'avais pas besoin d'en savoir davantage.

Toutes les sectes qui revendiquent une appartenance à la chrétienté ont cette chose en commun : elles ont mis le Christ au second plan pour suivre les révélations apportées à un homme par un ange. Cela est vrai des Mahométans avec l'ange Jebrail, des Mormons avec l'ange Moroni qui a parlé à Joseph Smith, des Catholiques avec l'ange qui est apparu à la petite Bernadette Soubirou et de ceux qui sont apparus plus tard aux enfants de Fatima. Mais en réalité, tous les groupes sectaires invoquent une source d'influence, ou une interprétation, qui est extérieure à la Bible et au Saint-Esprit. L’apôtre Paul dit que Satan se déguise en ange de lumière. Il nous prévient que même si un ange de Dieu nous apparaissait pour nous annoncer un évangile différent de celui qu'il a annoncé, nous devrions le considérer comme anathème, c'est à dire comme maudit. Voilà une sérieuse mise en garde contre une approche trop ouverte et naïve des choses spirituelles. Certains n'aiment pas que l'on mentionne le nom Satan, et je les comprend. En réalité, l'ange s'appelle Lucifer, un mot qui signifie “qui apporte la lumière, qui donne de la clarté”. Lucifer n'a pas toujours été un être mauvais, mais il l'est devenu par ses choix. Les nouveaux esséniens se revendiquent de la sagesse de Hénoc. Or, le livre de Hénoc est très contesté parce qu'il nous livre certaines informations sur les anges qui sont dérangeantes autant pour l'église chrétienne que pour les sectes. Il mentionne notamment la révolte de tout un groupe d'anges. Ceux-ci décidèrent de suivre un archange, leur chef, en se détachant du conseil de Dieu pour établir leur propre colonie sur la terre. Hénoc nous parle des différentes sciences que ces anges transmirent ensuite aux hommes, et il mentionne d'ailleurs ces anges par leurs noms. Il parle aussi du Christ, qui à la fin des temps viendra avec ses armées célestes pour emprisonner ces anges indignes et pour reprendre possession de son monde, ce que mentionne également Jude, dans Jude 1: 6.

Faut-il être ouvert au syncrétisme, ou faut-il redécouvrir une diversité au sein du christianisme?

Toutes religions confondues, l'idée que beaucoup de gens, croyants et non-croyants, semblent poursuivre, c'est celle d'un monde plus fraternel et plus équitable, géré à la façon d'un état unique chapeauté par une organisation pyramidale. Les efforts du pape vont dans ce sens avec son nouveau moto : Fratelli Tutti. Après des siècles de guerres de religion, nous devrions maintenant faire ami-ami avec tous, et surtout ceux qui n'attendent que la première occasion pour nous égorger joyeusement. Seulement, l'ennui naquit un jour de l'uniformité. Alors, comment préserver les particularités de l'humanité qui rendent notre monde si beau et si intéressant, tout en faisant en sorte que nos particularités ne soient jamais une gêne pour les autres, mais qu'elles constituent au contraire une richesse et une complémentarité ? La réponse est justement dans les douze fils d'Israël : douze tribus, douze entités qui ne se ressemblent pas mais qui en s'assemblant d'une manière qui ne tient rien du hasard, constitueront la nouvelle Jérusalem, la cité ou la famille de Dieu. Il faudra toutefois que ces entités soient épurées de leurs motifs obscurs par l’œuvre du Christ, pour former cette construction savamment orchestrée par Dieu lui-même et d'une absolue beauté. En réalité, chaque homme possède une identité cachée qu'il doit recevoir comme un héritage de la part de Dieu, afin de pouvoir ajouter sa pierre à l'édifice. Une fois assemblées, toutes ces parties constitueront le visage de Dieu. L'église – mais le terme a pris une connotation telle que je lui préfère un autre terme : le corps –, est un ouvrage spirituel dans lequel chacun occupe une place bien précise, selon ses attributions innées et celles qu'il a su développer. Exprimer ce rôle, unique parmi des milliards, doit nous permettre de briller comme une étoile dans le firmament, pour reprendre l'expression de Daniel 12: 3.

Dans Matthieu 22, Jésus compare le Royaume de Dieu en tant que dimension de vie spirituelle, à un roi qui envoya inviter les hommes à venir célébrer les noces de son fils. «Mais, sans s'inquiéter de l'invitation, ils s'en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic; et les autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent. Le roi fut irrité; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville. Alors il dit à ses serviteurs: Les noces sont prêtes; mais les conviés n'en étaient pas dignes. Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez».

Il est instructif de voir comment Dieu considère la religion politisée, celle qui a ignoré ses appels, méprisé ses prophètes et tué son propre fils. C'est pourquoi Jésus a dit que n'importe quel péché qu'ils ont commis pourra être pardonné aux hommes, mais que le fait de continuellement mépriser le Saint Esprit – le rejeter – ne pourra leur être pardonné ni dans cette vie, ni dans celle qui vient. Les propre-justes se perdent, mais les humbles comprennent et ils s'empressent de laisser là leurs acquis et leur certitudes, pour se préparer à la fête du grand roi ! Car même s'il invite tout le monde aux noces de son fils, le roi n'en exige pas moins de ceux qui se présenteront à table avec lui, qu'ils portent un bel habit de fête !

 


Commencer à voir la lumière | Stormie Omartian | Partie 1/4

Pendant une période très difficile de sa vie où tout changeait et semblait-il pas pour le meilleur, Stormie Omartian a prié Dieu de lui montrer comment vivre la vie qu'elle était appelée à vivre. Plus elle priait et se rapprochait de Dieu et plus il lui montrait les choses qui ont changé sa vie pour toujours. (Activer les sous-titres vidéo et la traduction en français).
Livres en français



No other Name | Debi Selby & Karissa Noelle
Worthy Is The Lamb | Debi Selby & Amanda Omartian


La Bonne Nouvelle en 10 min. | Sandra Dubi

Peut-on expliquer en dix minutes en quoi consiste l'Evangile et ce qu'il est sensé nous apporter, sur un plan à la fois personnel et collectif ? Sandra Dubi nous en fait une belle démonstration dans un langage clair et accessible à tous.
Suite : Qui est Dieu ?




L'Esclavage et le Racisme dans la Bible.

C'est une question qui revient régulièrement sur le devant de la scène: Dieu soutient-il le racisme et l'esclavage? Une série complète d'enseignements sur ces sujets, donnés par la pasteur Allen Nolan. (Activer les sous-titres et la traduction en français)


Comment Torben Sondergaard a été piégé par une émission de télévision nationale danoise.

L'évangéliste Torben Sondergaard est actuellement détenu depuis six mois en Floride, sans inculpation formelle, après qu'un producteur de télévision danois ait produit et diffusé un montage de fausses preuves.

 

Les richesses de la Parole
Les clés d'un mariage réussi – Skip Heitzig

Croyez-vous aux mariages arrangés ? Je ne ferais confiance à personne, y compris à moi-même, pour me trouver une partenaire. Mais que se passe-t-il lorsque Dieu lui-même devient l'entremetteur ?
Egalement: Le meilleur message sur l'histoire d'Isaac et de Rebecca


Bible study on Genesis – Skip Heitzig

Une formidable série d'enseignement par un homme très compétent. La théorie est accompagnée de nombreuses anecdotes.
Egalement disponible du site de Skip en Mp3 (anglais)

Autre sujet :   Actes 1 - Skip Heitzig
(Activer les sous-titres et la traduction en français pour les vidéos)



Genèse 24 – Jon Courson

Non seulement, Jon Courson est un enseignant de la Bible hors pair, mais c'est aussi un homme authentique. Il enseigne ici sur le caractère et le rôle de l'Aide, du Consolateur, qui est le Saint-Esprit. Son enseignement est soutenu par de nombreuses illustrations saisissantes tirées de la Bible, comme l'histoire d'Isaac et de Rebecca. (Activer les sous-titres et la traduction en français)


Actes – Jon Courson

L'histoire la plus jubilatoire de la Bible est celle des Actes du Saint-Esprit dans la vie des Apôtres. Celle des Apôtres seulement ? «Après qu'ils eurent prié, le lieu où ils se réunissaient fut ébranlé. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit et annoncèrent la parole de Dieu avec assurance». Ceux qui acceptèrent le message furent baptisés, et environ trois mille personnes furent ajoutées à leur nombre ce jour-là». À la tentation de vouloir faire les choses à notre petite manière, ne devrions-nous pas apprendre à Le laisser prendre les devants ?  (Activer les sous-titres et la traduction en français)



Hebrews Chapter 1 Part 1 study | François du Toit

Le livre aux Hébreux est pour beaucoup un tel chef-d'œuvre d'écriture que le mystère sur son auteur n'est que plus grand. Rendre justice à ce livre demande un esprit illuminé. La théologie n'a pas besoin d'évoluer, mais elle a besoin de revenir à sa source. (Activer les sous-titres et la traduction en français)



The Moment of Awakening | François Du Toit

Selon François Du Toit, la Bible est la lettre d'amour de Dieu à l'humanité. Et on n'a aucun mal à le croire quand on l'entend parler avec tant d'emphase sur les trésors cachés dans les pages du livre. Avec sa femme Lydia, François travaille également sur la Mirror Study Bible.
(Activer les sous-titres et la traduction en français)

 

 


 

2022

 

La Pensée du Mois — Décembre 2022

 

Une autre année se termine.

Quelqu'un avait dit en 2019 : «Dorénavant, le monde ne sera probablement plus jamais comme avant». La première crise est passée, mais d'autres, plus graves, semblent devoir lui succéder. Comme nos vies parfois, l'histoire n'est pas linéaire mais elle est en montagnes russes, faite de hauts et de bas, de lumière et d'ombre. Aborder une descente vertigineuse n'est excitant que lorsqu'on sait que l'élan nous fera remonter vers des sommets peut-être encore jamais atteints. Quelle est votre recette en ces temps troublés, pour préserver votre cœur et vos rêves? A chacun son secret. Pour moi, c'est peut-être le fait de marcher en forêt par tous les temps. L'exercice est nécessaire lorsqu'on avance en âge. Avancer sans cesse, s'évader du conformisme et préserver son cœur en envisageant les choses avec lucidité mais dans un réalisme poétique. S'imprégner régulièrement de cette résilience que nous procure la contemplation de la nature, pardonner et se pardonner. Mais c'est aussi glaner la manne quotidienne providentielle et s'en nourrir. Il me revient en cet instant, une chanson longtemps oubliée du regretté Georges Moustaki, dont les albums ont bercé mes jeunes années : Les Eaux de Mars : «Un pas, une pierre, un chemin qui chemine, un reste de racine…». Paroles originales de Antônio Carlos Jobim. Nous ne faisons pas la route, mais le chemin emprunté fait ce que nous sommes. La vie ne vaut que par ces choses en apparence insignifiantes, qui lorsqu'elles s'alignent, éclairent notre chemin de la lumière de l'amitié.

Joyeux Noël, et bonne année à tous !

 

 

 

«Une femme, lorsqu’elle enfante, éprouve de l'angoisse, parce que l'heure est venue. Mais, lorsqu’elle a donné naissance à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un être humain est venu au monde». 
Jean 16:21

«Et tout à coup apparut, aux côtés de l’ange, une multitude d’anges de l’armée céleste qui chantaient les louanges de Dieu  : Gloire à Dieu au plus haut des cieux  ! Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime». Luc 2:13

 

Grand format «Femmes-anges», de Laurence Dubacher.

 

 


A quoi le Monde ressemblera-t-il d'ici vingt à trente ans ? Quelle est la feuille de route prophétique, et quelle place occupe Noël dans le scénario ?

 

Je ne suis ni prophète, ni fils de prophète; mais je suis berger et je récolte les fruits des figuiers sycomore. (Amos 7:14 )

Vous êtes-vous accordé le droit de vous imaginer ce que serait votre vie de rêve? Je ne parle pas d'un plan de carrière ou des rêves qu'on nous met dans la tête lorsque nous grandissons devant la télévision, mais simplement de la vie dont vous avez rêvé lorsque vous étiez gosse? Lorsqu'on pose la question aux jeunes gens, certains savent déjà ce qu'ils vont faire pour acquérir une maison et une belle voiture et s'assurer plus tard une retraite confortable. Mais beaucoup se contentent de hausser les épaules avec un sourire gêné: «Moi? Ben… ch'sais pas encore.» A quoi bon rêver puisque chacun sait qu'on ne fait pas ce qu'on veut dans la vie et qu'il faut travailler. Tenez, moi par exemple : Je voulais passer mon temps dans la nature à voyager et à photographier des animaux. Pas seulement les bêtes, les hommes aussi m'intéressaient, et surtout de beaux paysages: jungles, déserts, montagnes, rivages et récifs coralliens. Mais trop de coups de fusils ont rendu les animaux farouches, et lorsqu'on est soi-même timide, il n'est pas plus aisé d'approcher les gens. Restent, les paysages. Ils sont revigorants et déçoivent rarement. Mais les parcourir seul finit par lasser. Alors, je m'étais posé d'autres questions: Pourquoi est-ce que j'éprouve ce besoin de photographier, si je ne peux pas en faire mon métier? …
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Une petite voix m'avait alors soufflé: «C'est parce que tu es né avec le besoin de voyager, d'explorer, de relater, de rapporter». La photographie serait alors un prétexte, comme beaucoup prennent un chien pour se justifier de leurs promenades? Il est vrai que ces quatre mots m'ont poursuivi tout au long de ma vie. J'imagine que si on les extrapole, ils peuvent donner un sens à pour ainsi dire chaque existence. Oh, j'ai tenté l'aventure, mais l'aventure m'a ramené à mon point de départ. Il y a toujours eu cette alternance : partir et voyager, rentrer par obligation, me marier, déménager, prendre un nouveau travail, payer des impôts, re-déménager, changer d'occupation, accompagner les enfants, affronter la vie ensemble ou l'affronter seul. Chaque velléité de nous faire une place au soleil a été suivie d'une phase de retrait et de digestion, d'exploration intérieure, pour permettre aux mots de remonter à la surface et de donner un sens à l'aventure, et parfois aussi à l'échec ou à la perte. Le voyage que nous poursuivons est un voyage intérieur, et vouloir poursuivre des objectifs terrestres pour notre propre satisfaction, ce serait ignorer ce qu'est un être humain. Je dois sans cesse veiller à ne pas céder à cet enfermement et à ce que la photographie ne devienne un but en soi.

«Éternel! je n'ai ni un cœur qui s'enfle, ni des regards hautains; Je ne m'occupe pas de choses trop grandes et trop relevées pour moi. Loin de là, j'ai l'âme calme et tranquille, Comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère; J'ai l'âme comme un enfant sevré. Israël, mets ton espoir en l'Éternel, Dès maintenant et pour toujours! » Psaume 131.

Si vos rêves vous semblent inaccessibles, si vos projets tombent à l'eau et capotent, si vous aimeriez faire des tas de choses mais que vous n'en avez pas les moyens, dites-vous que ce n'est pas grave. La vie est plus que la carrière et aujourd'hui vaut mieux que demain. Nous sommes tous conscients que beaucoup de gens doivent se contenter de rêver d'un sandwich et d'un endroit où dormir. Jésus nous enseigne que cette vie n'est pas la Vie. Ce que je veux dire par là, c'est que nous devons considérer cette vie, qui est éphémère et caractérisée par les aléas dus à notre naissance et à nos circonstances, non pas comme une fin en soi mais comme une opportunité de nous préparer pour celle qui suit. «Fais de l’Éternel tes délices et il te donnera ce que ton cœur désire», lit-on dans les Psaumes. Rassurez-vous, je n'ai pas adhéré au principe, erroné selon la Bible, de la réincarnation. Mais on peut voir les choses ainsi : Si nous mettons nos ambitions personnelles entre parenthèses et faisons une priorité de nous attacher à Dieu, d'apprendre à le connaître, d'apprendre à connaître notre prochain et à nous connaître nous-mêmes, nous nous serons acquis par là-même un trésor qui aura une valeur éternelle. Suivre Jésus, c'est accepter d'échanger ce que nous ne pourrons de toute façon pas conserver, contre ce qui constituera notre identité éternelle lorsque Dieu nous ressuscitera. Jésus nous dit ailleurs que celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais que celui qui perdra sa vie à cause de lui et de la bonne nouvelle, la retrouvera pour l'éternité. (Marc 8:35). Si nous permettons à nos ambitions de nous diriger, nous deviendrons notre propre petit dieu, et nous pourrions être à l'égard des autres, des sorciers et des tyrans. Mais apprivoiser nos rêves en conservant avec eux une distance de sécurité dictée par la sagesse, cette sagesse que la Bible nous enseigne, nous permet de garder nos voiles au vent. L'important n'est pas la destination, quand bien même il y en aura une, mais c'est le voyage, ce sont les rencontres, ce sont tous ces imprévus qui nous arrivent au cours de nos pérégrinations et qui nous enseignent la vie, les autres, Dieu, et nous-mêmes. Je ne voudrais pas faire l'éloge de la paresse, mais l'homme a été créé pour un repos.

«Si l'Éternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain; Si l'Éternel ne garde la ville, Celui qui la garde veille en vain. En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, Et mangez-vous le pain de douleur; Il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil». Psaume 127:1-2.

Lorsque nous comprenons que nos rêves sont simplement des passerelles vers une étape suivante, nous commençons à vivre dans l'instant. On passait récemment à la télé, un extrait d'un film de Woody Allen, dans lequel le héro du film interpelle une spectatrice qui revenait, après-midi sur après-midi, revoir le même film en salle. A un moment donné, il sort de l'écran pour la prendre par la main et l’entraîner avec lui dans son film. Il faut permettre à Jésus de sortir du livre, il faut s’énamourer de lui, il faut lui emboîter le pas dans son aventure. C'est alors seulement qu'on pourra dire qu'on lui appartient, et pas à un autre. Ce qu'on appelle le «Saint Esprit», c'est tout simplement l'esprit de Jésus qui a été magnifié lorsque Jésus est retourné auprès du Père. Si vous vous demandez à quoi peut ressembler cet Esprit-Saint, lisez les Évangiles et voyez à quoi Jésus ressemble, car il est venu pour nous le faire connaitre. C'est un esprit de force, d'amour et de sagesse. Il est saint, c'est à dire pur et suprêmement élevé sur tout ce qui existe sur terre, tout en étant humble et serviteur. C'est l'Esprit que Jésus partage avec le Père et qu'il veut partager à son tour avec nous. Alors, si le Saint Esprit qu'on vous propose dans votre église vous fait perdre le contrôle, vous rouler par terre et dire des absurdités, demandez-vous si Jésus ferait de telles choses. Demandez-vous si Jésus se soumettrait à la messe pour y être sacrifié encore et encore, s'il brutaliserait sa femme et ses enfants, s'il réinstaurerait le sabbat ou la polygamie. Les choses deviennent très simples lorsqu'on les envisage sous cet angle.

Quelle image de l'homme, le monde nous renvoie-t-il? On m'avait demandé quelques photos, et je visitais un marché de Noël en avance sur la saison. De belles mises en scène, de jolis objets de décoration et une musique d'ambiance comme dans ces films sentimentaux qu'on passe en cette saison semblaient ravir les visiteurs épars. Pourtant, quelque-chose ne sonnait pas juste dans mon esprit, et ce sentiment a fait resurgir ce qu'un ami m'avait un jour confié, il y a longtemps. Cet ami était arrivé sur le lieu d'un accident de la route. En s'approchant de la voiture accidentée, il entendit que la radio continuait à diffuser une musique joyeuse et entraînante. Mais il eut un choc lorsqu'il vit que l'automobiliste était très grièvement blessé, il avait eu le visage arraché. En traversant ce marché de Noël avec ses boules peintes, ses nains branchus et moussus, ses nutcrackers efféminés, ses pères et ses mères-noël – parité oblige, mais où est donc passé notre bon Saint-Nicolas? –, en velours rouge au milieu des ours, des rennes et des chouettes des neiges ou peut-être celles de la misanthrope Athéna –, des sapins illuminés et des guirlandes, avec en fond sonore cette musique entêtante… j'ai eu soudain la boule au ventre. Je dois avoir ressenti un peu de ce que cet ami avait encaissé lorsqu'il fut confronté à un homme sans visage.

Nous approchons de la fête de la nativité et j'aurais aimé pouvoir vous transmettre quelque-chose de plus joyeux et qui suscite l'espoir. Vous verrez que c'est tout de même l'objet de mon message de Noël. Mais il est parfois nécessaire de reconnaitre la souffrance, pour ensuite apporter le vrai réconfort et pas seulement un verre de vin chaud. Ce blessé de la route, c'est notre humanité, c'est nous. Personne ne semble s'en émouvoir car c'est dans l'ordre normal des choses, depuis que tant de générations d'hommes sans visage se sont succédées. C'est pour cela qu'on a inventé Noël, les Mac-do, les vacances. On s'invente des petits plaisirs pour pallier à la joie qui nous manque. On se recouvre d'autres visages pour que la vie soit moins triste. On s'identifie à des hommes et à des femmes improbables, aux anges parfois, mais surtout aux démons en ces temps troublés par les sorcières et par la mort, ou encore aux animaux. Le syncrétisme ésotérique est notre religion, mais nous appelons cela : ouverture et tolérance.

«Car un enfant nous est né, un fils nous est donné. Et il exercera l’autorité royale ; il sera appelé Merveilleux Conseiller, Dieu fort, Père à jamais et Prince de la paix. Il étendra sa souveraineté et il instaurera la paix qui durera toujours au trône de David et à tout son royaume. Sa royauté sera solidement fondée sur le droit et sur la justice, dès à présent et pour l’éternité. Voilà ce que fera le Seigneur des armées célestes dans son ardent amour» Ésaïe 9.

Yeshayahu, dont le nom signifie: «Yahweh sauve», avait annoncé l'événement le plus significatif de l'histoire des hommes à ce jour. Notre calendrier est basé sur cet événement. Notre Ésaïe a vécu entre l'an 766 et l'an 700 avant la naissance de Jésus, dans une période marquée par le relâchement des mœurs de ses concitoyens et par la montée en puissance d'une armée d'occupation : les Assyriens. Face à cette menace, Dieu tente d'insuffler l'espoir à ce petit peuple improbable en leur rappelant la promesse qu'il a faites à leurs pères de placer à leur tête un roi juste et fort, et en leur annonçant la venue prochaine de ce libérateur.

Le mal ne dominera pas toujours sur la terre. L’Évangile de Jésus Christ, c'est la réponse apportée par Dieu, créateur du ciel et de la terre, à la morosité ambiante d'un monde habité et gouverné par des hommes très imparfaits et soumis à la mort. L’Évangile représente l'espoir d'une paix future. Mais cette paix surprendra ceux qui l'attendent avec passivité. La passivité les disqualifiera. Un certain prophète disait: «Je suis pour la paix, mais dès que je parle, ils sont pour la guerre». Lorsque j'évoque le besoin pour les hommes de changer quelque-chose, cela suscite la guerre dans l'esprit des gens qui ne voient tout simplement pas le besoin de changer quoi que ce soit dans leur façon de voir les choses et qui s'efforcent de préserver le monde dans son état actuel. C'est en réalité ce que veut le diable – le diable a une peur bleue du changement qui vient sur le monde. Alors, il fait en sorte que les hommes soient satisfaits. Argent, sexe et distractions. Les gens vont récolter ce qu'ils auront semé, dit Jésus. Je suis effrayé quand je vois l'insouciance avec laquelle les jeunes et les moins jeunes adhèrent à tout et à n'importe quoi, pourvu que ce soit tendance, en s'identifiant avec désinvolture à cette révolte à l'égard de Dieu dont nous savons qu'elle fera long feu. Une éternité en enfer, c'est long, «surtout vers la fin» comme disait mon père. Ce que nous croyons être notre opinion, nous est en réalité dicté, et bien plus que nous l'imaginons.

«Tenez-vous donc humblement sous la main puissante de Dieu, pour qu’il vous élève au moment fixé par lui et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous. Faites preuve de modération et soyez vigilants. Votre adversaire, le diable, rôde autour de vous comme un lion rugissant, qui cherche quelqu’un à dévorer». 1 Pierre 5:6-8.

«Dieu est souverain». Cette phrase, tirée du vocable calviniste, ne veut pas dire grand chose mais à l'instar de l'Inscha'Allah des peuples arabes, elle sert à justifier l'inaction. Même ma chère mère très catholique ne peut envisager le bouleversement qui vient. Sa phrase est : «Oui mais tu sais, pour Dieu, un jour est comme mille ans». C'est vrai, c'est bien ce que dit la Bible. Mais Dieu nous a déjà accordé deux mille ans de trêve, alors n'en demandons pas trop ! Il y a cette phrase dans l’Évangile qui passe souvent inaperçue : «Ce même jour, quelques pharisiens vinrent dire à Jésus: Va-t'en, pars d'ici, car Hérode veut te tuer. Il leur répondit: Allez, et dites à ce renard: Voici, je chasse les démons et je fais des guérisons aujourd'hui et demain, et le troisième jour j'aurai fini». Une maman, grand-maman et arrière grand-maman, ne peut se résoudre à l'idée d'un déluge et c'est tout à son honneur. Conscient du jugement qui allait tomber sur Sodome et sur Gomorrhe, Abraham intercéda pour que son neveu Loth soit sauvé. Loth put ainsi sauver sa vie et une partie de sa famille. Mais il ne put rien faire pour le monde qu'il quitta de justesse. «Il ne faut pas leur dire ces choses. Il faut leur laisser de l'espoir car la vie est déjà assez compliquée». Je ne sais pas, vous, mais en ce qui me concerne c'est savoir la vérité qui me libère. J'aurais voulu, comme chacun, vivre une bonne vie, une longue vie, sans me préoccuper de rien mais en profitant de toutes les merveilles que cette terre nous offre. Et voir ensuite mes enfants et mes petits-enfants en faire autant. Nous connaîtrons une telle ère de paix et de prospérité, mais pas dans l'immédiat. La femme de Loth se figea en une statue de sel pour s'être trop attachée à son arrière-plan et pour n'avoir pas su faire la part des choses au moment critique. Dieu nous enjoint à regarder en avant.

Toute l'armée des cieux se dissout; Les cieux sont roulés comme un livre, Et toute leur armée tombe, Comme tombe la feuille de la vigne, Comme tombe celle du figuier. Ésaïe 34:4.

Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes. Le ciel se retira comme un livre qu'on roule; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ?  Apocalypse 5:12-17.

La terre ne sera pas détruite – en tout cas pas avant un bon millier d'années, lorsqu'elle sera finalement remplacée par une nouvelle terre et par de nouveaux cieux. Mais notre monde va devoir s’éteindre avant d'être réinitialisé. Toutefois, pas de la façon dont ceux qui tirent les ficelles aujourd'hui l'ont planifié. Le monde actuel a un bug, ou une tare si vous préférez. Il va devenir franc fou et quelqu'un va devoir tirer la prise à un moment donné. Dieu va permettre que les choses se dégradent d'une manière irréversible, car il faut que les méchants disparaissent avec leurs projets, dans la mesure où ils ne voudront pas changer. Pierre, de l'autorité duquel les catholiques se revendiquent, dit que les éléments embrasés se dissoudront avec fracas. Il se peut qu'il fasse allusion à ce qui arrivera à la fin du règne des mille ans de Jésus sur la terre, un règne qui va débuter sous peu. Car ce règne se terminera par le jugement de tous les hommes qui auront vécu et il sera suivi par l'arrivée d'une nouvelle terre et de nouveaux cieux, qui viendront remplacer le monde d'alors. Mais ce qui va atteindre notre terre très prochainement, ce ne sera pas seulement la guerre, mais une série de cataclysmes. Ils viendront sur le monde à la suite d'une période sanglante marquée par la flambée d'un Jihad à l'échelle mondiale. Il est écrit que l'un des fléaux qui frappera ensuite la terre, ce seront des morceaux d'étoile qui tomberont du ciel. Ces astéroïdes ne détruiront pas la terre, mais ils rendront amères, c'est à dire toxiques, le tiers des eaux douces et le tiers des mers. Peut-être que ce que le prophète a vu en vision était un déploiement d'armes nucléaires, ou chimiques? Ou alors des fragments provenant d'une comète chargée d'éléments toxiques? Dans un cas comme dans l'autre, nos vaillants protecteurs de l'environnement auront bien du mouron à se faire, et ce d'autant que les catastrophes s’enchaîneront et ne s'arrêteront plus. Et ce ne sera qu'au plus fort de ces événements, lorsque tout espoir de survivre se sera évanoui du cœur des hommes, que l'impensable se produira. Jésus reviendra afin de sauver un reste de l'humanité. Ensuite, tout sera placé sous son autorité et la terre pourra alors être recréée selon le plan d'un nouvel Éden. La seconde partie du chapitre 65 du Livre d’Ésaïe, décrit justement cette terre nouvelle. Oui je sais, c'est difficile à concevoir si vous ne connaissez pas la puissance miraculeuse de Dieu, et ça le sera plus encore pour ceux qui verront l'état dans lequel les hommes méchants auront laissé notre terre. Mais soyez rassuré : cette recréation ne prendra pas des millions d'années. Elle se fera sur une période très courte et qui marquera le début d'une ère de paix et de prospérité comme la terre n'en a jamais connue – je vous avais dit qu'il y aurait une bonne nouvelle à la fin ! Et l'autre bonne nouvelle, c'est que si vous demandez à Jésus de vous remplir maintenant de son Saint-Esprit, alors, avant que la tempête ne devienne trop violente, Jésus vous emmènera dans un refuge sûr, et il vous ramènera ensuite avec lui, quand ce sera terminé. N'est-ce pas encore une preuve de son amour ?

«Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur. Mais l'ange leur dit: Ne craignez pas, car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie: c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant: Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée !» Luc 2.

L'événement annoncé par Ésaïe a débuté par la naissance de cet enfant. Il a été suivi d'une période d'environ deux mille ans de gestation, ou de “fermentation du levain dans la pâte” pour reprendre l'expression de Jésus – d'évangélisation si vous préférez. Il trouvera son accomplissement au jour du retour du Christ dans sa gloire, un événement que cherchent à éclipser notre monde politique et beaucoup d'organisations religieuses, mais qui est fermement attendu par quelques irréductibles croyants. Ces croyants ne verront toutefois pas le Christ revenir en gloire, puisqu'en réalité ils l'accompagneront. Et dans Apocalypse 2:27, il est écrit qu'ils «dirigeront les nations avec une verge de fer, comme on brise des vases d'argile». Il faut que vous sachiez que la tolérance pour l'orgueil et la méchanceté et pour la perversion des qualités auxquelles Dieu est attaché, se situera alors à un niveau proche de zéro. Mais ça, c'est une chose que les hommes qui auront échappé à la grande épreuve qu'il sera permis au diable de faire subir aux habitants de la terre, souhaiteront, car ils auront compris quelles sont les intentions de celui qui trompe les habitants de la terre. Et ils sauront alors qui est réellement Jésus, le Fils de Dieu, «celui qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l'airain ardent». Jésus, le sauveur du monde, sera à ce moment-là leur seul rempart contre le destructeur.

«Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle Tu as fondé ta gloire, pour confondre tes adversaires, Pour imposer silence à l'ennemi et au vindicatif». Psaume 8:2.

Vous comprenez maintenant pourquoi, Satan a cherché à tuer cet enfant dès sa naissance. Lorsqu'il apprit qu'un roi était né, qui allait devenir le Messie des Juifs, Hérode fit tuer tous les enfants de moins de deux ans de Bethléem et de la région. Mais avertis en rêve, ses parents avaient emmené Jésus en lieu sûr. Un événement similaire s'était produit à la naissance de Moïse. Aujourd'hui encore, on ne peut qu'être profondément indigné et meurtri face aux souffrances que le diable inflige aux enfants tout à travers le monde. En menaçant de tuer ce qu'il a de plus précieux, Satan cherche à gagner du temps en dissuadant le Seigneur d'intervenir. Il tue les uns et pervertit les autres, car il sait que les enfants sont l'arme secrète de Dieu. Les enfants sont capables de faire des prières de foi extraordinaires et d'imposer le silence à l'adversaire. «Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle Tu as fondé ta gloire, pour confondre tes adversaires, Pour imposer silence à l'ennemi et au vindicatif». Psaume 8:2. Je crois, mais c'est une vue personnelle, que cette étoile qui avait conduit les mages et qui s'était arrêtée au dessus du lieu de naissance de Jésus, était en réalité un astéroïde par lequel Satan voulait anéantir le plan de Dieu pour la rédemption du monde. Les mages sont des personnages chargés d’ambiguïté. Ce ne sont pas des prophètes de Dieu mais des sortes d'astrologues babyloniens versés dans l'ésotérisme. On pense qu'ils ont étudié les écrits de Daniel, qui fut parmi les déportés vers Babylone, et qui avait annoncé la venue du libérateur, 490 ans plus tôt. Leur méprise, lorsqu'ils crurent bon d'avertir Hérode de la venue du Messie, fut à l'origine de ce que l'on appelle : le massacre des innocents. Aujourd'hui plus encore, des innocents sont massacrés par millions car Satan sait que cette génération sera la dernière avant le retour du Christ et qu'il aura à la combattre. Ce qu'il ne sait pas encore, c'est qu'elle prendra le dessus sur lui, et cela grâce aux cris de louange et de victoire des enfants non nés qui sont dans le ciel. … Je peux facilement concevoir qu'à peine né, Jésus, avec ses anges, ait dû stopper cet astéroïde dans sa trajectoire mortelle, et le désintégrer en plein ciel. Satan s'en souvenait d'ailleurs certainement très bien lorsqu'il rencontra Jésus au désert : Donc, «si tu es le Fils de Dieu…». Ceci reste cependant une interprétation très personnelle. Mais heureusement pour nous, Jésus n'a jamais abusé de son pouvoir ni de son autorité, mais il s'est rendu obéissant jusqu'à la mort, celle de la croix.

«Josias avait huit ans lorsqu'il devint roi, et il régna trente et un ans à Jérusalem. Sa mère s'appelait Jedida, fille d'Adaja, de Botskath. Il fit ce qui est droit aux yeux de l'Éternel, et il marcha dans toute la voie de David, son père; il ne s'en détourna ni à droite ni à gauche. … Avant Josias, il n'y eut point de roi qui, comme lui, revînt à l'Éternel de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force, selon toute la loi de Moïse; et après lui, il n'en a point paru de semblable». 2 Rois 22; 23:25.

Lorsqu'on lit les généalogies dans la Bible, on s'aperçoit que Dieu attache une grande importance à montrer la continuité de son plan au travers des générations. Mais l'histoire du peuple d’Israël nous fait découvrir un modèle presque immuable : «Le roi servit la Reine du ciel et les Baal dans les haut lieux qu'avaient bâtis ses pères, et le peuple fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel afin de l'irriter. En conséquence, Dieu les livra à leurs ennemis». De temps à autres, un événement vient relever ce tableau affligeant, par exemple, la vie de Josias. Le jeune roi décide de purifier le pays de tout ce qui touche à la fausse religion et de réinstaurer la fête de la Pâque. Pâques, ou la fête de la Pâque, «fête du passage de l’Égypte vers la terre promise», est la préfiguration de ce que le Christ fera pour son peuple et pour toute l'humanité, lorsqu'il nous fera passer du règne de Satan vers le règne de Dieu, une réalité qui prend place à plusieurs niveaux.

Lorsqu'il fait une promesse, Dieu tient sa promesse. Il n'est pas un homme pour mentir, nous dit la Bible. L'origine des êtres humains ne se limite pas à notre naissance. Non seulement Dieu décrit la généalogie des hommes qui le représentent, mais il n'hésite pas à nous livrer certains détails de leur vie. Si ceux-ci peuvent sembler embarrassants, le miracle n'en sera que plus grand. Sarah par exemple, était clairement stérile et ménopausée lorsqu'elle conçut Isaac, à l'âge respectable de quatre-vingt-dix ans. A travers ce miracle, Dieu nous montre que le salut des hommes tient d'un miracle et que l'homme n'y est finalement pas pour grand chose, mais qu'il lui suffit de croire. Ailleurs, il nous est clairement expliqué que Jésus est né de père inconnu et qu'il a été secrètement adopté par Joseph. Le récit nous révèle cependant que le Saint-Esprit du Tout Puissant a "engendré" cet enfant. Marie a donc été rendue enceinte par une semence d'origine inaltérée. Il est écrit que Joseph ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus. Cela signifie que les frères de Jésus mentionnés dans les Évangiles sont probablement les enfants qu'elle eût plus tard avec Joseph. Elle-même était de la même nature que nous, comme en témoignent les Évangiles. Si elle s'est finalement convertie et qu'elle a reçu le baptême du Saint-Esprit à la Pentecôte, elle a dû, comme vous et moi, lutter avec ses inclinations naturelles. A un moment donné, elle pensait même que son fils était devenu fou, comme le pensaient aussi les frères de Jésus. Jésus n'était pas fou du tout, mais il n'était pas un homme comme vous et moi. Il est né avec des attributs divins qui ont donné à sa vie et à son sacrifice, une dimension et une valeur universelles. Les Juifs savaient que le Messie qu'ils attendaient serait un personnage aux origines surnaturelles, comme en témoigne cet échange que quelques-uns eurent à propos de Jésus :

«Et voici, il parle librement, et ils ne lui disent rien! Est-ce que vraiment les chefs auraient reconnu qu'il est le Messie? Cependant celui-ci, nous savons d'où il est. Mais le Messie, quand il viendra, personne ne saura d'où il est». Jean 7:26-27.

Les érudits Juifs pensaient que le Messie serait un prêtre aux origine céleste. Ils l'assimilaient à un personnage biblique mystérieux nommé Melchisédek, Roi de Salem, dont le nom signifie Roi de Justice. Dans Luc 20:41-44, Jésus leur donne raison lorsqu'il pose cette énigme :

«Jésus leur dit: Comment dit-on que le Christ est fils de David? David lui-même dit dans le livre des Psaumes: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. David donc l'appelle Seigneur; comment est-il son fils?».

Jésus nous invite à nous poser la question et à en trouver la réponse. Qui est-il réellement pour moi? Je considérais Jésus comme un modèle de sagesse, mais il était simplement un homme au-dessus de la moyenne. Jusqu'au jour où le Christ s'est révélé à moi dans une vision extraordinaire. En le voyant tel qu'il est, je me suis senti défaillir, et depuis ce jour je sais sans l'ombre d'un doute qui est réellement Jésus. Mais pour ses contemporains, Jésus n'était autre que le fils de de Myriam et de Joseph, le charpentier de Nazareth, encore que certains aient eu des doutes au sujet de la paternité de ce dernier. Or, selon Michée au chapitre 5, le libérateur sortirait de Bethléhem. Jésus semblait donc ne pas correspondre à cette identité messianique. A première vue seulement, car en réalité, il remplissait tous les critères.

Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.  Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? Jean 5: 43-44.

Dans Jean 5, on lit que, vers la fin de son séjour parmi eux, Jésus reproche à ses contemporains de n'avoir pas su reconnaître qui les a visités en sa personne, leur ayant été envoyé par le Père. Il leur annonce déjà qu'un autre viendra en son propre nom : le faux christ, et qu'ils le recevront. Il leur dit aussi, dans Marc 6:4 : «Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison». Dans Jean 9:39, Jésus dit:

«Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles».

Les aveugles rejoignaient le bord de la route, là où Jésus devait passer, et Jésus les guérissait. Mais il ne se contentait pas de leur rendre la vue sur un plan physique. Beaucoup de ceux qui cherchent la lumière de la vie l'ont trouvée grâce à lui. Pourtant, certains ont rejeté la lumière que Jésus a apportée au monde. Étonnamment, ce sont ceux qui occupent le siège de Moïse dans l'organisation ecclésiale qui sont visés en premier lieu par cette condamnation. Il y a quelque-chose de redoutable dans la collégialité, lorsque celle-ci est dirigée par la vanité de l'homme. Du fait de leur nombre et des fondements intellectuels posés par leurs prédécesseurs depuis des générations, ces gens étaient persuadés d'avoir une compréhension infaillible. Au point que Dieu lui-même est un hérétique lorsqu'il vient remettre en question leur compréhension. Ils se mettent sur la défensive et refusent d’écouter ce que Jésus a à leur dire. A peine Dieu commence-t-il à leur parler qu'ils ramassent des pierres pour les lui jeter, se condamnant eux-mêmes à rester dans les ténèbres. Vous savez, Jésus est sans doute l'être le plus patient et le plus tolérant à l'égard de notre faiblesse. Même la personne la plus sinistre peut être instantanément pardonnée si elle se repent sincèrement devant le Christ. Mais lorsqu'on lit les Évangiles et à plus forte raison le Livre de l'Apocalypse qui décrit la révélation de Jésus Christ qui est imposée au monde perdu dans les derniers temps, on est bien forcé de percevoir cette colère attristée, encore réprimée, mais qui à un moment donné va se déverser sur ceux qui l'auront méprisé et qui auront rejeté l'offre qu'il nous a faite de nous pardonner tous, en donnant sa vie à la place de la nôtre.

«Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. Aussi est-il écrit: Je détruirai la sagesse des sages, Et j'anéantirai l'intelligence des intelligents. Où est le sage? où est le scribe? où est le disputeur de ce siècle? Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde? Car puisque le monde, avec sa sagesse, n'a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication de l’Évangile.» 1 Corinthiens 1:18-20.

Ainsi, Dieu nous envoie un enfant pour bouleverser notre prétendue sagesse et pour amener les choses à son niveau. A ce sujet, je ne voudrais pas alimenter la confusion qui règne à propos de Tammuz, le dieu de la renaissance de la nature chez les Babyloniens qui est représenté dans les bras de Sémiramis, et qui a inspiré le tableau de la Vierge à l'enfant mais avant cela, la déesse égyptienne Isis, tenant son fils Horus sur ses genoux. Ces mythes issus d'une religion jugée contrefaite et diabolique par la Bible, ont altéré la perception que beaucoup de gens ont de ce qu'ils appellent la sainte famille, et les a amenés à perpétuer une tradition et des rites anciens chargés de malédiction, comme la dévotion à la vierge, la «passion», que la Bible mentionne comme étant le fait de pleurer Tammuz, ou le mercredi des cendres et la fête des morts. Jésus ne se situe pas du tout au niveau de cette mythologie païenne. «Vous êtes grandement dans l'erreur car Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants», dira Jésus. Certes, il est né d'une femme. Une femme qui n'avait cependant rien de particulier si ce n'est qu'elle était probablement une descendante du roi David, comme l’était son mari Joseph. Mais Jésus n'est pas une créature. Il n'est pas fils du soleil mais il est fils de Dieu, Dieu le créateur du soleil, du ciel et de la terre. Il a lui-même créé toute chose avec son Père. Jésus est destiné à être le nouvel Adam sur la terre, devenant ainsi le père spirituel d'une multitude de ceux qu'il conduit hors de leur esclavage au péché, vers la gloire des Fils de Dieu.

«Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu'on y ajoute vient du malin». Matthieu 5:37

A travers cet enfant, Dieu renverse la sagesse des sages et des intelligents. Les religieux ont tendance à compliquer les choses et à les enfouir sous un fatras de rites et de traditions. C'est leur façon de se dédouaner et de ne pas obéir à ce que Dieu nous demande à tous. Jésus dit qu'en faisant cela, ils ferment aux hommes l'accès au Royaume de Dieu et qu'eux-mêmes n'y entrent pas. Jésus rend les choses de Dieu simples et accessibles à tous. Comme un enfant, Jésus se refuse aux discours vains et aux joutes verbales des théologiens. Quand ils débattent sans fin sur la façon de respecter le sabbat, Jésus guérit une femme affligée le jour du sabbat, pour bien montrer que le repos ne vaut que s'il est partagé par tous. Il montrera également qu'il est lui même la personnification des rites et des fêtes préfigurés dans la foi juive. Il est la Pâque, il est le sabbat, il est le temple.

«On lui amena des petits enfants, afin qu'il les touchât. Mais les disciples reprirent ceux qui les amenaient».

Jésus était aussi l'ami des enfants. Lorsque mes garçons étaient petits, je leur racontais le soir en les bordant, une histoire tirée d'un livre illustré sur la vie de Jésus. Ces moments de complicité, et la sagesse que nous pouvions tirer de ces récits, étaient des choses très précieuses. En voyant la déculturation et l'occultisation de notre société et des enfants, je me rends compte de la chance que nous avons eue de pouvoir leur donner cet arrière-plan. Même s'ils n'ont pas adhéré personnellement à cette foi en entrant dans leur vie d'adultes, ils sauront où se situe la vérité lorsqu'ils éprouveront le besoin de s'en saisir “à bras le corps”. Car c'est ce à quoi Jésus nous invite. «Jusqu'ici, le Royaume de Dieu est forcé et ce sont les violents qui s'en emparent, dit-il». Jésus ne nous veut pas inhibés, craintifs, soumis à la dictature religieuse ou timides.

«Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit: Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera point». Marc 10:13-15.

Dans ce texte, il nous est rapporté que les enfant désiraient être portés par Jésus, et que lui-même souhaitait les embrasser. Nos traductions ont prudemment utilisé le mot toucher. Mais si l'on revient au texte original, le mot grec "Haptomai" signifie s'attacher à, adhérer à, s'accrocher. Il vient de la racine "Hapto" qui signifie : mettre le feu à une chose, allumer un feu ou une lampe. Haptomai désigne également l'étreinte amoureuse. Quelle illustration parlante de cette relation intime et fougueuse que notre Dieu souhaite avoir avec l'homme, et dans laquelle il pourra nous transmettre sa propre nature. Jésus s'insurge à l'égard du contrôle que ses disciples veulent exercer sur ceux qui s'approchent de lui. Le royaume de Dieu est justement pour ceux qui ressemblent à ces enfants, leur dit-il. Que suggère Jésus lorsqu'il dit que nous devrions nous inspirer des enfants? D'autres allusions aux enfants ont une place importante dans la Bible: Dans Luc 10:21, on lit:

«A ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint Esprit, et il dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi».

Jésus pensait sans doute à cette relation pleine d'amour que le Père du ciel veut avoir avec ses enfants de la terre. J'imagine Jésus, constamment affligé par la dureté du cœur des gens religieux à l'égard de leurs concitoyens moins éduqués, et pleurant et riant à la fois en réalisant ces choses.

«Vous serez portés sur les bras, et caressés sur les genoux. Comme un enfant que sa mère console, ainsi je vous consolerai; Vous serez consolés dans Jérusalem. Vous le verrez, et votre cœur sera dans la joie, Et vos os reprendront de la vigueur comme l'herbe». Ésaïe 66:11-14.

On pense parfois que ce qui caractérise un enfant, c'est la simplicité du raisonnement, ou quand l'intelligence doit être mise en sourdine pour que nous puissions accepter une chose abracadabrante. Ou alors on pense à la pureté naïve. Je doute qu'aucun enfant ne soit réellement simple ou pur en ce bas monde. Mais ce qui caractérise l'enfant, c'est avant tout l'enthousiasme, et il n'y a rien de plus triste qu'un enfant triste. Avez-vous déjà été saisi à bras le corps par un bambin qui ne voulait plus vous lâcher? L'enfant se lie tout naturellement à ce qui pour lui, représente la quintessence de l'amour désintéressé ou l'expression de sa propre identité future. Regardez comme un tout-petit est confiant quand il tète le sein de sa mère. Nous devons puiser l'amour dont nous avons besoin pour nous développer et grandir, dans « Jérusalem », la famille humaine de Dieu, et en Dieu lui-même qui lie toutes ses parties ensemble. Mais chaque enfant a été repoussé, déçu ou même trompé dans ses attentes par un adulte à deux visages. Être parent est un rôle compliqué, alors que nous sommes pris entre des enfants qui sont comme des éponges, et une société violente et déculturée, étant nous-mêmes affaiblis. … Jésus nous a avertis de ce qui serait fait à ceux qui scandaliseront un de ces petits qui croient en lui… «Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits; car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux». Matthieu 18:10. Mais continuons.

C’est pourquoi, nous aussi qui sommes entourés d’une si grande nuée de témoins, débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée. Gardons les yeux fixés sur Jésus, qui nous a ouvert le chemin de la foi et qui la porte à la perfection. Parce qu’il avait en vue la joie qui lui était réservée, il a enduré la mort sur la croix, en méprisant la honte attachée à un tel supplice, et désormais il siège à la droite du trône de Dieu. Pensez à celui qui a enduré de la part des hommes pécheurs une telle opposition contre lui, pour que vous ne vous laissiez pas abattre par le découragement. Hébreux 12.

L'enfant est entreprenant et audacieux. Et ce n'est pas parce qu'il a une haute estime de lui-même, mais c'est parce qu'il voit encore ce que d'autres ne voient plus ou qu'ils se refusent à voir. Il fait fi des dépréciateurs, même s'il souffre de leur rejet. Il est hardi parce qu'il sait au dedans de lui que Dieu le porte vers des réalisations, et que celles-ci vont ouvrir la voie et conduire le monde vers des choses bonnes et utiles qui profiteront à tous. Une illustration très actuelle de cet esprit pourrait être la carrière d'Elon Musk. Il suffit parfois d'une parole bonne ou mauvaise pour décider de l'orientation future d'un enfant, quel que soit son âge. «Que personne ne méprise ta jeunesse; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté». 1Timothée 4:12. Même si leurs objectifs ne se situent pas au même niveau, je suis sûr que Jésus a beaucoup de sympathie pour cet homme qui par sa foi dans le bien qui est en l'homme, veut être un catalyseur de progrès.

Dans 1 Jean 3, Jean nous dit: «Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu. Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur».

Croyons-nous seulement que nous puissions un jour, être semblables à Dieu? Ressembler un peu à Jésus serait déjà un beau challenge. Pourtant, c'est bien ce que Jean nous promet, et nous n'avons rien de particulier à accomplir si ce n'est de nous conserver purs et disponibles pour qu'il puisse nous prendre dans ses bras. Dieu nous transformera alors à son image, lorsque le temps sera venu pour lui de se révéler à nous, tel qu'il est. “Haptomai”.   Mais méfions-nous des bras de Sémiramis, la mère des lunatiques et des ennemis du Dieu d'Israël – il ne faut pas ignorer les alliances interdites qui se tissent depuis toujours à l'instigation de Satan, entre religions anciennes et nouvelles. Méfions-nous du mouvement “Kingdom Now”, car Son Royaume n'est pas constitué des choses du monde présent et il n'apparaîtra pas spontanément. Satisfaisons-nous de rien de moins que d'un cœur à cœur avec le Créateur de notre univers, du salut qui est dans la nouvelle arche qui est la foi en l'œuvre du Christ, et des bras grands ouverts de notre bien-aimé Père éternel et de son Fils, à qui appartiennent le gouvernement – qu'ils soient loués à jamais.

«En ce jour, vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous. Car le Père lui-même vous aime, parce que vous m'avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu». Jean 16:26-27.

Quelle découverte ! Il y a plusieurs façons de lire et de comprendre cette phrase. Pouvons-nous croire que Dieu, le Père, le Créateur du ciel et de la terre, nous aime? Que Lui-Même, nous aime ? Qu'il VOUS aime ? Qu'il vous aime au point de tendre l'oreille et de répondre avant même que vous lui ayez exprimé vos désirs? Parce qu'il nous a créés pour que nous ayons avec lui cette relation, cette complicité, et qu'il souhaite dès maintenant travailler avec nous en soutenant nos actions par sa présence miraculeuse ! C'est ce que je crois pouvoir comprendre en lisant ce passage, dans lequel Jésus ne nous promet rien de moins que de vivre en présence de l'amour absolu, pour l'éternité.

 

 

Car un Enfant Nous est Né

Souvent, les chrétiens se demandent s'il est approprié de célébrer Noël. Quelle est la véritable histoire de Noël ? Dieu peut-il avoir un fils ? Jésus n'est peut-être pas né le 25 décembre, mais louons Dieu car il est né ! Amir Tsarfati révèle le plan rédempteur de Dieu dans l'histoire de Noël et à travers les Écritures. (Activer les sous-titres en français)


Les années silencieuses : L'enfance de Jésus | Allen Nolan

Saviez-vous que Jésus a eu une enfance difficile ? Le Psaume 69 contient plusieurs prophéties messianiques qui nous donnent un aperçu de ce que furent « les années silencieuses ». Jésus a subi à peu près tout ce qu'un enfant différent, né dans des circonstances mystérieuses, peut subir de ses pairs. Moqueries, rejet, ostracisme, Jésus a porté toutes nos souffrances jusqu'à la croix. Les prophéties ont annoncé tout le plan du salut et il en est de même pour la signification des noms dans la généalogie de Jésus. (Activer les sous-titres en français)


Ce à quoi Jésus pensait, avant de naître

Jésus préexistait à sa naissance. À quoi songeait-il pour que Marie doive le concevoir de manière surnaturelle ? Pourquoi s'est-il privé temporairement de sa nature divine et quel était le but de son obéissance et de sa naissance sous une identité humaine ? (Activer les sous-titres en français)


1'000 ans de paix sur la Terre – A quoi ressemblera le ciel?

Cette période de 1000 ans verra les choses revenir à leur état d'avant la Chute. A quoi le monde ressemblera-t-il? Quels sont les faits bibliques ? Doit-on s'inquiéter de ce que la population mondiale ait atteint 8 milliards? Que dit la Bible au sujet du paradis ? (Activer les sous-titres en français)



Faits ETRANGES au sujet de la Résurrection de Jésus Christ !

Le pasteur Allen Nolan nous parle de faits étranges qui ne nous ont jamais été enseignés. Mais surtout, il nous invite à comprendre comment la résurrection de Jésus est liée à notre propre résurrection et à l'enlèvement qui va survenir sous peu. Un message fascinant. (Activer les sous-titres en français)

 


Tant de croyants font des rêves étranges ces jours-ci que cela ne peut pas être juste une coïncidence. Dieu prépare les siens. J'ai moi-même fait un rêve incroyable il y a presque 16 ans. C'était en fait un rêve très excitant, même s'il y avait des raisons d'être terrifié par ce qui se passait ici. Par-dessus tout, j'étais émerveillé de voir la façon dont j'étais emmené dans les airs vers un havre de paix où nous étions accueillis, regroupés, et où tout avait été soigneusement préparé en vue de nous offrir une formation accélérée. Pas besoin de s'inquiéter, mais il est temps de nous élever et de nous rapprocher de notre Seigneur.

 

Un rêve de Dieu qui m'a effrayé | Est-ce l'Enlèvement ?

En fait, j'ai d'abord pensé qu'il s'agissait d'un rêve démoniaque parce qu'il m'a fait peur. Ce n'est que le lendemain matin, alors que Jilliana et moi étions en train d'avoir un moment de dévotion, que Dieu m'a ouvert les yeux et m'a révélé la signification de ce rêve. (Activer les sous-titres en français)


Message prophétique de Jonathan Cahn: Le présage des enfants.

Jonathan Cahn livre une parole prophétique sur ce qui arrive à nos enfants – de Disney à Balenciaga, de Baal à Moloch, le sacrifice d'enfants, la pédophilie, le retour des dieux du paganisme, et ce que tout cela signifie d'un point de vue spirituel. (Activer les sous-titres en français)


 

 

 

Place aux Femmes !


En Christ, il n'existe plus de distinction entre hommes et femmes, admettait l'apôtre Paul après avoir défendu aux femmes de Corinthe d'enseigner dans l'église, sans doute pour de bons motifs, car si l'on en croit le contexte, les Corinthiens avaient un sérieux besoin d'être recadrés. Mais si l'on dépasse le cliché des Amazones fictives des Grecs ou celui des mammas vitupératrices yiddish ou latines, les femmes sont d'excellentes enseignantes. Ne sont-ce pas elles qui forment les hommes dès leur plus jeune âge ? Dans l'église, les hommes sont intéressés par leur enseignement et parfois ils se soucient moins de la personne. Tandis que les femmes qui savent tenir leur fonction ont une fibre maternelle qui les rend tendres et compatissantes, comme l'était Jésus. Bien sûr, nos sœurs n'ont pas attendu qu'on leur rende la parole pour se faire entendre, mais certains a priori ont la vie dure dans l'église. J'aimerais rendre hommage ce mois, à quelques entreprises pleines de sens et qui montrent l'utilité de leur travail.

 


Stormie Omartian

Les traumatismes de notre jeunesse peuvent nous emprisonner dans des schémas de peur. Stormie Omartian a dû apprendre à surmonter ces sentiments et Dieu lui a enseigné des leçons inestimables. Elle partage cette lumière à travers ses livres en français et ses enseignements video. (Activer les sous-titres en français)


Ce que chaque parent d'un enfant adulte doit savoir Stormie Omartian | Partie 1 sur 4

Donc, vous espériez qu'au moment où votre enfant aurait dix-huit ans et qu'il obtiendrait espérons-le son diplôme, votre tâche serait terminée ? Ce que personne ne vous a dit, c'est que vos jours de parentalité sérieuse ne font que commencer ! Tout d'abord, vous devez savoir que cela ne finit jamais. (Activer les sous-titres et la traduction en français)


EMCI | Paroles de Femmes

L'émission « Parole de femmes » est un programme pour les femmes, animé par des femmes de foi. Un rendez-vous quotidien convivial, pratique et actuel, qui se veut d'aider les femmes à appliquer les principes qu'enseigne la Parole de Dieu.


Maryline Orcel

Depuis très longtemps, nous aspirions à voir quelques-unes des excellentes ressources en anglais être traduites en français. Maryline Orcel s'est lancée dans un travail de grande ampleur et de qualité. J'aimerais citer à titre d'exemple, ses lectures des écrits de John G Lake, à écouter absolument.



Sandra Dubi

Épouse et mère de six garçons, cette suissesse expatriée en France, psychologue et pasteure d'une église, produit régulièrement pour ses chaines Youtube et Instagram, des méditations bibliques, des conseils de vie très pertinents dans un esprit jeune et des messages de motivation courageux, avec le recul et la responsabilité que lui procurent ses attributions variées. Une personne vraie.


Les Tatouages | Sandra Dubi

Quelle sorte d'identité procurent les tatouages? Sandra Dubi, maman, pasteure et femme chrétienne, nous interpelle sur nos motifs et sur les risques liés à ces modes passagères qui nous affectent pour la vie.


Mes Décisions| Sandra Dubi

Suis-je maître de toutes mes décisions? Est-ce que je sais toujours discerner ce qui sera le meilleur pour moi? Sandra Dubi nous parle entre autres de la parentalité et de la prise de risques avec Dieu.



Sandra Dubi - Notre liberté est en jeu

Qu'est-ce que la liberté? Sandra Dubi nous rappelle que notre liberté doit être prise et préservée, car ceux qui nous ont précédés l'ont acquise et nous l'ont transmise à un prix.

Sandra Dubi - Un conflit génétique

Un message courageux et nécessaire sur les tendances.

(Par devoir de conscience, et sans que cela diminue la valeur des messages mis en lien ou des personnes, je dois mentionner que beaucoup de chrétiens évangéliques et moi-même n'adhérons pas à la théologie du mouvement de la NRA et de Bethel, qui prévaut dans les églises Gospel Center – voir ma chronique de septembre).


Akiane Kramarik – L'art est une forme de Louange, parfois Prophétique.

«Bénis sont les coeurs purs car ils verront Dieu». De nombreux artistes savent se mettre en avant à travers leur art. Mais ceux qui peuvent parler de la source, de la gestation parfois douloureuse et du sens de cette expression, sont beaucoup plus rares. Je ne savais rien de Akiane Kramarik jusqu'à ce que je découvre récemment sa passion pour Celui qui rend notre monde si beau. La façon dont elle vit ce qu'elle exprime comme étant «la conscience de nos responsabilités morales, et l'équilibre entre l'accomplissement spirituel et la liberté de vivre nos rêves», est un exemple pour tous ceux qui s'expriment au travers d'une forme de créativité.


Débutez votre année, avec le meilleur.

Il existe un trésor qui englobe et génère tous les autres trésors. Pourquoi ne pas commencer votre année en décidant de vous équiper chaque jour de la ressource la plus utile au monde ? Si l'anglais ne vous rebute pas, vous êtes invité à une étude biblique immersive et transformatrice en la compagnie compétente et enthousiaste de la journaliste, surfeuse et ancienne Miss Hawaï, Mme Kanoe Gibson.



Où sont les Hommes?

Où sont les sentinelles ? Le veilleur n'est pas toujours celui qui prétend l'être. Les hommes ont compris que la meilleure façon de régler les conflits familiaux, c'est de s'en remettre à leur femme – après tout, c'est elle qui a soulevé le problème. Ils savent que s'ils n'alimentent pas le feu, il finira bien par s'éteindre, et maintenant ils prennent du bon temps en surfant sur la vague de la passivité. Pendant ce temps, leur femme est aux prises avec les soucis des enfants à l'école, son travail à la maison et un autre travail à l'extérieur, et cette collègue qui lui fait des misères, et son mari qui semble ne pas vouloir s'en soucier. Comment je le sais ? …


Mike Golay | La Sentinelle

Chaque croyant s'est vu confier un rôle de gardien. Qu'il s'agisse de comprendre l'époque dans laquelle nous vivons ou d'adopter une approche biblique dans des situations controversées, la sentinelle a un rôle exigeant. Que signifie être une sentinelle selon la Bible? Quelles mesures pratiques devons-nous prendre? Écoutons le pasteur Mike Golay alors qu'il fournit avec son humour habituel, des encouragements pour cette responsabilité cruciale.   (Activer les sous-titres en français)

 

Les Liens

«Ah  ! Mais j’aimerais que vous supportiez aussi de ma part un peu de folie. Oui, supportez-moi. Car je brûle pour vous d’un amour qui vient de Dieu lui-même. Je vous ai, en effet, fiancés à un seul époux pour vous présenter à Christ comme une jeune fille pure. Or, j’ai bien peur que vous laissiez votre esprit se corrompre et se détourner de votre attachement sincère et pur à Christ, comme Ève s’est laissé séduire par le mensonge «tortueux » du serpent.». 2 Corinthiens 11:1-3.


Divorce dans l'église : à qui revient la maison ? Épisode 1 Allen Nolan

Pourquoi le divorce, mais aussi parfois le mariage, sont-ils des expériences traumatisantes ? Quels sont les motifs bibliques qui permettent de briser les voeux ? Dans cette série de 2017 sur le mariage, Allen Nolan parle du divorce et de ce que la Bible enseigne. (Activer les sous-titres et la traduction en français)
Inégalement attelé : qui obtient la maison ? Episode 2

 


 

Messages Inspirants






Tommy Lee Osborn

De nombreux messages de ce grand évangéliste missionnaire sont traduits en français. Je viens seulement de réaliser que lui-même parlait très bien notre langue. Dans ce message en particulier, TL Osborn rend hommage à un homme de Dieu qui l'a inspiré à un moment donné. Il décrit également la façon dont Jésus l'a approché, et cette paix profonde qui lui a été communiquée et sur laquelle il a ensuite basé son ministère. Apprends à te connaître comme Dieu te connaît et tu verras la gloire de Dieu chez ton prochain, dit-il dans cet autre message rassurant et précieux en ces temps d'agitation où beaucoup s'imaginent que ce sont leurs trépignements psychotiques et leurs mantras qui vont faire bouger les choses.

 


 

La Pensée du Mois — Novembre 2022

D'où nous vient cette solitude des êtres humains ?


L'homme est peut-être le seul animal qui peut se sentir très seul au milieu d'une foule de ses semblables. L'idée que nous soyons seuls dans la vie et dans l'univers, ne sort pas de nulle part. Cette solitude nous vient des origines du monde, puisque Dieu dit à un moment donné dans le Livre de la Genèse: “Il n'est pas bon que l'homme soit seul, aussi nous allons lui faire une aide qui soit semblable à lui”. Cette remarque peut surprendre, car lorsqu'on lit le texte de la Genèse, on s'aperçoit que l'homme vivait en Éden où il jouissait de la compagnie des animaux et de celle de Dieu. En lisant ce qui précède, on peut même considérer que l'homme est en couple, puisque le mot Adam désigne également le genre humain, mâle et femelle. Pourquoi ces lignes furent-elles ajoutées à un moment donné et pourquoi Dieu estime-t-il que même en ces circonstances, l'homme (sous entendu: et la femme) sont en réalité seuls, et que ce n'est pas bon? J'ai longtemps pensé que le narrateur avait fait une ellipse et un retour en arrière pour expliciter un aspect de ce qui précède. Mais en hébreu, le mot "Towb" traduit par bon, signifie en réalité parfait, excellent, terminé dans le sens d'une finalité et d'un aboutissement. Dieu nous dirait donc en substance qu'à ce stade de la création, les choses ne sont pas encore achevées. Je crois personnellement qu'il faut simplement voir dans ce constat, le prélude à une nouvelle étape vers l'aboutissement de la création, une étape à laquelle l'homme aura lui-même l'occasion de participer. (Cliquez pour lire la suite…)

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Dieu – 'Elohiym, littéralement: «les Tout-Puissants», au pluriel – savait que parce que l'homme et la femme étaient rendus à leur image, étant désormais investis de l'Esprit des Tout Puissants, ils allaient aspirer à une dimension de relation qu'ils n'avaient pas pu envisager auparavant. Une dimension que seule la compagnie d'un véritable vis-à-vis ou d'une âme sœur évoluant dans cette même dimension allait leur permettre d'atteindre. Peut-être qu'une autre foi, je vous dirai ce que je pense savoir du mystère des âmes sœurs. Car Dieu introduit maintenant un nouveau mot pour le mâle humain : “Ish”, et le terme dérivé “Ishah”, pour la créature qui a été tirée de son côté, ou pourrions-nous dire, de son rêve. Plus tard, le nom Adam désigna aussi ce premier homme mentionné dans la généalogie, qui lui-même donna à sa femme le nom Chavvah après qu'elle eut mis au monde «un être vivant», Chavvah qui signifie «souffle de vie» comme le suggère la prononciation du “H”, et qui fut traduit par Ève. J'ai en effet appris récemment grâce aux excellents enseignements sur le Livre de la Genèse prodigués par Allen Nolan que j'ai mis en lien le mois dernier, que lorsque qu'un nom hébreu inclut un “H” aspiré, comme dans Elohiym, dans Ish et Ishah, dans Abraham et dans Sarah – les noms que Dieu donna à un moment donné à Abram et à Saraï –, ou encore dans Israël, composé des racines Sarah et El, le nom donné par Dieu à Jacob et qui veut dire : celui qui lutte avec Dieu, ou prince de Dieu, cela signifie que Dieu apporte dans la vie de ces personne cet élément qui consiste en son propre souffle divin, qui désormais devient partie de l'équation pour l'avenir de cette personne. Mais pour l'instant, tentons d'aborder ce que signifie avoir une communion et réfléchissons au modèle dont Dieu s'est inspiré pour le transposer chez l'homme. Pour avoir le début d'une réponse, il faut s'intéresser à Dieu lui-même, puisque nous sommes sensés avoir été créés à son image. Comment Dieu vit-il les relations dans son ciel?

Lorsqu'on lit la Bible, on comprend très vite que le Dieu d'Abraham n'est pas du tout le dieu qu'ont conçu les Grecs et les Romains. Il n'est pas comme les dieux muets des Babyloniens et encore moins comme les Odin et Thor des peuples nordiques. Dieu n'est pas un autocrate dominateur, seul dans son ciel à prendre des décisions arbitraires nous concernant, et malheur à qui attirerait un peu trop son attention. En réalité, personne n'a jamais vu Dieu, mais Jésus nous l'a fait connaître, rapportent les Évangiles. Jésus nous apprend que Dieu est doux et humble de cœur, qu'il a des sentiments, que l'on peut parler avec lui comme avec un homme, à condition bien sûr de lui témoigner le respect qui est dû à un Père, qui plus est, un père dans sa perfection. Et comme Jésus s'est entouré de disciples, Dieu est entouré d'un conseil. Ce conseil est constitué d'anges, ainsi que d'autres créatures angéliques, du Fils, et des esprits des justes qui sont parvenus à la perfection, nous est-il dit dans Hébreux 12. De tous ces êtres, Jésus, ou Lesous dans les évangiles grecs – Yehowshuwa en hébreu qui signifie “l’Éternel est salut” –, est mentionné comme le premier-né de la création. Le terme ne concerne toutefois pas un ordre chronologique, mais plutôt une position prééminente. Il était le fils de Dieu bien avant sa naissance dans un corps d'homme, et c'est d'ailleurs ce qui donne son sens à sa naissance virginale. Jésus nous est présenté, dans l’Évangile de Jean, comme le Verbe créateur et comme la Lumière du monde. Non seulement Dieu le fit participer à sa création, mais la Bible affirme, au début de l’Évangile de Jean, que toutes choses ont été faites par lui et que rien de ce qui a été fait n'a été fait sans lui. En outre, Hébreux 1 nous apprend que tout lui est destiné. Dieu avait même résolu, avant qu'aucun homme existât, qu'un jour, son fils serait le médiateur d'une nouvelle alliance et qu'il nous rachèterait en mourant pour nos péchés. C'est dire la prescience et la perfection du plan de Dieu. Si vous ne le saviez pas encore, sachez que vous avez été créé par Jésus et pour lui, et que votre existence dans l'esprit de Dieu remonte à avant même votre conception. C'est aussi pourquoi, Jésus revient dans ce monde: afin de prendre la direction de ce qui lui revient de droit. La Bible nous apprend en effet que la création originelle a été entachée. Elle a été accaparée par des créatures angéliques qui l'ont dénaturée. Si vous n'aimez pas ce monde tel qu'il est et si vous ne vous aimez pas complètement, sachez que la chose est entendue et qu'elle trouve une explication. Bientôt, un heureux dénouement devrait vous satisfaire et même vous réjouir avec la restitution de la terre à son véritable propriétaire. Car les jours des dieux usurpateurs sont désormais compté et un retour de la création toute entière à sa forme originelle est également inclus dans l’œuvre de rédemption du Christ. (Voir ma chronique d'octobre).

Le Père entretient donc avec son fils, une communion, c'est à dire une relation de tous les instants. C'est ce type de relation, totalement indépendante de la notion de sexualité, que l'homme et la femme sont appelés à expérimenter dans cette nouvelle création. L'homme, uni à sa femme par le Verbe créateur, vivant eux-mêmes dans la communion à l'Esprit de Dieu, sont la corde à trois brins d' Ecclésiaste 4:12 . Cette union est si solide qu'il serait très difficile de la rompre. Elle constitue la cellule de base d'une société humaine que Dieu a destinée à reconquérir le monde et l'univers. Si l'on parle de conquête, c'est qu'il y a une lutte. En effet, le monde créé comporte une part d'ombre et la Bible nous apprend que cette opposition est constituée d'entités célestes qui ont été rebelles à Dieu – un groupe d'anges qui ont abandonné leur mission et leur identité première, et des hommes qui les ont suivis. L'origine de ce mal n'est pas explicité, mais il est clairement antérieur à la création d’Éden et à la formation des premiers “hommes à l'image de Dieu”. Le monde dans lequel nous sommes est ainsi grevé d'un contentieux. On peut pourtant imaginer que Dieu savait exactement ce qu'il faisait en créant ce couple à trois, encore très innocent dans sa bulle de protection édénique, au milieu d'un univers accaparé par des forces rebelles. Oui, Dieu a bien créé Adam et Ève en ayant en vue pour eux, la reconquête de notre monde. Il l'a fait tout en sachant qu'ils allaient inévitablement trébucher, mais afin d'introduire la notion d'une rédemption éternelle qui leur serait indispensable pour mener à bien leur entreprise et pour vivre éternellement dans la sainteté de la présence de Dieu. Ainsi, Dieu va pouvoir démontrer sa force et sa fidélité, à travers notre faiblesse humaine qui ne constituera plus, ni un empêchement, ni un motif valable de mise en accusation de la part de notre adversaire.

C'est la raison pour laquelle, dès l'instauration de cette nouvelle création, le fils rebelle a voulu s'attaquer à ce couple – un fils indigne, rescapé d'un monde primordial effacé par un premier déluge, car il y aurait eu en réalité au moins deux déluges ou cataclysmes, et deux recommencements, avancent quelques théologiens, les dinosaures ayant déjà disparu à la suite du premier. Ce fils, rejeté en raison de son orgueil et de sa rébellion et malade de jalousie, avait bien compris que dans cette relation rédemptrice s'inscrirait sa propre éviction. En suggérant: “Dieu a-t-il réellement dit?” puis en affirmant : “Pas du tout, vous ne mourrez pas! Mais Dieu sait que le jour où vous mangerez du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme lui, des dieux capables de discernement et d'autodétermination”, son stratagème a consisté à jeter le discrédit sur les motifs de Dieu à leur égard. Tout est parti de cette semence de trahison, désormais enfouie profondément dans notre inconscient collectif. L'offensive a si bien réussi que lorsqu'ils ont, très vite compris, qu'ils avaient été possédés par celui qui se cachait dans le serpent, l'homme et la femme, au lieu de revenir à Dieu avec confiance, ont eu peur de lui et ils ont voulu se cacher et rester dans l'éloignement. Confrontés ensuite à leur acte de trahison, ils ont cherché un bouc émissaire. La femme a accusé le serpent, et naturellement, l'homme a accusé sa femme avant de diriger ses reproches contre Dieu lui-même. “Cette femme que tu m'as donnée, c'est elle qui m'a proposé de manger du fruit défendu…”. Depuis ce jour, l'union sacrée est détruite et il y a défiance entre les partenaires qui sont devenus de simples protagonistes. Nul ne peut faire confiance à qui que ce soit en ce bas monde. Satan a en réalité très bien réussi son affaire qui consistait à diviser pour pouvoir continuer à régner. Sa victoire tient à la confusion qu'il a pu mettre dans notre esprit. Pour illustrer ce propos, quelqu'un me disait récemment, à la suite d'une épreuve familiale: “En tout cas, le bon Dieu nous aura bien punis et humiliés”. C'est un propos qui m'a fait bondir, car il émane d'une façon de concevoir les choses qui est le résultat de la dissimulation des actes du diable et de son habileté à faire accuser Dieu à sa place. Bien sûr qu'il y aura des conséquences prévisibles si nous mettons la main au feu, mais c'est le diable qui nous veut du mal et ce n'est jamais notre Père Céleste. Dans le livre de Job, après que Satan ait fait subir à la famille de Job de très grands malheurs, justement à cause de son intégrité, on surprend des propos consternants dans la bouche de sa propre épouse, lorsqu'elle dit à son mari: “Maintenant, maudis Dieu et meurs”. Si vous ne comprenez pas comment la politique mondiale est contrôlée, inspirez-vous de cette explication. Le diable mène une guérilla contre Dieu en forçant dans la mesure du possible les hommes à accepter son propre gouvernement à travers la terreur et la violence. Il tue les hommes pour ensuite faire accuser Dieu d'être responsable des massacres. Il a mis en place tout un réseau de croyances qui lui permettent de maintenir cette emprise, comme cette croyance en des entités protectrices auxquelles il faut sacrifier, un système dont s'inspirent les mafias du monde. Un autre réseau d'intégration à sa doctrine anti-Dieu est fondé sur l’évolutionnisme, qui évince Dieu complètement et justifie la loi du plus fort. Jésus a dit, et on peut le croire, que Satan a été meurtrier dès le commencement, et qu'il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il est le père du mensonge et qu'il n'y a pas de vérité en lui. Mais revenons au thème de la solitude de l'être, et surtout, à la solution apportée par Dieu pour y remédier.

Lorsqu'ils eurent désobéi à Dieu à l'instigation du serpent et mangé du fruit de l'arbre qui leur était interdit, il est écrit que leurs yeux s'ouvrirent et qu'ils surent qu'ils étaient nus. La Bible expliquant la Bible, on peut comprendre que ce sentiment de nudité était en réalité une nouvelle forme de solitude. Ils ressentaient pour la première fois le fait d'être abandonnés par le souffle de Dieu. C'est ainsi que la mort était entrée dans leur être. Dans le Psaume 91, il est écrit: “Il te couvrira de ses plumes, Et tu trouveras un refuge sous ses ailes; Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse”. Ayant perdu le sentiment de cette puissance, puisque Dieu ne peut cohabiter avec le péché, leur premier réflexe fut de se faire des pagnes avec des feuilles de figuier. Les vêtements nous procurent une identité. Et pas seulement les vêtements, mais en réalité tout ce dont nous nous entourons et qui n'est pas simplement nécessaire à notre survie. Les feuilles de figuier nous parlent d'associations caduques et éphémères. Pourquoi les jeunes privés d'une culture chrétienne sont-ils attirés dans des modes comme le rock, le punk, le gore ou le gothique pour parler de mon époque, et désormais vers des identités sexuelles modifiées et des tendances qui sont des résurgences de formes exotiques de paganisme? Et pas seulement les jeunes. Argent, voitures, bijoux, philosophies, sport, voyages et hôtels de luxe, festivals, musique, nourriture, tatouages, chiens pour certains ou d'autres animaux, la liste est sans fin. Je m'interroge même sur la nature de l'expression artistique, et sur ce qui me pousse personnellement à vouloir produire ces photographies de paysages. Ne serait-ce pas aussi une façon de répondre à la solitude de l'être ou une tentative de couvrir une certaine nudité? Vers quoi avons-nous pris l'habitude de courir nous réfugier lorsque nous ressentons cette solitude de l'âme? Bien souvent, nos conjoints, parents, amis ou médecins, remplissent un rôle qui dépasse leurs attributions, ce qui provoque leur épuisement et notre frustration. Mais on pourrait parler de nos médicaments et autres drogues, de nos réfrigérateurs, postes de TV, smartphones, sites de rencontre, et encore une fois de notre chien. Alors, bien sûr qu'il nous faut partager avec d'autres ce qui en nous en vaut la peine. Mais pour nous remplir, nous avons accès à une source de vie. Et en nous tournant systématiquement vers des substituts, au lieu de nous réfugier en premier lieu dans les bras de notre Père céleste, nous affirmons notre état d'orphelins spirituels et nous nous privons de quelques merveilleuses expériences qui auraient marqué notre vie. Par exemple, lorsque nous ressentons un symptôme précoce de maladie. La confiance exprimée en notre Dieu peut nous permettre de vaincre et de ne pas tomber dans le piège d'une maladie suggérée par notre ennemi. Ensuite, nous pouvons prendre des mesures au niveau de notre style de vie pour restaurer notre santé. Notre héritage en Dieu comprend également la guérison de nos maladies. Mais n'allons pas non plus sous-estimer la nature du combat. Nous avons encore besoin d'un médecin ou parfois d'un psychologue de préférence chrétien, si nous sommes spirituellement faibles, tout en sachant que la guérison vient de Dieu. “Je le pansai, mais Dieu le guérit” disait Ambroise Paré, ce père de la chirurgie moderne. La même attitude s'applique à toute situation déstabilisante que nous rencontrons, car Dieu peut nous porter à travers ces situations si nous lui faisons confiance. Plus tard, Dieu fit à Adam et Ève des vêtements en peaux d'animaux. Ils étaient désormais exposés à des conditions de vie beaucoup plus défavorables en dehors de l'Éden, et les animaux morts préfigurent aussi la notion du sacrifice de vies innocentes afin de couvrir leurs péchés et de préserver leurs vies.

En conséquence de leur séparation d'avec lui, Dieu dit à la femme, dans Genèse 3:16: “Tes désirs se porteront vers ton homme, mais l'homme dominera sur toi”. Autrement dit, ce besoin impérieux qui désormais est inscrit en toi te poussera à rechercher la plénitude relationnelle dans ta relation à ton conjoint. Mais incapable d'y répondre de manière appropriée et de t'élever, tu auras auprès de toi un homme limité à sa dimension animale qui ne pourra que dominer sur toi. Cette seule phrase contient l'explication à tant de malheurs sur terre. Des millions, pour ne pas dire des milliards de femmes, recherchent l'émancipation, la liberté, et des hommes plus à leur écoute et plus tendres, mais aussi plus forts. Mais comment les hommes pourraient-ils devenir ce que les femmes attendent, si ces hommes ne sont pas eux-mêmes émancipés, et s'ils ne sont pas nés de nouveau? Beaucoup de violence jaillit chez les hommes à cause de la frustration qui est provoquée par cette confrontation permanente à leur état spirituel de fils d'Adam. Dans la Bible, Dieu dit à ceux qui n'ont pas la chance d'habiter leur terre promise, qu'il leur faut prier pour le bonheur du pays dans lequel ils sont déportés, car leur propre bonheur dépendra du sien. Dieu demande aux femmes d'abandonner leurs exigences démesurées, leurs querelles, le bigotisme et les fables religieuses, et de prier pour que cette transformation prenne place de manière extraordinaire à l'intérieur de leur couple. Notre seul espoir de voir un jour la lumière réside dans une société plus imprégnée de l'esprit de Dieu par la connaissance de sa parole et par la mise en pratique de ce qui est sa volonté. Une lutte qui doit être encore plus vigoureuse en ces temps d'abandon des valeurs chrétiennes. Connaître et mettre en pratique la Bible est la seule façon d'écraser la tête du serpent, c'est à dire l'organe qui parle, qui mord et qui injecte le venin de la trahison, malheureusement même à travers la religion.

Le livre du prophète Ézéchiel comporte un aspect qui personnellement me bouleverse. Au chapitre 16, Dieu y parle d'un enfant. Mais pas d'un enfant mignon, aimé, attendu et choyé. Non, cet enfant a été jeté dans les champs à sa naissance pour que les bêtes le dévorent. Mais Dieu l'a recueilli et l'a recouvert de son propre manteau. Il l'a lavé de son sang et nourri. En grandissant sous son regard affectionné et sous sa protection, l'enfant est devenue une jeune femme de toute beauté. Dieu en a pris grand soin, la parant d'or et des plus beaux vêtements. Lorsqu'elle eut atteint l'âge nubile, elle fut vite remarquée par tous les hommes d'alentour. Oubliant très vite le bienfaiteur fou amoureux d'elle auquel elle devait l'existence – gardons à l'esprit que pour Dieu, le temps n'existe pas –, elle a placé sa confiance dans sa propre beauté, s'offrant à tous ceux qui lui faisaient des avances. Elle leur a donné les parures qu'elle avait reçues, puis elle a même sacrifié les enfants que Dieu lui avait donnés sur l'autel de Moloch… Ézéchiel nous parle en ces termes des déboires amoureux de Dieu avec sa promise : Jérusalem. L'histoire s'étend bien entendu à la société chrétienne, que Dieu a extirpée à son tour de la fange du paganisme pour la doter d'une culture et d'une prospérité remarquables, et qui ensuite, au moment où elle aurait pu reconnaitre d'où lui venaient toutes ces bonnes choses et choisir de devenir l'épouse de son rédempteur, a galvaudé son identité en se livrant avec des présents à tous ces dieux étrangers, qui n'en sont pas, mais qui ont bien voulu la prendre.

La fable de cette princesse ignorante de son statut royal du livre d’Ézéchiel, c'est aussi notre histoire à tous. Elle est pathétique, mais elle a tout de même un aspect merveilleux. Car même après qu'elle ait agi de façon inconsidérée en humiliant son créateur, Dieu ne s'en est pas lassé. Il l'attire encore à lui, et il se propose même d'effacer ses erreurs et d'avoir avec elle une vie et un destin extraordinaires, si seulement elle y consent. Et si l'histoire d’Ézéchiel ne suffisait pas à nous convaincre que Dieu ne se lasse jamais d'aimer les créatures merveilleuses qu'il a conçues, la Bible relate également l'histoire de Gomer. Dieu avait demandé au prophète Osée, un homme modeste et intègre, d'épouser cette très belle femme pour qui le mot fidélité rimait avec frivolité et argent, et avec une bonne situation. Là encore, nous pouvons découvrir et connaître le cœur de Jésus à l'égard de ceux qui, attirés par un mirage, sont partis dans une mauvaise direction en blessant et en subissant un prévisible retour des choses. Nous sommes décidément des créatures à la fois simples lorsqu'il s'agit de nous attirer pour nous prendre, et très complexes lorsqu'il s'agit pour Dieu de nous reprendre. Mais, et je vais terminer par là car c'est une espérance formidable, il faut également savoir que cette nature déroutante dans laquelle nous habitons, ne restera pas toujours notre vêtement. Jésus a promis qu'il nous revêtirait d'une robe de fin lin, une nature nouvelle et pure, ample et confortable, dans laquelle toutes les choses anciennes auront disparu et jusqu'à leur souvenir. Il ne subsistera que notre reconnaissance, et la jubilation d'être libres dans l'Esprit de Dieu. Et dans l'éventualité où nous pourrions encore être tentés de nous remémorer les actes inconsidérés de notre passé et en éprouver quelque honte, Jésus aura gardé sur ses poignets disloqués, la marque des clous, pour nous rappeler que nous sommes pour toujours, pardonnés et rachetés.



The Unseen Realm - Film documentaire sur l'Arrière-plan de la Bible.

Rébellion dans le conseil de Dieu. Esprits des géants morts. Dieux rivaux créant le chaos.​ Ce ne sont que des mythes et des contes de fées, n'est-ce pas ? Pourtant la Bible nous rapporte une toute autre histoire. (Activer les sous-titres en français)


George El Khoury | Le Banquier de Dieu

L'histoire étonnante et bouleversante d'un milliardaire qui soudain abandonne sa vie déréglée pour se consacrer au partage d'une très Bonne Nouvelle.


Allen Nolan | 7 personnes qui se sont suicidées dans la Bible.

Dépression occasionnelle, dépression physiologique, apprenez à comprendre ce qui cause les pensées suicidaires et comment faire face à des situations apparemment désespérées, pour ne pas être emporté par ces sentiments destructeurs. Suivant: La Bible et le Suicide 2
(Activer les sous-titres en français)


Allen Nolan | Que dit la Bible au sujet de l'Avortement?
Livre d'Amos 12

Dieu se soucie-t-il des enfants à naître ? Le fœtus n'a-t-il aucun droit constitutionnel à ses yeux ? Il semble qu'il en ait dans la Bible, si l'on se réfère au terrible jugement qui a atteint une certaine nation où l'on tuait des bébés dans le ventre maternel. Dieu se préoccupe des bébés à naître, et il se préoccupe encore davantage des mères, même lorsqu'elles ont pris une mauvaise décision. (Activer les sous-titres en français)



Malédiction sur la femme | Livre de la Genèse expliqué Étude biblique 13 | Allen Nolan

Reconnaissons-le, nous devons supporter certaines des conséquences des péchés de nos ancêtres. Mais la souffrance doit-elle être considérée comme une punition de Dieu, ou simplement comme une conséquence de notre chute de l'état de grâce? La façon dont nous comprenons ceci détermine notre attitude face à la douleur, et en réalité toute notre approche de Dieu. Également: La Malédiction sur Adam (Activer les sous-titres en français)


La grande Réinitialisation et le nouvel Ordre Mondial à venir – Charlie Kirk

Que se passe-t-il lorsque la plupart des gens en sont arrivés à se considérer comme des dieux ? Eh bien, certains vont se considérer comme des super-dieux et ils voudront gouverner le reste d'entre nous. Des dieux qui décideront de qui peut vivre et de qui doit disparaître. Commencez à analyser ce qui se passe dans le monde. (Activer les sous-titres en français)



Le réveil d'Azusa Street, un cas d'école.

L'histoire de l'événement de la Pentecôte de Jérusalem, après la résurrection du Christ, a été le déclencheur d'événements du même type au cours des siècles qui ont suivi. Comme nous le savons, la plupart de ces résurgences de foi populaire ont été violemment réprimées par les pouvoirs civils ou religieux. Avec quelques exceptions toutefois, comme le réveil de Los Angeles, qui a pu prendre place au début du siècle dernier à la faveur du premier amendement de la constitution des États Unis, qui accordait à tous ses citoyens la liberté d'expression, la liberté de religion, et la liberté de presse, ainsi que le droit de se réunir et de pétition. Le réveil d'Azusa Street fut le catalyseur de profonds changements dans la société américaine. Beaucoup de personnes se convertirent, et notamment des catholiques. Les catholiques sont à l'opposé du pentecôtisme, mais ils croient aux miracles, et ce malgré le fait que les traditions humaines de leur église aient étouffé l'action du Saint Esprit au sein de leur structure religieuse. Or le réveil d'Azusa Street fut le théâtre d'innombrables miracles et de guérisons dont certaines étaient spectaculaires, comme par exemple, un bras manquant qui repoussait totalement fonctionnel en moins d'une minute sous les yeux de l'assistance, ou un groupe d'une trentaine de sourds qui se mettaient à entendre tous en même temps et d'innombrables aveugles qui retrouvaient la vue. Dans ces réunions, la guérison était devenue prévisible et même quasi certaine, comme au temps des actes des apôtres, si bien qu'une foule de gens dans le besoin avec aussi son lot de curieux affluait de toute l'Amérique et de plus loin.

Ce qui caractérisa le début de ce réveil, fut la prière assidue d'un homme, William J. Seymour, fils d'esclaves affranchis, alors âgé de 34 ans. L'homme passait jusqu'à sept heures par jour en prière, et il continuait à prier durant les réunions. Il avait été rejoint par d'autres chrétiens priants, qui s'étaient regroupés en une petite communauté. La prière en langues spirituelles était l'élément indispensable qui activait le surnaturel. Et comme au jour de la Pentecôte, des flammes de feu visibles de l'extérieur passaient parfois entre le ciel et le modeste bâtiment où se tenaient ces réunions. Ce réveil fut porté par une ferveur peu commune, avant d’essaimer en des communautés plus petites. Le mouvement pentecôtiste américain, a été cependant, comme tous les mouvements religieux, le théâtre de nombreux excès et même de contrefaçons du Saint Esprit, comme je l'ai mentionné dans la chronique de septembre. Préserver une foi fidèle à l'enseignement du Christ est aussi important que de trouver la foi. L'accent doit être mis sur la personne de Jésus et sur son enseignement, afin de ne pas dériver pour être finalement récupéré par l'ennemi au travers de quelque subterfuge.

 

Le Réveil d'Azusa Street, en 1906

Il y a un peu plus de cent ans, un mouvement, sans pareil depuis, a ébranlé les fondations mêmes de l'église américaine. Selon le témoignage unanime des observateurs, ce mouvement n'était pas contrôlé par des hommes, mais le Saint Esprit y avait toute liberté. (Activer les sous-titres en français)

 

5 Témoignages puissants de Rencontre avec Jésus-Christ

“Je trouvais que toutes les religions étaient décrédibilisées par les exemples que j'avais sous les yeux, j'étais areligieux et même allergique à tout ce qui était religieux ou sacerdotal. Mais j'ai tout de même demandé à Dieu de se révéler à moi, et il l'a fait”.




 

La Pensée du Mois — Octobre 2022

 

Pourquoi la vie sur Terre a-t-elle été soumise à la caducité ?

Ce mois d'octobre, mois de la fête des récoltes en certaines parties du monde, j'aimerais vous inviter à nous pencher sur la grande question du vieillissement, de la maladie et de la mort. Ces souffrances auxquelles nous sommes régulièrement confrontés font partie intégrante de l'existence. Et en dépit de ce que certains imaginent et sur lequel ils travaillent avec acharnement, aucune avancée scientifique ne nous permettra de nous y soustraire complètement. Cependant, placées dans le contexte du don de Dieu qu'est la vie, on peut se demander pourquoi ces choses existent. Pourquoi Dieu nous aurait-il donné la vie si c'est pour ensuite permettre que nous souffrions les maux les plus divers, assistions au lent déclin de nos parents, de notre conjoint et parfois même de nos enfants, avant notre propre disparition? Quel sorte de dieu faut-il être pour vouloir soumettre sa création à de telles épreuves, alors que tout semblait être parti pour le meilleur ? Y-a-t-il seulement un Dieu qui veille sur notre existence et qui se préoccupe de notre bonheur ? Ou alors, la souffrance serait-elle comme certains esprits en manque de perspicacité l’affirment, un outil pédagogique destiné à nous faire grandir et à nous amener à être des personnes meilleures ? Pour trouver un début de réponse à ces questions, nous allons devoir faire un détour par un livre qui décrit les origines de la vie, et chose moins connue, celles de la souffrance et de la mort. Vous verrez que ce récit nous livre non seulement la clé de l'énigme du vieillissement et du déclin, mais également, la recette du retour à la normale, c'est à dire, à la vie éternelle. ... (Cliquez pour lire la suite)

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Loin d'être un fatras incohérent de fables, le Livre de la Genèse est en réalité une énigme, un condensé de vérités présentées sous une forme parfois allégorique et poétique. Ce livre est en quelque sorte une photographie de l'état du monde. Un exposé scientifique se serait adressé à des scientifiques et un ouvrage religieux à des religieux. Mais un instantané peut «parler» à beaucoup de gens, comme en témoigne cet engouement pour les courtes vidéos qui prolifèrent sur internet. Encore faut-il savoir décrypter une photographie sans se laisser leurrer, et ceci peut demander un esprit d'investigation. Vous savez comment sont les esprits scientifiques, je veux parler de ceux qui s'intitulent professeurs ou docteurs et qui feront tout pour affirmer leur éminence. Je participe parfois à un forum de discussions sur la photographie qui est une passions dérivatives. Il est amusant de voir se dessiner quelques tendances parmi les participants. Il y a ceux qui formulent leurs quêtes ou leurs requêtes de manière intuitive et parfois poétique. Et il y a ceux qui répondent aux questions de manière cartésienne et scientifique. Les premiers sont heureux d'avoir su percevoir la possibilité d'une voie inexplorée à débattre, les seconds se font un devoir de ramener ce qu'ils considèrent comme les divagations d'esprits non avertis, aux règles de “a + b”. Il en va de même pour la théologie et les théologiens. Le Livre de la Genèse constitue le sujet à débattre par excellence. En photographie comme en peinture, il est possible de décrire les règles qui si elles sont appliquées, permettront à une expression visuelle de correspondre aux critères admis et généralement acquis de l'harmonie. On peut aussi disséquer les lois physiques de l'optique et celles plus subjectives du format et de la composition. En complément, il y a tout cet aspect chimique qui permet de capter et de reproduire cette vision issue d'une combinaison de photons et d'électrons, de nos jours enregistrée sous forme informatisée par un processus électromécanique. L'informatique permet de reproduire l'ensemble de l'information relative à une image à l'identique et théoriquement de manière infinie. Mais en vertu de la seconde loi de la thermodynamique selon laquelle, tout ce qui se transforme en produisant de la chaleur conduit à une désintégration irréversible, les composants de l'ordinateur vieillissent et le processus devient sujet à des erreurs. L’homme a dû accepter à un moment donné, l’idée de mortalité de l’univers et celle des limites des ressources en énergie. Cette loi n'était pas à l'origine du monde, mais elle accompagne maintenant la loi du péché et de la mort. La seule chose qui subsiste éternellement et sans l'ombre d'une variation, c'est la parole de Dieu. C'est par elle que le monde originel fut créé, c'est par elle qu'il fut soumis à la vanité et à la dégénérescence à cause du péché et c'est par elle qu'il sera un jour rétabli sur ses fondements, comme à l'origine.

Quant à la beauté et à l'émotion qu'elle procure, ce sont des chose beaucoup plus insaisissables. On dit d'ailleurs qu'elles se trouvent dans l’œil de celui qui contemple l’œuvre ou la création. Mais pourquoi photographions-nous? Je dirai, essentiellement pour deux choses: pour montrer, et pour nous souvenir. – Oh non, pitié, ne montre pas cette photo! Ah non, mais pourquoi? Regarde comme nous sommes mignons: moi avec ma bouille toute ronde et toi suçant ton gros orteil ! J'aimerais avoir cette souplesse! Puis, toi à 18 ans et moi à 22. Je portais les cheveux longs et tu n'avais pas besoin de soutien gorge. Avec nos gueules d'anges, on dirait deux jeunes dieux ! La maturité n'a fait qu'ajouter à ce tableau en apparence idyllique, jusque vers l'âge de trente ans. Ensuite, les choses se sont gâtées et ne se seront pas arrangées avec le temps. Heureusement, il nous reste quelques photos…

Les scientifiques nous disent que c'est la faute aux télomères. Ces organes de contrôle qui terminent nos gènes semblent se dégrader irrémédiablement au fil du temps et des réplications, une dégradation accentuée par la pollution et par une mauvaise hygiène de vie, et ce phénomène serait à l'origine du vieillissement. Mais le Livre de la Genèse révèle que le vieillissement et la mort sont apparus lorsque l'homme a désobéi. Dieu a été forcé de prendre des mesures à ce moment là, afin d'éviter qu'une création alternative ne se développe en parallèle à la sienne. Notre rébellion l'a obligé à mettre une date d'échéance à toute vie animale et végétale. Et en ce qui concerne l'homme créé à son image, il l'a fait en nous interdisant l'accès à «l'arbre de vie». «Il mit à l'orient du jardin d'Éden, les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour interdire le chemin de l'arbre de vie». En quoi consiste cet élément représenté symboliquement par un arbre de vie? A l'origine, le monde créé par Dieu était bon et même presque parfait. Il ne lui manquait que la touche finale qui serait apportée par l'homme et par sa compagne. Ce monde originel ne supposait aucun vieillissement et aucune dégradation. Dans Hébreux 1, il nous est dit que «Dieu, par son fils, soutient toute chose par sa parole puissante». La Bible dit ailleurs en parlant du monde: «C'est par ta parole qu'il fut créé, et par ta volonté, il existe». Pris dans ce contexte, le mot parole revêt un sens qui sans doute nous échappe en partie et nous y adhérons “par la foi”. Les physiciens quantiques qui étudient les harmoniques de l'univers seront peut-être plus enclins à envisager cette notion. «La voix de L'éternel est comme les grandes eaux, comme le grondement du tonnerre». «Il envoie ses ordres sur la terre: Sa parole court avec vitesse». «Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n'y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins». (Ésaïe 55). Dans l’Évangile de Jean, Jésus est présenté comme «le Verbe», ou comme la parole de Dieu qui a habité corporellement parmi nous. «En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes». Qu'a fait Jésus? Il a été envoyé sur la terre pour donner du pain à ceux qui ont faim de vérité, et de la semence aux moissonneurs d'âmes, et il est ensuite retourné à Dieu. Bien que le monde dans sa globalité ne l'ait pas reçue, cette semence s'est accrue. Jésus a également comparé cette parole à du levain qu'on mêle à de la farine et qui fait lever toute la pâte. Le monde a indéniablement été bouleversé par l’Évangile, avant que ce dernier ne soit mis de côté au profit d'approches d'ordre purement scientifique ou philosophique.

Une part importante de nos luttes surgit de la notion de propriété. La Bible dit que le ciel est à Dieu, mais que la terre a été donnée aux fils de l'homme. Cela peut sembler surprenant et même contraire à notre bonne théologie calviniste. Mais effectivement, pour Dieu, ce qui se passe sur la terre n'est pas de son ressort mais est bien de la responsabilité de l'homme. Nos malheurs nous sont donc pleinement imputables, et en voici l'explication. Comprenez que depuis le ciel, Dieu gère toujours l'aspect surnaturel qui contrôle le naturel de la terre. Mais l'homme avait été mis en charge des décisions à prendre sur la terre, et ceci n'a pas changé après la chute. Dans Genèse 1, il est écrit: «Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre». Dieu a confié à l'homme une terre clé en main, une terre parfaite, en lui disant: Désormais la responsabilité t'incombe de maintenir ce que j'ai construit pour toi. Tu pourras conserver cet investissement dans l'état et même le faire fructifier à ta guise. J'ai bâti cette maison par ma parole, et dans la mesure où tu t'attacheras à cette même parole, tu établiras ta propre maison. Mais la Bible nous révèle ce qui s'est passé ensuite: La femme fut tentée par une rhétorique apparemment émancipatrice, et l'homme fut tenté à son tour par les affirmations de la femme. Le serpent malin parvint ainsi à les placer sous sa domination. Tous deux se sont nourris d'une nourriture qui leur était interdite à cause de leur immaturité, et ils en ont eu une très grosse indigestion. Mais la première faute qu'ils ont commise, c'est celle d'avoir transféré leur confiance vers le serpent. En gagnant la confiance des hommes au détriment de Dieu, le plan du serpent consistait à se rendre maître des hommes et à travers eux, des royaumes de la terre. Il est intéressant de noter que la femme ne fut pas attirée par le mal, mais elle fut tentée lorsqu'elle vit que le fruit était bon et qu'il allait lui ouvrir l'esprit. En raison de leur nature intuitive, de nombreuses femmes sont ainsi attirées par l'ésotérisme, par la divination et par une fausse spiritualité. Lorsque Satan vient tenter Jésus au désert, il lui dit, après lui avoir montré tous les royaumes de la terre: «Je te donnerai toute cette puissance et la gloire de ces royaumes, car elle m'a été donnée et je la donne à qui je veux». Qui lui a donné ces royaumes? Ce n'est certainement pas Dieu, mais c'est l'homme. Jésus aurait pu penser que cette proposition qui lui était faite était une bonne offre et qu'en l'acceptant, il pourrait ensuite en profiter pour annoncer son Évangile ouvertement à toutes les nations du monde. Mais contrairement à de nombreuses églises, organisations et chaînes de télévision chrétiennes aujourd'hui, Jésus sait faire la différence entre ce qui ressemble à un bon plan, et ce qui est juste. Il répond à Satan en lui citant les Écritures: «Il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul». La mission de Jésus consistait précisément à contester la légitimité de ce pouvoir, et finalement, à le rendre à ceux à qui il appartient. Et c'est pourquoi Jésus a dit: «Lorsque vous priez, dites: «Notre Père qui es au ciel, que ton nom soit sanctifié. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain (ta parole) pour ce jour». Car il faut le dire, aussi malin soit-il, le diable n'a guère de puissance en lui-même et les anges de Dieu lui sont très supérieurs. Mais c'est nous les hommes qui lui conférions notre puissance en faisant sa volonté. C'est nous qui lui accordons une légitimité en lui faisant allégeance. Jésus nous invite à faire dorénavant la volonté de notre Père céleste sur la terre. Et Paul de nous le rappeler dans son Épître aux Galates: «Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi».

Adam et Ève ont maintenant compris qu'il y a eu ce transfert de pouvoir et ils sont en plein désarroi. Chacun tente de rejeter la responsabilité de la faute sur l'autre, l'homme sur la femme et la femme sur le serpent. L'homme fait preuve d'une maturité étonnante lorsqu'il insiste sur le fait que cette femme, c'est finalement Dieu qui lui l'a donnée… L'origine de la lâcheté de l'homme remonte à ces temps très anciens. Alors, en père attristé mais pas désespéré, Dieu vient tout de même les consoler. Il brosse devant ce couple originel le tableau de ce que sera leur existence sur terre sous ce nouveau gouvernement. Il ne leur inflige pas une punition, mais il leur explique posément et avec tristesse, quelques-unes des conséquences de la perte de cette relation privilégiée qu'ils avaient avec lui, et surtout, ce que le fait d'avoir ouvert un canal par lequel un esprit mal intentionné va désormais leur parler et les guider dans leurs choix, va représenter pour les générations futures. Ces conséquences ne se font pas attendre. Après que celui-ci ait tué son frère Abel par jalousie, Dieu dit à Caïn: «Voici, le péché se couche à ta porte, mais toi, domine sur lui». L'état d'esprit a changé du tout au tout. Au lieu de jouir de la vie dans une proximité jubilatoire avec toute la création, l'homme va devoir s'en protéger. Le gros des efforts de l'homme devra se porter vers des mesures de préservation de sa propre existence. La création n'est pas à l'origine du problème, mais elle évolue désormais dans une mauvaise direction. Les supposés fils de Dieu sont conduits par Satan et la terre est maudite à cause d'eux. C'est pourquoi les budgets accordés à la défense sont énormes, comme sont aussi ceux qui sont alloués à la santé, ou cédés à l’agrochimie. Toutes ces choses qui sont devenues nécessaires, sont improductives en elles-mêmes et elles n'existent qu'en conséquence du péché de l'homme et de ses effets sur la terre. Dieu révèle ensuite à l'homme ce qui va se passer : «Maintenant, lorsque tu cultiveras le sol, la terre produira des épines et des chardons». Une traduction plus adéquate du mot chardon, en hébreux «dardar», serait : mutation. Il y aura liberté pour que des changements interviennent. Le modèle établi par Dieu ne sera plus respecté, mais la nature évoluera d'une façon anarchique par des mutations aléatoires. Et c'est ce qui n'a pas tardé à se produire après la chute, si bien que le monde actuel n'est qu'un pâle reflet de ce monde originel. Au début, il n'y avait pas d'animaux carnivores. L'homme lui-même était végétarien. Mais toujours en vertu de cette seconde loi de la thermodynamique, les fruits dont il se nourrissait n'apparaissent plus et l'homme doit tuer des animaux pour survivre. C'est une sorte de spirale descendante vers un monde de moins en moins performant et de plus en plus cruel et dangereux pour l'homme. Un monde contaminé par des êtres bâtards mi-anges mi-hommes ou animaux, et qui au lieu de s'épanouir, se cannibalise. Ce monde est tout l'inverse de ce qu'affirme la théorie évolutionniste. Il est en pleine régression et les méthodes de renforcement élaborées par l'homme en ayant recours au transhumanisme et à la thérapie génique, ne nous sauveront pas mais elles ne feront qu'accélérer notre corruption. C'est cette corruption que certains s'imaginent déjà exporter vers d'autres planètes de l'univers. Celle de la création nous accompagne en parallèle, avec des événements climatiques extrêmes, des maladies, la famine, des ressources limitées suscitant des conflits entre nations. Les virus et bactéries véhiculés par l'homme et par les animaux sauvages ou domestiques deviendront de plus en plus difficiles à contrôler.

Pas très rassurant, ce discours que Dieu leur tient pour les consoler. Et pourtant, après leur avoir parlé en toute franchise, Dieu leur dit qu'il leur enverra du secours. Il leur explique que la postérité de la femme écrasera la tête du serpent ancien. Cette promesse se réalisera avec la naissance de Jésus, le Messie d'Israël, qui lui-même deviendra le père d'une multitude constituée de tous ceux qui auront cru en lui, selon Ésaïe 53. En attendant, Dieu dit à son peuple à travers Moïse: «J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l’Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui: car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours, et c’est ainsi que tu pourras demeurer dans le pays que l’Éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob». (Deutéronome 30:19-20). Dieu avait promis à Abraham, qui est le père de notre foi, un pays. Ce pays lui appartiendrait à lui et à sa descendance, à condition que son peuple s'attache à lui et qu'il obéisse à ce que Dieu lui dirait. Mais alors, si la terre est l'héritage de l'homme, et si le ciel n'est que le lieu d'un hébergement temporaire car il est en réalité réservé à Dieu, qu'attendons-nous pour revendiquer notre héritage et pour l'arracher des mains de l'ennemi? C'est bien ce que s'efforcent de faire quelques chrétiens, juifs et islamistes, chacun avec leurs méthodes et pour leur propre compte. Mais les choses ne se passeront pas ainsi. La guerre et la politique ne régleront rien. Conquérir les sept montagnes qui sont les domaines d'influence du monde, ne résoudra rien non plus. Notre terre a besoin d'un miracle. Comme ce fut le cas du temps de Noé, elle devra – c'est indispensable à un nouveau départ –, être purifiée de toute chair corrompue, non seulement génétiquement mais aussi par le péché. Et c'est précisément là où nous sommes rendus maintenant.

Jésus a dit à Jean: «Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son oeuvre. Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville! Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge !» (Apocalypse 22:11-14).

Dieu avait parlé à son peuple à travers Moïse, et il l'a fait ensuite par son fils, Jésus. Moïse avait dit: «L’Éternel, ton Dieu, suscitera pour vous un prophète comme moi, issu de votre peuple, l’un de vos compatriotes : écoutez-le» (Deut. 18:15). Le plan de Dieu avance et il ne faut pas rester figé sur les instructions d'autrefois, mais nous serions mal inspirés de penser que Jésus a aboli la loi que Dieu nous a enseignée. Pourtant, Dieu a juré en plaçant son arc dirigé contre le ciel comme un signe pour les hommes que plus jamais il n'aurait recours à un déluge d'eau pour détruire toute vie sur terre. Non, cette fois Dieu nous fera passer à travers un déluge symbolique, et notre mort naturelle fera le reste. Les eaux du déluge symbolisent le baptême, un baptême dans lequel nous choisissons, chacun de manière individuelle et volontaire, de mourir à ce monde dont nous faisions intégralement partie, en permettant ensuite à Dieu de nous remplir d'une nouvelle identité par le souffle de son Saint-Esprit. Cette mort symbolique et ce gage d'une vie immortelle constituent en réalité notre assurance vie et la promesse de traverser la mort tout en restant en vie. Dans son épître aux Colossiens, Paul dit que nous sommes déjà ressuscités au niveau de l'esprit. Comme il y eut jadis l'arche de Noé, puis dans un autre genre, l'arche de l'alliance par la loi de Moïse, Jésus est désormais le médiateur d'une nouvelle alliance plus excellente entre Dieu et les hommes, nous explique la Bible. Qu'est-ce qu'une arche et quelle est l'idée derrière le symbole? Il faudrait à un théologien plusieurs pages d'écriture pour expliquer tous les aspects de cet objet et de ce qu'elle contient. Aussi vais-je simplement dire que l'arche correspond à un «espace privilégié» sur lequel Dieu veille et dont il préserve le contenu d'une manière surnaturelle. Un des aspects de l’Évangile de Jésus Christ, est précisément cet espace de préservation surnaturel, ou cette arche, qui est préparée à notre intention. «Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi» (Jean 14:2-4). «Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi et de cette bonne nouvelle, la retrouvera pour l'éternité». En d'autres termes, celui qui cherchera à épargner sa vie par les moyens de ce monde, périra avec ce monde. «Mais celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt». La nouvelle arche qui va nous permettre de gagner l'éternité, c'est l'Esprit de Jésus – le Saint-Esprit –, dans lequel Dieu va nous cacher et nous préserver. «Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut». (Jean 5:21)

Tous les hommes sans exception meurent un jour, en tout cas jusqu'au retour de Jésus. Mais il se pourrait que seuls ceux qui seront jugés dignes de participer au monde nouveau, ressuscitent, du moins dans un premier temps. La grande question est alors : Qui est digne, et qui ne l'est pas? Là encore, Jésus nous donne des réponses. «Je ne vous appelle plus serviteurs, parce qu'un serviteur n'est pas mis au courant des affaires de son maître. Je vous appelle mes amis, parce que je vous ai fait part de tout ce que j'ai appris de mon Père». (Jean 15:15). «Le serviteur ne reste pas toujours dans la maison, mais le fils y demeure toujours». (Jean 8:35).   Qu'est-ce qui distingue un serviteur d'un fils? Ils sont assez semblables tant qu'ils sont jeunes, nous dit l'apôtre Paul. Mais un serviteur ne sait pas ce que fait son maître et il se contente d'obéir, dit Jésus. Le fils est dans la confidence. Il connaît le Père. Et alors qu'il grandit, le Père prend plaisir en ce fils parce qu'il fait sa volonté. Le fils donne sa vie pour ses brebis, tandis que le mercenaire voit arriver le loup et s'enfuit, car il n'a rien à faire du troupeau.   «Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous?». (Matthieu 5:43-46).  «Le fils hérite de tout» et la Bible ne fait pas de distinction de genre au sujet des fils.». Mais comment passe-t-on du stade de serviteur ou de celui d'ami, à celui de fils? C'est impossible. Il faut être né dans la maison ou dans la famille. Et c'est là qu'intervient ce miracle formidable : Nous pouvons naître de nouveau, nous dit Jésus, et cette promesse s'adresse à tous sans exception. Mais le voulons-nous? Sommes-nous disposés à mourir à nos certitudes scientifiques ou religieuses, à notre identité acquise à prix d'efforts et de mérite, et à nous mettre a genou devant Dieu en lui demandant de nous pardonner notre individualisme forcené? Dans Ésaïe 64:6, Dieu dit que notre propre justification basée sur nos mérites est à ses yeux comme une patte qui aurait servi à essuyer nos parties intimes. Est-ce ceci que nous avions prévu de lui présenter à notre mort ? Voulons-nous être des automates philosophes, pleins de leur propre sagesse, ou des perroquets savants qui débitent les litanies apprises? Ou voulons-nous communier à la source de la Vie? Sommes-nous maintenant prêts à abandonner notre rébellion innée et à lui demander avec larmes de nous révéler le tendre amour d'un Père, de nous laver de notre attrait pour ce monde immonde, de sa mentalité et de sa fausse religion, et de nous accueillir dans sa propre famille ? Sans ce baptême et sans la nouvelle naissance, nous éprouvons déjà la mort quoi que nous soyons encore en vie. Mais lorsque nous sommes enfin nés de l'Esprit de Dieu et de sa parole, nous sommes vivants pour l'éternité ! Et ce quand bien même notre enveloppe continuera à se dégrader et finira par mourir. L'important n'est pas le corps, car ce qui a été tiré de la poussière devra retourner à la poussière. Si nos esprit sont liés à Dieu dans cette sorte de mariage auquel le Christ nous invite, alors Dieu nous dotera d'un corps en son temps. Et croyez-moi, il y a fort à parier que lorsque nous aurons vu le modèle élaboré dans le ciel, nous ne regretterons pas une seule seconde d'éternité l'ancien modèle adamique que certains passent beaucoup de temps à exalter devant leur miroir.

 

 

Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu'il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. Et voici ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.
1 Jean 5
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A quoi votre vie ressemblera-t-elle lorsque Jésus aura rétabli son règne sur la terre? Dieu nous en donne un aperçu dans Esaïe 65.
A lire également : La grande Mascarade qui précédera la Fin de ce Monde.

 


Comprendre la Genèse est fondamental pour comprendre en quoi consiste l’Évangile de Jésus.

Le livre de la Genèse expliqué | Allen Nolan

Dans cette introduction au livre de la Genèse, vous apprendrez tout sur le premier livre de la Torah tel qu'il se trouve dans l'Ancien Testament de la Bible. De la création, d'Adam et Ève, à l'Arche de Noé et à Joseph et sa tunique bariolée, nous espérons que ce regard approfondi sur la Genèse apporté par le pasteur Allen Nolan vous sera utile ! (Activer les sous-titres en français)



Comme Ceux qui font un Rêve | Amir Tsarfati

«Quand l'Eternel ramena les captifs de Sion, nous étions comme ceux qui font un rêve» (Psaume 126:1). Dieu utilise les rêves pour parler, pour avertir ou même pour encourager. Mais il y a aussi des moments où être comme quelqu'un qui rêve signifie que vous ne pouvez tout simplement pas croire les événements incroyables dont vous êtes le témoin ! (Activer les sous-titres en français)



Amir Tsarfati: L'Arbre de Vie

Il y a beaucoup de spéculations sur ce qu'est l'Arbre de Vie – un arbre unique présenté pour la première fois dans le Jardin d'Eden et entièrement accessible à Adam et Eve. Cependant, après avoir participé au péché du monde, ils furent immédiatement interdits d'accès à cet arbre de Vie. Qu'est-ce que cela signifierait pour Adam et Ève? (Activer les sous-titres en français)



Bien, ou selon Dieu? | John Bevere

Bien, ou en accord avec la volonté de Dieu? La chose semble évidente de prime abord. Pourtant, si le bien est si évident, pourquoi la Bible dit-elle que nous avons besoin de discernement pour le reconnaître ? Cet enseignement vous aidera à prendre conscience des risques liés à notre perception des choses et à vous protéger de la tromperie qui peut conduire au reniement de la foi. Gagner en discernement vous permettra de vous engager avec Dieu à un niveau qui aura un impact sur tous les aspects de la vie. (Activer les sous-titres en français).



Ne soyez pas offensés | John Bevere

L'indignation contre le mal ne justifie pas la colère. L'auteur du best-seller “L'appât de Satan” nous invite à vérifier si dans nos vies subsiste une racine d'amertume qui empoisonnerait notre existence et nos relations à travers l'offense. Allant plus loin, il nous invite à apprendre à vivre sans être offensé. Un message des plus importants, selon Matthieu 6:12. (Activer les sous-titres en français).



Pourquoi l'Amertume est un Poison ! | Le Secret du Pardon, Episode 1

Dans cette série d'enseignements extrêmement utiles, Allen Nolan nous parle de ce que la Bible dit du pardon, et pourquoi cette notion est si importante dans la foi chrétienne. Luttez-vous parfois comme moi avec le pardon lorsque quelqu'un vous a fait du tort ? Alors cette série est pour nous ! (Activer les sous-titres en français)



PRIÈRES PUISSANTES | Revendiquez le sang de Jésus pour la protection de votre maison.

Le combat n'est pas le nôtre, mais c'est celui du Seigneur. "Aucune arme forgée contre vous ne prospérera", dit Dieu. "Parce qu'il s'attache à moi, parce qu'il m'aime, je le délivrerai, je le protégerai car il connaît mon nom". Il est temps de se saisir de la véritable signification de la Pâque. (Activer les sous-titres en français).





 

La Pensée du Mois — Septembre 2022

 

Psaumes 123 à 125 - In Studio - Jonathan Bersot

Les Psaumes de la Bible sont la somme des expériences des hommes de Dieu du passé et le témoignage du secours qu'ils ont reçu dans leurs détresses. Ils ont ainsi énormément à nous apporter.
Ecouter les Psaumes


Michael W. Smith - Entouré + Adoration

Quand tout est devenu malheur et tristesse, pessimisme, il y a encore une chose que nous pouvons faire et c'est de jeter nos couronnes aux pieds de l'Agneau. Notre réalité est dans le Seigneur et nous le reconnaissons en l'adorant.



Cette prière de 60 secondes va changer votre Vie !

“A vingt et un ans, j'étais aussi loin de l'espérance que quiconque pourrait l'être. Peut-être êtes-vous dans cette situation”. Ce sont les mots de Cristina Baker alors qu'elle parle de sa vie traumatisée : de la maltraitance dans l'enfance aux années d'une adolescence perturbées, en passant par la descente dans l'enfer de la toxicomanie, Cristina sait combien il est facile de perdre tout espoir. Jusqu'à ce qu'elle ait rencontré le héros de l'espoir, Jésus. Aujourd'hui, elle est également influenceuse TikTok. (Activer les sous-titres en français)


Comment Prier pour Apporter la Délivrance à vos Enfants

L'un des moyens les plus efficaces par lesquels le diable peut affecter et décourager les chrétiens est de toucher à leurs enfants. Sachez qu'en ayant la bonne attitude, vous pourrez contrer ses mauvais plans et conduire votre bien-aimé au salut. (Activer les sous-titres en français)


Les Passages du Jour : 3 Septembre | Lecture Audio La Bible en un An.

 

Trouver la foi, c'est bien ! Mais rencontrer le vrai Christ, c'est beaucoup mieux.

Un cher ami me disait récemment: «Il faut prendre pour exemple le Christ, et il y a beaucoup de gens qui sont des christs dans ce monde». Comme je m'étonnais de ce qu'il disait, il précisa que pour lui, les personnes bonnes sont des «christs» à leur façon. Je lui répondis que beaucoup de personnes sont en effet habitées par l'esprit du Christ. Mais de là, à les suivre dans leur vues particulières, il y a un pas que je ne franchirais pas. Après lui avoir expliqué ce que j'entendais, il fut d'accord avec moi.

«Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : ‘Je suis le Christ ou le Messie’, et ils séduiront beaucoup de gens», disait Jésus. (Matthieu 24:5)

Ce qui vaut sur le plan religieux vaut également en politique. Pourquoi le monde subit-il tous ces boulversements avec des gouvernements de transition dévolus au changement et qui en réalité sont mis en place par d'obscurs intérêts dans le but de saper nos valeurs constitutionnelles, des économies qui s'effondrent, d'autres qui s'en trouvent renforcées, l'émergence d'une dictature sanitaire, des politiques religieuses qui conduisent les observateurs à haïr Dieu lui-même et désormais, la menace d'une troisième guerre mondiale? Si ces circonstances étaient purement accidentelles, nous aurions une toute autre approche du problème. Non, cette précarité et un climat d'anxiété sont volontairement instaurés et maintenus pour nous amener à désirer une intervention politique autoritaire et forte, de nouvelles lois, une forme de pouvoir centralisé et une nouvelle répartition des richesses. L'explication est simple: tout ce que Dieu a mis en place pour notre bien, le diable le hait. Il lui sera donné pour un temps, la possibilité de le détruire. L'effondrement de notre monde a été soigneusement planifié en vue d'une prise de pouvoir. Et croyez-en ceux qui étudient le phénomène, nous n'allons pas au devant du meilleur. Il est désormais vital pour chacun de découvrir où est sa planche de salut.

 

10 Versets qui nous Mettent en Garde.

« Si vous ne pouvez pas les empêcher de progresser, alors égarez-les ! »


Dieu nous Aime avec Jalousie.

Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.

Nous sommes entrés dans une période de grande confusion. Non seulement dans le monde, où l'information est manipulée et biaisée dans le but de nous conditionner pour que nous acceptions la grande «réinitialisation» qui vient, mais également dans les églises, et principalement celles qui sont à l'affût de nouveauté. La réinitialisation est le moyen imaginé par les cerveaux dérangés des sorciers modernes, pour reconstruire les systèmes de pensée et de fonctionnement du monde sur cette folie qu'est le transhumanisme, après avoir fait table rase de nos fondements judéo-chrétiens. L'idée générale est que les chrétiens ont eu leur chance de prouver l'existence de Dieu et de sauver le monde, mais maintenant l'homme doit devenir raisonnable. Il doit se soutenir indépendamment de la morale et de la compassion et par tous les moyens à sa disposition, scientifiques et répressifs, dans la ligne d'une compétition évolutive. En d'autres termes, c'est bien de tuer ceux qui sont plus faibles et moins malins que nous, parce que c'est ainsi que nous avons pu nous amener nous-mêmes à l'existence, et c'est maintenant la seule solution pour que l'humanité puisse survivre à une famine générale. C'est le point de vue auquel une grande partie de notre intelligentsia a adhéré, et c'est ce que vous soutenez si vous votez socialiste. Dieu nous a accordé deux mille ans pour civiliser le monde, il leur faudra maintenant moins d'une quinzaine d'années pour amener l'enfer sur terre. (Cliquez pour lire la suite).

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Une attaque frontale aurait été délicate. Mais vous connaissez cette formule militaire et politique : «si vous ne pouvez pas les empêcher de progresser, alors faites en sorte qu'ils se perdent». Cette stratégie, l'ennemi l'a appliquée avec succès tout au long de l'histoire du monde et de l'église, où chaque velléité de réveil apportée par le Saint Esprit fut très vite récupérée au profit de nouvelles doctrines soufflées par quelque «ange de lumière», des doctrines déviantes par rapport au fondement biblique. Ainsi sont nés les mouvements sectaires comme l'Islam, le Catholicisme et l'Orthodoxisme, et plus tard les mouvements post-réforme incluant les Mormons, les Témoins de Jéhovah et autres Adventistes. A quoi reconnaît-on qu'un mouvement a dévié de sa base évangélique? C'est lorsque les individus ont perdu ce lien direct avec le Christ au travers du Saint Esprit, et que désormais privés de cette lumière intérieure, ils se tournent vers des hommes et vers une religion pour en recevoir des règles et des instructions. Ce sont ces aveugles qui dirigent d'autres aveugles dont nous parle Jésus, et qui tous vont au devant d'une fosse. Mais à quoi Jésus pensait-il lorsqu'il a partagé la parabole de l'ivraie semée par son adversaire et poussant désormais dans son champ, parmi le bon grain? Y aurait-il un faux Saint-Esprit? Un nouveau mouvement a vu le jour il y a quelques années et son influence déferle actuellement sur les églises Évangéliques.

Né aux États-Unis pour sa théologie, mais en réalité en Inde pour les esprits qui le soutiennent, ce mouvement, également connu sous le nom de Bénédiction de Toronto, se répand rapidement à travers le monde et son influence a même atteint ma petite Suisse conservatrice. Je connais personnellement des pasteurs et responsables de mouvements de jeunesse qui sont très appréciés, étant des hommes de Dieu, et qui sont malgré tout tombés dans le panneau. C'est vous dire combien la séduction est réelle. Deux choses permettent de reconnaitre rapidement ce mouvement : On y enseigne une fausse théologie basée sur le fait que Jésus aurait nommé de nouveaux apôtres, spécialement pour cette époque, et qu'ils auraient reçu des révélations complémentaires, une sorte d'ajout à l’Évangile. Ces gens, ceux qui sont passés par l'«école du surnaturel» de Bethel à Reddings en Californie ou par le mouvement Vineyard, et qui ont reçu «l'onction» ou l'«activation», ont aussi des manières très étranges. Ils sont secoués de spasmes ou pris de balancements d'avant en arrière dans leur prière et leur prédication. Ils ne connaissent pas la paix et sont contraints et en souffrance. Leurs attitudes ne sont pas sans rappeler les orientaux et plus particulièrement les hindous dans l'exercice de leur religion. Cette théologie s'intitule la NAR ou NRA, pour Nouvelle Réforme Apostolique, et ce qu'ils pensent être le Saint-Esprit sont en réalité les esprits des gourous et de l'éveil à la Kundalini du New Age. Ils enseignent un évangile appelé «Kingdom Now», le Royaume maintenant et tout de suite, qui n'est pas sans rappeler le mouvement "Hippie" des années 60, en s'efforçant de convertir le monde à une sorte de christianisme social.

Et ce n'est pas une coïncidence, car c'est bien là que tout a commencé : lorsque des idéalistes du monde entier, à la suite des «enfants fleurs» de San Francisco qui réagissaient à la société militariste et à la guerre au Vietnam, se sont rendus en Inde et au Népal pour y rechercher la spiritualité dans le psychédélisme et les psychotropes. Les esprits qu'ils rapportèrent avec eux touchèrent alors une frange du monde évangélique américain. On a depuis oublié d'où venaient les esprits, et ces symptômes maladifs sont attribués à un baptême dans l'Esprit de Dieu, comme dans le premier chapitre du livre des Actes. Mais contrairement aux disciples, qui furent remplis du Saint-Esprit et d'une audace désinhibante le jour de la Pentecôte, l'expérience les amène à avoir des attitudes avilissantes et blasphématoires, comme le relate ce pasteur repenti. Ces gens sont mus par un doux idéalisme. Ils sont souvent au départ, des chrétiens sincères et nés de nouveau. Ils aiment le Seigneur et veulent que sa gloire soit révélée au monde. Ils s'imaginent que lorsqu'une bonne partie du monde sera convertie à leur évangile social, alors on pourra dire que Jésus est revenu sur terre. Ils travaillent à préparer le monde pour le retour de Jésus. L'approche est humaniste et elle peut être tentante. Mais cet enseignement n'est pas en accord avec ce que disent les Écritures. Jésus nous a promis des bénédictions si nous suivons son Esprit, mais avec la persécution du monde, un monde qui est condamné. Il nous a d'ailleurs préparé une porte de sortie: «Je m'en vais vous préparer une place, afin que là où je suis vous y soyez aussi». Satan avait tenté Jésus au désert. Voulant à tout prix éviter que Jésus soit sacrifié pour nos péchés, il ambitionnait de court-circuiter le plan de Dieu en incorporant Jésus à son propre gouvernement : «Tout ceci m'a été donné, et je te le donnerai, si te prosternant à mes pieds, tu m'adores». Il est dangereux de rechercher une expérience et une soi-disant puissance miraculeuses en dehors d'une doctrine qui soit conforme à la Bible. Rappelez-vous de comment Jésus a sévèrement repris Pierre lorsque celui-ci aurait voulu lui éviter la croix. «Arrière de moi, Satan! tu m'es en scandale; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes». En réalité, depuis l'enseignement, moral, qui est matraqué, jusqu'aux chants de louange répétitifs et hypnotiques et qui ne sont finalement pas si différents de ceux des "Hare Krishna" qu'on voyait sauter dans les rues de Genève à une époque, tout y est illusion et manipulation de l'esprit des gens. Ces malheureux chrétiens sont sous l'influence des démons. Ils recherchent des manifestations spirituelles diverses, qu'ils regroupent sous le terme de «gloire», qui sont le plus souvent sans finalité mais qui suffisent à convaincre les personnes en recherche de sensations. Si vous lisez les Évangiles, vous savez ce que Jésus a dit qu'il arriverait à l'ivraie. Il a dit que les racines de cette ivraie semée dans son champ par un ennemi sont si inextricablement mêlées à celles du bon grain qu'on ne pourrait extirper l'une sans risquer d'arracher l'autre. Il allait laisser pousser l'ivraie parmi le bon grain, jusqu'au temps de la moisson. C'est ce qui explique la montée de cette hérésie dans les églises qui se veulent à la pointe. Mais à la fin, nous dit Jésus, ses anges feront le tri.

Et Pierre nous avertit aussi dans 2 Pierre 2: «Mais il y avait aussi de faux prophètes parmi le peuple, comme il y aura de faux docteurs parmi vous. Ils introduiront secrètement des hérésies destructrices, reniant même le Seigneur souverain qui les a rachetés, entraînant une destruction rapide sur eux-mêmes. Beaucoup suivront leurs voies honteuses et la voie de la vérité sera calomniée à cause d'eux.». Et dans 2 Corinthiens 2, Paul avertit également que «Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière». Si vous vous trouvez dans une église influencée par le mouvement et par la musique de Béthel – Vineyard, Jesus Culture, Hillsong, TobyMac, Bethel Music –, et elles sont nombreuses, prenez garde à cela. Informez-vous bien et ensuite tentez d'avertir votre pasteur et vos amis. Soyez comme les disciples de Bérée: d'honnêtes gens qui examinez chaque jour les Écritures pour savoir si ce qu'on vous enseigne est vrai.

«Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif». (Jean 6:34). Et c'est là qu'est notre salut : non pas dans un rite intentionnellement rendu obscur, non pas dans une émulation collective, mais dans une relation personnelle avec le Christ, supportée par l'étude et la mise en pratique de sa Parole.

 

Vous pouvez en apprendre d'avantage sur la façon dont le New Age a infiltré l'Église, ICI.

 

 


Ce qui se passe à Vegas doit-il rester à Vegas ? Une chose est très étrange à propos d'un certain prophète…

«Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra». Matthieu 6:6. Pourrions-nous cacher à Dieu ce que nous faisons en secret? Certainement pas. Pourtant, ce que Dieu nous dit c'est: «J'oublie tout ce que tu as pu faire, si seulement tu veux bien revenir à la maison». (Activer les sous-titres en français)



Une ex-sorcière avertit que la sorcellerie se répand et qu'Hollywood "lance des sorts sur les téléspectateurs"

La musicienne et artiste Jenny Weaver partage son incroyable témoignage. Ayant été victime d'intimidation, elle s'est plongée dans la sorcellerie pour contrôler son environnement. Elle fut rapidement submergée et bascula dans un monde terrifiant. Elle avertit des dangers du Wiccan et des sorts, et dit que cela infecte même les chrétiens et l'église. Egalement: Témoignage "Mon histoire d'ex-sorcière".
(Activer les sous-titres en français)



Derek Prince | Quel fut le premier péché à être entré dans le monde?

Si vous posez cette question aux gens dans la rue, beaucoup vous diront qu'Adam et Ève ont croqué une pomme qui pour eux représente le sexe illicite. Si c'est ce que vous croyez, je vais devoir vous décevoir. Mais au-delà de cette légende, quel était ce premier péché ? Eh bien, c'était en réalité l'orgueil, et il a été engendré non pas par Adam et Ève, bien qu'ils se soient laissés contaminer, mais par un groupe d'archanges, sous la direction de Lucifer. L'orgueil consiste à s'attribuer le mérite d'une chose qui appartient ou qui a été donnée par un autre, en l’occurrence: Dieu. L'orgueil a affecté tous les aspects de notre vie sur terre, y compris la sexualité. Il a balayé le monde comme un tsunami, emportant une partie des anges, et les hommes, dans une vague de rébellion et de défiance envers le Créateur. La plupart des efforts religieux des hommes, leurs réalisations et leurs royaumes, sont le fruit de leur orgueil et d'une attitude de rivalité, envers Dieu d'abord et les uns à l'égard des autres. Comment Dieu a-t-il géré cet état de fait? Comment pouvons-nous guérir de notre orgueil et de notre rébellion hérités ? La réponse est dans la croix, mais peut-être pas de la manière dont vous le pensez. (Activer les sous-titres en français)



Amir Tsarfati: La seconde Venue de Jésus

Souvent, les chrétiens voient dans l'enlèvement de l'Église et dans la seconde venue de Jésus, un seul et même événement, alors qu'en réalité il s'agit de deux événements distincts qui se produiront à des années d'intervalle et avec des finalités très différentes. Rejoignez un Juif messianique, alors qu'il enseigne sur ce que la Bible annonce au sujet du retour de Jésus-Christ ! (Activer les sous-titres en français)



Amir Tsarfati: Jésus dans l'Ancien Testament

Amir nous conduit à travers les enseignements des prophètes de l'Ancien Testament, la Loi de Moïse, les Psaumes, les Fêtes d'Israël et le récit de la création, afin de démontrer que Dieu est bien qui Il prétend être ! Christ lui-même a démontré qu'il était le Messie, en utilisant uniquement l'Ancien Testament puisque le Nouveau n'avait pas encore été écrit. (Activer les sous-titres en français)



Amir Tsarfati : La montée de la religion mondiale unique

La religion est-elle conçue pour faire de nous tous des frères, indépendamment de ce que nous croyons ? Frattelli tutti? Ne devrait-elle pas être plutôt un moyen de faire de nous tous, des fils du même Dieu ? (Activer les sous-titres en français)

 


 

La Pensée du Mois — Août 2022
 

Où est votre archétype?

Dieu nous a donné des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, mais il nous dit de ne pas nous conformer au monde présent. Ce bouillonnement pré-apocalyptique, ce monde informe et vide à bien des égards, qui oscille entre un capitalisme outrancier et asymétrique et le socialisme impossible des «sans Dieu», ou entre tradition et libéralisme, n'est qu'un monde transitoire. Quel sera mon modèle, mon icône, mon idole et mon Dieu? Vais-je laisser la propagande et les médias me formater? Vais-je me faire tatouer, verser dans l’ésotérisme et le néo-paganisme, vais-je tenter une sexualité déviante? Ou vais-je suivre sagement le chemin tracé avec mon chien et dénoncer ceux qui dérogent à la règle? Vais-je refuser cette réalité que je trouve sordide, m'enfermer dans mon monde onirique, ou flotter entre deux eaux avec une provision de substances? Qui n'est pas passé par l'un ou l'autre de ces chemins détournés? La Bible, qui est le livre le plus sage que vous puissiez lire, dit ceci : «Protège ton cœur par-dessus tout, car c'est de lui que jaillissent les sources de la vie». Nous sommes éduqués de manière à cacher nos sentiments, et ces propos peuvent nous embarrasser. Je me souviens encore d'une chose que me répétait régulièrement mon amie au début de notre amitié, lorsqu'elle marchait à mon bras avec sa démarche mal assurée : «Paul, est-ce que tu as honte de moi?» Se montrer sous son vrai jour peut susciter la gêne chez les autres. Mais la vulnérabilité est le seul chemin vers la liberté et je suis rapidement devenu très fier de pouvoir marcher aux côtés d'une fille aussi honnête dans ses sentiments, et par ailleurs très belle. Je vous parlerai d'elle un peu plus loin, mais d'abord, osons l'honnêteté. ... (Cliquez pour lire la suite)

 

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L'important est de ne pas s'arrêter, de ne jamais se décourager de soi, de ne pas abandonner. Le monde cherche à nous faire violence pour faire de nous ce que nous ne sommes pas vraiment. Si j'étais resté sur l'impression que la religion m'avait laissée, je ne serais jamais allé à la rencontre du Christ en lisant la Bible. Si je n'avais pas affronté le cœur dur et froid en moi, je n'aurais pas pu rencontrer mon Seigneur et lui faire la place qui lui revient dans ma vie. J'ai même dû à un moment donné réapprendre à pleurer, ce que je n'avais pas fait depuis mes six ans et mon premier jour d'école. Pleurer est la seule réaction sensée face à certaines des choses que nous rencontrons dans la vie. Jésus pleurait parfois en réponse à la douleur des gens. Il avait conservé un cœur tendre.

Nous avons un témoignage intérieur qui nous permet de savoir ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. Il est effarant de voir comment le monde se laisse entraîner là où aucune personne dans son bon sens ne voudrait aller. Il suffit qu'on nous répète une chose assez longtemps pour qu'une majorité de gens y croient, ou qu'une bande de joyeux lurons redéfinissent les relations humaines pour que leurs vues et leurs pratiques deviennent la normalité. Je me suis arrêté dernièrement sur une chaine de musique pour jeunes pour tenter de comprendre ce qui les attire. Les jeunes sont en recherche d'amour et ce n'est pas difficile à comprendre. Pourtant les images sont difficilement soutenables, même pour un vieux briscard. Les jeunes hommes sont présentés comme des princes, et les jeunes filles partiellement dénudées sont leur possession ou leur harem. Leurs corps sont devenu un autel à la jouissance physique. Il n'y a plus de respect, plus d'intérêt pour la personne de l'autre, plus l'espoir d'être conduit vers l'âme sœur. Les jeunes ignorent que Dieu est l'architecte de l'amour. Ils ne savent pas que le bonheur qu'ils recherchent est dans la fusion de deux âmes et que cette fusion passe obligatoirement par le don de soi. Alors, parés de leurs pendentifs en forme de croix chrétiennes, ils s'offrent au diable dans une sensualité qui ferait rougir les prêtres de la prostitution païenne d'autrefois. Jésus a dit que lorsqu'une personne, ou un pays, ou une génération, qui connaissait Dieu, se détourne de lui, la condition ou la "possession" de cette personne ou de ce groupe de personnes devient sept fois pire qu'il ne l'était avant que ces gens soient libérés par l’Évangile. C'est effrayant quand on sait que les Cananéens se sont voués à la destruction et que leur terre a été donnée à d'autres, parce qu'ils se sont livrés à de telles pratiques. Les dieux de l'ancienne Canaan étaient une trinité obscure formée des Baal – les possesseurs –, d'Ishtar – l'enchanteresse –, et de Moloch – le destructeur. Ces esprits sont de retour et sont en passe de dominer l'Amérique et le monde autrefois libre. Et Jésus a dit que les gens qui furent jadis arrachés à leur terre pour les avoir servis, seront présents au jour du tribunal du Christ, pour nous juger. Car s'ils avaient eu le témoignage de la croix chrétienne, ils se seraient repentis, comme les gens de Ninive à la prédication de Jonas. Jésus sauve tous ceux qui se repentent, quoi qu'ils aient pu faire. Mais il ne peut rien faire pour ceux qui méprisent le don qu'il nous a fait. Et d'une certaine façon, il se passe des chose semblables dans les églises. La fusion est provoquée, mais avec des dieux étrangers. L'humanité se met à danser sans discernement au son de tout ce qui est nouveauté ou émancipation. Comme une rencontre au cours d'une soirée trop arrosée, les modes sont des passades dont on se réveille auprès d'un étranger et avec un mal de tête qui pourrait durer.

Mais les gens ne veulent plus réfléchir au delà de l'instant présent. Il faut dire qu'ils ont reçu tant d'informations contradictoires… Il me vient l'image d'un tapis roulant sur lequel se déroule toutes la tragédie humaine, et qui déverse en permanence son contenu d'inconscients dans un lieu d'oubli. Un peu comme dans l'histoire du Joueur de flûte de Hamelin, conduisant tous les rats de la ville à leur perte, mais qui trompé dans le salaire qui lui était promis, décide d’entraîner également les enfants. La plupart des gens sont inconscients du drame qui se noue autour de leur vie, parce qu'ils ne savent pas qui ils sont, ni ce qu'est la vie, et parce qu'à leur niveau tout semble continuer d'aller comme avant. Nous sommes agglutinés à une masse dont l'inertie nous rassure et qui nous cache l'issue. Que reste-t-il de l'histoire des hommes, de l'expérience des guerres, de nos ambitions, de nos croyances et de nos certitudes, des promesses conditionnelles de la Bible, bonnes et mauvaises, des choses qu'ont accomplies nos ancêtres et de celles que nous accomplirons peut-être? Quelques inscriptions sur de la pierre et dans des livres, une épitaphe éphémère, quelques photos sur un support informatique qui bientôt disparaîtra… Les gens ne savent pas où va le monde, et encore moins où ils vont, alors qu'ils devraient parfaitement le savoir. Jésus a dit que dans la phase finale de l'histoire du monde, celle dans laquelle nous sommes déjà très engagés, les hommes seront obnubilés: la quête d'une sécurité matérielle, l'hédonisme, le besoin de faire la fête pour contrer la morosité ambiante, le souhait de mettre en place un gouvernement qui prenne des décisions à leur place et pour tous, celui de pouvoir acheter des biens et de vendre leurs produits, le désir de se marier et de marier leurs enfants. Tout cela serait très légitime, s'ils ne le faisaient dans le but précisément de perpétuer sous sa forme actuelle, l'existence d'un monde malade et écœurant. Cette progression aveugle entraîne notre monde vers de grands malheurs, car chaque pouce que nous cédons au mal en ne faisant rien nous en fera récolter quelques fruits, et cela à tous les niveaux.

 

Retour à la question à un million: Qui suis-je, d'où viens-je et où suis-je sensé terminer ma course?

Vous le savez peut-être, j'ai vécu récemment un drame personnel avec la perte de mon amie. Une personne remarquable, rencontrée d'une manière providentielle, sans doute à un moment où il fallait que je me prouve quelque-chose à moi-même.


Différents et réunis par nos cœurs d'enfants et par une même volonté de survivre aux épreuves de la vie, nous étions rapidement devenus des amis inséparables. Une amitié qui nous fut constamment disputée par sa maladie. De plus en plus de jeunes personnes sont en effet atteintes de parkinsonisme, cette carence en la dopamine nécessaire au mouvement. Une partie du cerveau meurt, probablement à la suite d'un empoisonnement, et une paralysie progressive s'installe. Et malheureusement, au lieu de chercher à dépolluer les gens à un stade précoce de la maladie et de les diriger vers un style de vie plus sain, les praticiens les engagent d'emblée dans une spirale effrayante de médicaments dopaminergiques et d'anxiolitiques qui après leur avoir aporté un soulagement temporaire, vont accélérer leur déclin.

Nous avions nos petits moments de bonheur, en particulier nos promenades quotidiennes au cours desquelles Liliana prenait plaisir à poser pour moi autant que j'aimais la photographier. Bien que d'un naturel timide, Liliana avait eu de grandes ambitions étant jeune, ayant même souhaité devenir présidente de la Colombie pour, disait-elle, remettre de l'ordre dans ce chaos. Elle avait restreint ses ambitions en étudiant l'ingénierie alimentaire et en se spécialisant dans le vignoble et le vin, un domaine qui la passionnait. Mais trop de contrariétés, des déceptions amoureuses et finalement cette maladie affreuse, l'avaient laissée dépitée avec de grandes frustrations.

Révéler un peu de la créativité qui sommeillait en elle l'a aidée à se reconstruire et à retrouver une certaine estime de soi. La photographier était délicat au début, en raison de son handicap. Il a fallu qu'elle apprivoise le photographe. Mais elle s'est rapidement prise au jeu et elle appréciait ces moments de complicité et le regard si particulier que lui renvoyait l'objectif. Un rien lui donnait l'occasion de se mettre en scène avec beaucoup de spontanéité. Lui montrer comment je la voyais s'est avéré être un excellent moyen de lui prouver qu'elle était toujours une personne remarquable et digne malgré les symptômes débilitants. Et cet exercice m'a aidé à me guérir d'un échec de mon passé. Elle n'avait jamais posé pour un photographe, et je n'avais pas plus l'expérience d'un portraitiste. Tout était improvisé comme c'est souvent le cas pour les belles choses de la vie. Notre foi chrétienne était au centre de notre relation. Nous avions l'espoir d'une guérison physique, mais ceci n'a pas empêché notre cheminement intérieur vers une guérison de l'âme. Cependant, la maladie de Parkinson avait progressé, et ses dernières années furent plus difficiles. Elle vivait désormais entourée de soins. Elle s'est étente au mois de février, elle aurait eu cinquante-cinq ans en août.

Perdre la chaleur de sa présence fut douloureux, mais la perdre dans son identité allait l'être également. Des avocats avaient abusé de sa situation à l'occasion d'un divorce difficile – elle était prête à tout pour tenter de garder ses enfants avec elle. S'ajoutèrent à cette dette, quelques notes salées pour des interventions d'urgence suscitées par sa maladie. Désormais indigente, la justice l'avait placée sous la tutelle de l'état. Nous avions pu obtenir une aide des assurances sociales qui lui permit de vivre de manière relativement autonome pendant plusieurs années. Mais ce soir de février, son accompagnante m'appela, affolée, pour me dire que Liliana ne respirait plus. Habitant non loin, j'étais intervenu très vite et les secouristes nous avaient relayés. Après une heure de tentatives de réanimation, il avait fallu se rendre à l'évidence. Et il est vrai qu'elle avait mérité son repos. Depuis longtemps, de très fortes dyskinésies causées par des médicaments par ailleurs essentiels lui rendaient la vie impossible. Son dos avait été disloqué et ses crises étaient épuisantes. Son courage pour faire face à cette condition pendant tant d'années en avait surpris plus d'un. Des policiers très compréhensifs l'avaient faite emmener pour une autopsie. Ils avaient ensuite pris les clés de son appartement en nous priant de quitter les lieux sans rien emporter – c'est la procédure. J'avais été son ami proche durant plus de douze ans et également son curateur en charge de son maintien à domicile. Mais avec son décès, mon rôle s'était éteint, et pour la justice je n'étais plus personne. Son corps nous fut prêté pour l'enterrement, mais pour le reste, son patrimoine, ses vêtements, nos objets et souvenirs communs, son identité même, tout cela serait transmis à un office des faillites pour sa «liquidation». On nous a tout de même permis par la suite, à ses enfants et à moi, de prendre les photos et les Bibles. Liliana avait été croyante dès son enfance et Jésus était son premier amour. Lorsqu'elle traversait une période plus difficile, elle me disait parfois: «Ah, Paul, tu ne sais pas combien j'aimerais être auprès de Jésus pour pouvoir me blottir contre lui». Même si elle n'avait pas été toujours très sage, elle avait gardé de l'enfance une grande sincérité. Elle savait que même si ce monde lui avait tout pris, il lui restait le principal, une chose que personne ne pourrait lui enlever : sa place dans le cœur de Dieu.

Alors même que j'écris cette chronique d'août, on passe sur la chaine Arte, le film: «l'Homme qui sauva le monde» (en ne faisant rien). Ce film basé sur des faits réels alterne entre le passé, joué par des acteurs, et le présent dans lequel l'homme tient son propre rôle. En 1983, en pleine guerre froide, le monde a frôlé l'holocauste nucléaire lorsque les ordinateurs des satellites russes de la défense ont détecté cinq missiles américains se dirigeant vers Moscou. Le protocole aurait voulu qu'un tir de riposte soit engagé, avant même que les missiles n'atteignent leurs cibles. Ce qui empêcha le colonel Stanislas Petrov d'appliquer le protocole, ce fut le cas de conscience de ces millions de morts que sa décision allait provoquer, mais également, l'amour confiant qui l'habitait. Bien lui en prit, car il s'avéra que ces missiles n'existaient pas! A ce jour, la défaillance informatique n'a pas été élucidée. Mais l'homme fut mis à pied par ses supérieurs et les Soviets étouffèrent l'affaire. Personne ne sut là-bas comme ailleurs, ce qu'il aurait pu advenir du monde et que la sage décision d'un parfait inconnu nous a à tous permis d'éviter. Quelques années plus tard, sa bien-aimée mourut d'une maladie grave et l'homme sombra dans le désarroi et dans une vie misérable. Les eaux des tourments sont amères pour qui n'a pas trouvé la source de vie. Dans les années qui suivirent, il n'était plus personne. Mais récemment, quelques journalistes s'intéressèrent à nouveau à son histoire. En ces temps troublés, les gens cherchent des héros auxquels s'identifier, et cet homme en est certainement un bon exemple. Malheureusement, la plupart des héros que les jeunes suivent aujourd'hui sortent d'un monde de fantaisie et de ténèbres, et sont dotés de pouvoirs aussi malfaisants qu'illusoires. Je ne lis pas beaucoup, mais un ami m'avait un jour indiqué cette citation de James Lee Burke : «Les vrais gladiateurs de ce monde sont si humbles dans leurs origines et d'apparence si banale que lorsque nous nous tenons à côté d'eux dans une file de super-marché, nous ne devinons jamais à quel point leur âme peut briller dans le noir». Le cœur du héros réapparaît à la fin du film, lorsque l'homme, hésitant, se présente à la porte de sa mère qu'il n'avait pas souhaité revoir depuis de longues années, serrant un bouquet de tulipes dans sa main. Comment va-t-elle le recevoir? Cet ancien officier de carrière à la stature de Sean Connery, se fait embrasser comme un vilain garçon qui serait enfin revenu voir sa maman. Nous ne nous développerons jamais au-delà de ce qui reste notre maillon le plus faible.

Certains épisodes de vie sont une leçon à l'égard du monde. Les systèmes pyramidaux nous offrent une relative sécurité, mais ils nous dépersonnalisent. Mon amie sentait qu'elle restait en situation précaire. Le Parkinson est aussi une maladie de la peur. J'aurais dû l'épouser. Elle m'aimait et elle avait confiance en moi. Elle serait redevenue «quelqu'un» au moins pour quelqu'un. Mais les contraintes liées à sa maladie et cette situation si complexe sur le plan juridique, m'effrayèrent, ce qu'elle sut d'ailleurs comprendre. Ma lâcheté n'avait rien à voir avec le courage du Fils de Dieu qui, sous la forme d'un simple homme, pauvre, méprisé par les autorités, sans statut ni pouvoirs particuliers, nous a pourtant rachetés de tous les droits qu'un monde soulevé par le diable exerçait sur nous. Droit de nous assujettir, droit de nous rendre malades, droit de nous pervertir et de nous tourmenter de bien des manières. Savez-vous pourquoi les gens blessés sont attirés vers le dolorisme religieux ou vers les pratiques dégradantes et le culte du mal? Le «prince de ce monde», comme l'appelle Jésus, est un être malade et tourmenté, et ceux qui restent trop longtemps sur une offense qu'on leur a fait subir sont naturellement attirés vers lui. «Dans le monde, vous aurez à souffrir bien des oppressions. Mais courage ! Moi, j’ai vaincu le monde», dira Jésus à ses disciples. «Vous serez dispersés et vous me laisserez seul. Mais je ne suis pas seul car le Père est avec moi». «Et désormais, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde». Ce que les dirigeants grandiloquents et la religion des rites et des traditions étaient incapable de réaliser, lui l'a fait en restant muet comme un agneau qu'on mène à l'abattoir. C'est ce qu'avait écrit prophétiquement Ésaïe. Il a ainsi effacé notre dette de péché, non pas avec l'argent des autres, mais en subissant le châtiment que nous méritions. Nous pouvons désormais être libérés de toutes les charges que le procureur de ce monde faisait peser contre nous. Si les choses s'étaient arrêtées là, son sacrifice n'aurait servi à rien. Mais il nous offre maintenant de nous épouser, c'est à dire de nous communiquer sa nature avec tous les statuts liés à sa divine identité. Quel amour incroyable… Sans doute voyait-il en nous des richesses dont nous ne sommes même pas conscients, nous qui nous identifions si facilement à n'importe quoi, pourvu que nous puissions nous faire accepter dans notre cercle, pour tromper notre lancinante solitude.

Dorénavant, il y a deux régimes sur terre. Celui de la loi reste en vigueur, une loi d'état d'urgence mise en place pour garder le contrôle sur le chaos. Mais il y a également cette nouvelle loi, celle de la «grâce», par laquelle notre ardoise est effacée et qui nous offre un retour inconditionnel dans la faveur de Dieu, mais en échange d'une vie livrée à l'Esprit de Jésus. C'est nous qui choisissons sous quel régime nous voulons être. Lorsqu'un homme meurt en étant sous la loi, son esprit descend dans l'Hadès, puisqu'au regard de la loi de Dieu, nous sommes par défaut des coupables en attente de leur jugement. C'est une chose qui devrait nous préoccuper, et vouloir l'ignorer n'arrangera rien. Mais lorsqu'un croyant meurt après s'être livré à la conduite de l'Esprit, il laisse derrière lui une enveloppe vide, un «corps de péché» comme dit l'apôtre Paul, qui aussitôt retourne à la poussière. Mais sa nouvelle identité le guidera jusqu'à Dieu, auprès de qui un corps de résurrection glorieux et immortel a été préparé spécialement à son intention. Tout cela est caché dans le Christ et sera révélé en son temps. Et c'est là, dans le Christ, que se trouve désormais notre adorable Lili. Entourée des bras rassurants du Père et dans la proximité jubilatoire du Fils de Dieu, elle prie pour moi et pour ses proches, et pour que ses enfants trouvent eux aussi le chemin. L'avènement du Christ signifiera pour ceux qui lui appartiennent, leur résurrection ! Vous n'imaginiez pas que cette frêle personne courbée et à la démarche vacillante marcherait à nouveau sur la terre, sans hésiter, sans douleurs, mais droite sur ses jambes et resplendissante de santé et de beauté ? Eh bien, maintenant vous savez, et je souhaite que vous soyez là vous aussi pour le voir !

 

 

Amir Tsarfati : Qui est votre icône ?

Avec tant de personnes élevées par ce monde sur des piédestaux, il est essentiel que l'icône à laquelle nous nous identifions soit celle que Dieu désire que nous ayons comme modèle – Jésus. (Activer les sous-titres en français).


 

En attendant Son Retour

Pretoria, Afrique du Sud. Avons-nous des questions sur le déroulement des événements prophétiques, sur l'état de l'union diabolique, sur les pièges politiques tendus devant nous autres, humains, sur l'enlèvement des croyants, l'issue de la guerre ultime, le retour du Christ, et le jugement qui vient sur le monde, et sur qui sera considéré comme un mouton digne de participer au millénium, ou alors, comme un bouc? La Bible nous donne toutes les réponses. Cet enregistrement de 6 heures contient plusieurs sessions. Les conférenciers incluent le pasteur Barry Stagner, le pasteur Mike Golay, et Amir Tsarfati. Il y a également un temps de questions-réponses. (Activer les sous-titres en français).



Amir Tsarfati: Pourquoi les Chrétiens devraient-ils soutenir Israël ?

Nos sentiments envers Israël sont-ils basés sur de la sympathie humaine? Frattelli tutti? Pouvons-nous choisir d'aimer Israël ou de le haïr? Oui, nous le pouvons. Mais que signifie notre position au niveau spirituel ? Et qu'est en réalité Israël ? (Activer les sous-titres en français).

 


 

La Pensée du Mois — Juillet 2022

 

Faites-vous encore des rêves?

Saviez-vous que les Aborigènes d'Australie l'ont compris avant nous tous? Puisqu'ils appellent le temps de la création : «Altjeringa», le Temps du Rêve ! Ce que j'aimerais souligner ici, c'est qu'avant même de les faire exister, Dieu a rêvé chaque aspect de la création. “Il y eut un crépuscule et il y eut une aube...". Dieu s'est probablement projeté en esprit dans ses nouvelles réalisations avant de les amener à l'existence par la foi. Parmi les hommes, de nombreuses grandes idées et réalisations sont nées d'un rêve. Et c'est peut-être la raison pour laquelle, nourrir des rêves de lendemains meilleurs peut s'avérer être dangereux, comme l'ont appris Martin Luther King, autrefois Joseph, et avant lui son père Jacob, et en réalité une multitude d'autres. Mais aussi belles que soient leurs histoires, comme nous, les Aborigènes d'Australie ont besoin d'une rédemption. Jésus est aussi leur Messie, celui qui est annoncé dans leur propre culture et dans leur tradition. Car le rêveur le plus incroyable de tous les temps reste sans conteste Jésus. ... (Cliquez pour lire la suite)

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Cette vie est un rêve – mais pas toujours un rêve agréable. Soudain vous vous réveillez et vous réalisez que vous êtes vieux. Ensuite vient la mort, une mort qui reste contre nature puisque la Bible affirme qu'elle est entrée dans le monde en conséquence du péché et suite à la rébellion de quelques anges, bientôt suivis dans leur exemple par l'humanité. Mais si vous vous accrochez maintenant à la bonne personne qui est celle de l'Esprit du Dieu immortel, alors vous renaîtrez comme un jour d'éternel printemps, réveillé par le souffle du Zéphyr. Quand j'étais jeune, je rêvais de parcourir le monde pour découvrir et photographier ses oiseaux extraordinaires. Mon approche manquait sans doute d'innocence puisque j'échouai. Plus tard, avec l'expérience, j'ai découvert que beaucoup d'oiseaux ne savent pas qu'ils sont beaux, alors que d'autres se parent d'une beauté qui ne leur appartient pas. Le rêve de Jésus était précisément de révéler à tous les êtres ayant souffert du monde, la créature merveilleuse qui sommeille en eux. Tous les rêves n'ont pas une valeur significative. Parfois nos rêves ont un effet immédiat. Je me souviens d'avoir rêvé que je me remettais d'une maladie, et je me suis réveillé guéri. Mais la plupart du temps, nos rêves sont une projection audio-visuelle d'une réalité future, ce qui leur donne une portée prophétique. Dieu nous montre une chose qui va se produire et qui correspond en général à une aspiration profonde, difficile à exprimer d'une autre manière. Mais entre le rêve et sa concrétisation, il peut y avoir un long chemin à parcourir. La foi persévérante en cette promesse est le moteur qui nous permettra de voir sa réalisation. Il y a longtemps de cela, j'avais rêvé avec moult détails d'une rencontre avec l'âme soeur. Au cours des mois qui ont suivi, il m'a été donné de l'apercevoir de loin, mais sans avoir la certitude que ce soit elle. Notre rencontre s'est pourtant bien produite, deux ans plus tard, exactement selon les circonstances du rêve. L'attente nous met en condition pour que nous soyons prêts à relever le défi qui est lié à la concrétisation du projet. La vie reste un combat, et nos rêves créatifs sont des challenges à l'égard d'une réalité de fond qui n'a pas véritablement changé depuis l'époque où l'esprit de Dieu se mouvait au dessus des eaux du chaos originel, et en ce sens nous devenons co-créateurs avec Dieu.

Photographe invétéré, je continue à m'intéresser à la technologie, et plus particulièrement à celle qui me permet d'obtenir des images de grande qualité d'une façon créative et avec un budget très limité. Une nouveauté a récemment vu le jour, un accessoire qui permet de monter des objectifs performants, prévus pour des appareils utilisant du film de plus grand format, sur un boîtier numérique à capteur moyen format. En prenant quatre images successives au cours d'une rotation du boîtier sur un axe décentré, on peut ainsi assembler au final une grande image composite à très haute résolution possédant des caractéristiques visuelles normalement réservées à l'usage de fromats plus grands. J'utilise depuis longtemps une technique d'assemblage, pour ces panoramas que vous pouvez apercevoir sur mon site de photo. L'accessoire produit récemment, étant prévu pour l'appareil numérique de moyen format que j'utilise actuellement, et ayant par ailleurs conservé un stock de ces objectifs plus anciens, je me réjouissais à l'idée d'utiliser ce matériel pour explorer de nouveaux sujets. La commande avait été passée pour un Vertex en provenance des Etats Unis, et j'attendais avec impatience sa livraison. Mais voilà qu'au bout d'une semaine, en voulant suivre mon colis, je découvre, avec incrédulité d'abord puis avec un certain amusement, que la destination du colis n'est pas "to Switzerland", mais "to Swaziland". Malgré une ressemblance certaine au niveau des noms, ces pays ne sont pas du tout situés dans la même partie du monde. Voilà donc mon rêve de créativité momentanément égaré quelque-part entre l'Amérique du Nord et l'Afrique du Sud, et je vais devoir être patient. Mon excellent et sympathique fournisseur a reconnu une erreur de leur service d'expédition, une erreur compréhensible peut-être en partie imputable à ma demande de modifier cette commande, et un nouveau colis est déjà en route, cette fois vers la Suisse.

À mon âge on a avec soi l'expérience de la vie, et la foi nous procure aussi la certitude que rien n'arrive réellement par hasard. Cette certitude me permet de m'amuser de cette situation. En réalité, je crois même que cette chose s'est produite afin de donner matière à cette chronique de Juillet, restée en rade jusqu'ici par manque d'inspiration. “Le vent souffle, mais on ne sait ni d'où il vient, ni où il va”, disait Jésus. Nous voici donc partis, le temps d'une chronique, pour le Swaziland. Ce petit pays de 1.4 millions d'habitants que je ne connaissais pas, est enclavé entre le Mozambique et l'Afrique du Sud. En lisant un peu sur son histoire, je ne peux m'empêcher de deviner quelques similitudes avec la petite Confédération des Homo Helveticus. Les Emaswati sont un peuple fier mais ils furent longtemps soumis à la tutelle des Boers puis à celle des Anglais, avant de revendiquer finalement leur indépendance. Ils sont pour la plupart des chrétiens protestants. Après avoir reçu les bases solides d'une culture biblique, ils ont su, comme nous autres Suisses, profiter de l'influence des «anglophones» – puisque certains s'offusquent désormais du terme «anglo-saxons» –, qui leur ont apporté une certaine ouverture au monde, et une prospérité liée en partie à la gestion de leur patrimoine et au tourisme. Ils n'en restent pas moins un peuple à l'identité bien marquée, comme en témoignent leurs fêtes où les hommes dansent et où les femmes vêtues de leur habit d'apparat se présentent les seins partiellement dénudés devant leur souverain – un bel exemple de dévotion. Le Swaziland est appelé royaume d’Eswatini, car il a à sa tête un roi, un roi polygame secondé par une jeune princesse rappeuse, également préoccupée par les oeuvres caritatives. Ses habitants ont su ainsi mêler à leur manière, tradition et modernité. La situation est pourtant loin d'être idyllique. Les Emaswati restent dans leur grande majorité un peuple très pauvre, et le sida fait des ravages dans le pays. Ceci me fait penser à ma lecture quotidienne de la Bible et au passage dans le livre de Actes, où Paul, échoué sur l’Île de Malte, met à profit son séjour forcé pour guérir tous les malades de l'île par la puissance du Saint Esprit. Ou en sommes-nous, nous les chrétiens, de nos rêves et de nos prérogatives?… De quoi rêvent les Emaswati? Probablement d'un avenir meilleur où ils pourraient exprimer qui ils sont vraiment, dans un monde plus accueillant, plus beau, plus équitable et plus sûr, dirigé par un souverain universel qui tirerait sa gloire d'une préoccupation sincère pour le bien-être de tous ses sujets, des sujets qu'il considérerait avant tout comme sa famille et ses amis – un rêve sans doute partagé par de nombreux habitants de la terre.

 

 

 

Oubliez ce que vous savez: La véritable histoire de Joseph – par Voddie Baucham

Plus grandes sont les épreuves imposées aux gens, plus grandes sont les réalisations qui les attendent. A cause de ses rêves, Joseph fut haï par ses frères. Mais il est devenu comme Dieu pour le pharaon d'Égypte. Jésus a été rejeté par son propre peuple, mais il a été adoré par des rois païens. Bien pour nous, mais néanmoins: mauvaises maisons, mauvais pays, mauvaises alliances… (activer les sous-titres en français).


Fondée à Lausanne en 1978, l'Organisation Mercy Ships concentre ses Efforts sur le Continent Africain.

Deux personnes sur trois dans le monde ne bénéficient pas d’un accès suffisant aux soins chirurgicaux. Plus de 2'000 opérations chirurgicales et 8'000 traitements dentaires par an, redonnent de l'espoir en Afrique.

 


 
La Pensée du Mois — juin 2022

 

Qu'est-ce que le paradis, et qu'est-ce que l'enfer?

Je vais employer une illustration qui malheureusement correspond à la réalité que traversent de nombreuses personnes en ces temps de guerre. Mais si vous êtes envoyé dans un endroit merveilleux et paisible, et que vous vous y retrouvez entouré d'inconnus, et que ces gens vous demandent : «êtes-vous venu seul ? Où sont vos parents, vos enfants, votre conjoint, vos amis et vos proches?» Et que là, vous soyez forcé d'admettre que vous n'avez réussi à emmener aucun d'entre eux et qu'ils sont tous dans un lieu de grands tourments et de souffrances, à quoi ressemblerait la perspective de vivre pour l'éternité avec cette réalité? Au lieu d'être une grande joie, je pense que votre éternité serait un cauchemar hanté de nombreux regrets, au début en tout cas. Alors, pourquoi devrais-je avoir peur de dire les choses telles qu'elles sont? Bientôt je m'efforcerai de vous expliquer en quoi consiste le salut en Jésus, car il subsiste tellement de malentendus. Mais pour l'instant, réfléchissez un peu avec moi à la valeur de notre propre vie et de celle de ceux que nous aimons…

 

C'est un sujet auquel personne n'aime réfléchir, et pourtant il est devenu l’obsession de ceux qui sont morts sans s'en être préoccupés. Mais comment et de quoi, Jésus nous sauve-t-il? … (Cliquez pour lire la suite)

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Jésus a dit: «Oui, vraiment, je vous l’assure : celui qui écoute ce que je dis et qui place sa confiance dans le Père qui m’a envoyé, possède, dès à présent, la vie éternelle et il ne sera pas condamné ; il a déjà traversé de la mort vers la vie». Ses paroles sont «esprit et vie», dit-il aussi. Il nous promet que si nous chérissons ses paroles dans notre cœur, nous recevrons en nous l'esprit de notre Père qui est aussi le Créateur des cieux et de la terre. Plus nous serons proches de cette parole de vie en communiant à ce “pain du ciel”, plus nous serons «un» avec Lui et avec Dieu. Jésus dit aussi qu'il est le Messie annoncé par les prophètes, c'est à dire l'envoyé de Dieu qui va rétablir l'ordre initial sur la terre. Le Messie, ou Christ, doit libérer les hommes de leurs fautes et de leur esclavage aux esprits du monde en livrant sa propre vie comme la rançon exigée. Il doit communiquer aux hommes un nouvel esprit et un cœur nouveau, afin qu'ils puissent servir Dieu sans crainte. Confrontés à ce choix, les hommes ont la possibilité de l'accepter comme sauveur et comme roi. En le recevant, ils s'identifient à lui et à la gloire de son royaume qui vient, un royaume qui n'aura pas de fin. Mais en rejetant le Messie, ils rejettent le Dieu de la vie qui les a créés, et ils se rangent au nombre de ses ennemis.

Nous savons que l'homme comporte trois dimensions. Par ordre d'importance, ces parties sont l'esprit, l'âme et le corps. Personne n'ignore ce que devient un corps lorsque l'esprit l'a quitté. Un esprit sans âme ne serait que l'ébauche d'un être. L'âme se résume à une sensibilité et à une personnalité, c'est un caractère acquis et réfléchi, qui ne peut exister sans l'esprit. L'esprit est notre véritable identité profonde. Mais privé de corps, il ne fait plus partie de ce monde. Nous avons tous entendu les petites histoires qu'on se raconte à propos de gens qui meurent et qui vont se présenter devant la porte du paradis. Une porte gardée par Saint Pierre, qui avant de la leur ouvrir, va les confronter à une énigme, sujet de blagues parfois drôles. Mais on n'entre pas au Ciel comme on entre dans le paradis des jeux de Fort-Boyard. Et d'ailleurs, qu'est-ce que le paradis? …Nous y reviendrons plus loin.

L'esprit, c'est la dimension de l'être éternel. L'esprit transcende tout, il connaît tout, il sonde tout et «jusqu'aux profondeurs de Dieu», nous dit l'apôtre Paul. Dieu peut-il mourir? Jésus a abandonné temporairement son corps lorsqu'il fut cloué sur une croix, mais son esprit était bien vivant et il l'est éternellement. Ses dernières paroles furent: «Père, je remets mon esprit entre tes mains». Étienne, priait alors qu'on le lapidait et disait: «Seigneur Jésus, reçois mon esprit!». Paul dit aussi que désormais, les chrétiens, c'est à dire les personnes qui sont nées de l'Esprit du Christ, ne se connaissent plus selon la chair, mais selon l'esprit. Ils ne sont plus hommes ou femmes, juifs ou grecs, esclaves ou homme libres. Que veut-il dire par là? Bien sûr, nous restons ce que nous sommes, mais nous recevons une nouvelle identité qui transcende la première. Je dois avouer que j'ai tendance à être impatient avec les gens que je côtoie tous les jours. Lorsqu'on évolue dans la dimension de Dieu, bientôt ceux qui ne nous suivent pas nous semblent être attardés, au sens premier du terme, attardés dans des valeurs sans importances. La crainte de Dieu c'est le commencement de la sagesse, dit la Bible. Mais alors, il se produit un incident qui me rappelle à ce que je suis moi aussi. Nous abritons en fait deux personnalités: un homme spirituel qui se renouvelle de jour en jour, et un vieil homme qui continue néanmoins d'exister et qui parfois n'en fait qu'à sa tête. «Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?...» disait encore Paul. Si donc, l'apôtre des païens dit que la perfection n'est pas de ce monde, il n'y a pas lieu d'être découragés, même si nous savons que notre personnalité abrite des ombres. Le bien n'habite pas en moi, mais Christ est notre espérance et notre héritage.

Que nous arrivera-t-il lorsque nous mourrons? Selon les témoignages rapportés par des gens qui sont morts pendant quelques minutes ou quelques heures, et qui sont ressuscités, il apparait que nous continuons à exister en pleine conscience. Libérés des limitations que nous imposaient notre corps et notre psychisme, et de l'oppression des autres et du monde, nos sens sont alors déployés dans une dimension que nous ne connaissions pas auparavant. Nous voyons parfaitement avec nos yeux immatériels et nous entendons tout ce qui nous entoure avec encore plus d'acuité. Mais alors, nous réalisons que nous flottons, et l'angoisse vient au moment où nous nous sentons dériver et nous déplacer sans que nous puissions rien y faire. Nous tentons de nous raccrocher à la matière, mais notre esprit la traverse car il ne peut être retenu par elle. Au moment de notre mort, beaucoup d'entre nous réaliserons, d'une part que nous sommes des êtres dotés d'une dimension extraordinaires et que nous sommes immortels, mais en même temps, qu'il sera trop tard pour entreprendre quoi que ce soit en vue de nous développer dans cette dimension de l'être, et pour nous rattacher à une chose solide. Nous pourrons encore rassembler le peu de jugeote dont nous aurons fait preuve durant notre vie pour crier à l'aide, à l'intention de ce que chacun appelle Dieu, sans garantie d'un résultat.

Beaucoup n'auront même pas ce sursaut de bon sens alors qu'ils se verront glisser inexorablement et chuter vers un sous-sol profond de notre monde invisible, un lieu très sombre bien qu'éclairé, endroit bondé et mal fréquenté où chacun reste pourtant très seul, et qui surtout est extrêmement inconfortable, et c'est un euphémisme car en réalité même les démons ont une peur bleue de l'enfer (Luc 8:31). La plupart des esprits des morts se retrouveront malheureusement enfermés dans cet abîme jusqu'au jour du grand jugement, dans une effroyable promiscuité si l'on se réfère aux gravures de Dante. C'est un endroit appelé Hadès, ou enfer. Les esprits sont retenus captifs par de redoutables êtres maléfiques. Jésus, qui nous aime, et qui voudrait qu'aucun de nous ne se perde, nous avertit à de nombreuses reprises dans les Évangiles, de l'existence de cet endroit. Il nous exhorte à faire sans attendre et avec beaucoup de diligence, tout ce qui est nécessaire afin que nous ne terminions pas notre course dans ce lieu de grand tourment. Cet endroit n'a pas été fait pour les hommes. Il a été conçu pour enfermer les anges désobéissants, et ceux qui participent à leurs complots contre les hommes et contre Dieu. Les hommes qui ne connaissent pas Jésus ou qui font un acte contraire à la foi, finissent-ils tous dans ce lieu de tourment? Qui peut dire ce qui se passe entre une âme, aussi mal tournée soit-elle, et son Créateur? Dieu dispose d'anges qui, même dans l'au-delà, travaillent à convaincre les âmes encore hésitantes. Mais c'est une issue bien incertaine, car Satan a également ses anges déguisés en anges de lumière, qui s'emparent en chemin des âmes de ceux qui n'ont pas aimé la vérité. Alors ne comptons pas trop sur cette possibilité. Il existait jadis un autre lieu appelé «paradis», en grec: “Paradeisos”. Il est aussi décrit comme étant “Kolpos”, le sein ou les bras d'Abraham, un lieu où ses descendants trouvés justes étaient portés par les anges. Ce lieu de repos où les esprits des justes étaient rassemblés dans l'attente de la venue d'une réalité nouvelle, fut définitivement fermé après que Jésus soit mort et ressuscité. Jésus y est encore descendu en compagnie du bon crucifié, celui qui l'a reconnu lorsqu'il est mort à ses côtés. Jésus a libéré tous les justes qui étaient captifs de cet endroit et il les a emmenés avec lui dans son ciel, puisqu'il avait désormais fait pour eux l'expiation de leurs péchés en mourant pour toute l'humanité sur la croix.

J'ai par conséquent le triste devoir de vous annoncer que le Paradis n'existe plus. Alors, n'espérez pas pouvoir trouver votre paradis si vous êtes bouddhiste, un autre paradis si vous êtes musulman et un autre encore si vous êtes catholique. D'ailleurs, vous conviendrez que pour que ce concept ait pu fonctionner sans que les choses aient dégénéré en un pugilat, il aurait fallu fournir autant de paradis qu'il y a d'individus non régénérés sur terre. Et, dit en passant, il n'y a jamais eu de purgatoire non plus. Ce lieu où l'on pourrait se racheter à travers la souffrance est une légende issue de la mythologie grecque, une mythologie dans laquelle le catholicisme a abondamment puisé, intégrant de la même façon la vénération de Notre Dame la Reine du Ciel, alias Athena Parthenos, la déesse vierge aux origines est très anciennes, devenue par un coup de baguette magique, co-rédemptrice du Christ. On avait aussi intégré le rite magique de la transsubstantiation des anciens Égyptiens, afin de détourner la communion de son sens originel. Ces traditions humaines sont inspirées par l'ennemi de nos âmes. En changeant le sens de l’Évangile, elles en détruisent la force. On met l'accent sur des représentations physiques comme l'hostie, et on oblitère la portée spirituelle des symboles.

Tout peut devenir une idole, et surtout et à priori la religion. Jésus avait dû confronter les religieux de son temps en leur disant: «Voilà comment vous annulez la Parole de Dieu par votre tradition, celle que vous vous transmettez. Et vous faites bien d’autres choses du même genre». Le catholicisme ne se cache pas de ne pas accorder à la parole de Dieu une valeur absolue, mais de se donner le droit à des aménagements, comme on l'a constaté tout au long de son histoire. Ces divergences de vues sont ce qui caractérise les sectes. C'est pourquoi Jésus termine la prophétie de l'Apocalypse par ces mots: «Moi, je le déclare solennellement à tous ceux qui entendent les paroles prophétiques de ce livre : si quelque’un y ajoute quoi que ce soit, Dieu ajoutera à son sort les fléaux décrits dans ce livre. Si quelqu’un retranche quelque chose des paroles prophétiques de ce livre, Dieu lui ôtera tout droit à l’arbre de vie et à la ville sainte décrits dans ce livre.» Ailleurs, Jésus ne craint pas de qualifier ces mêmes religieux de «fils du diable», parce qu'ils avaient des envies de meurtre à l'égard du Fils de Dieu. Il leur annonce d'avance qu'ils vont tuer le Fils afin de détourner l'héritage de Dieu à leur propre profit, et c'est le sens caché de la messe durant laquelle on offre à Dieu le sacrifice de son fils en lui substituant le clergé. «En faisant cela, vous reconnaissez que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes», disait Jésus. On me dit parfois que je suis trop intolérant. “Pourquoi n'es-tu pas plus détendu et pourquoi n'accueilles-tu pas les autres avec leurs traditions? Tous les chemins mènent à Dieu ! Nous sommes tous frères. Viens écouter tel homme nous parler de son expérience”. Mais tout ce que je peux entendre c'est comment la philosophie annule la parole de Dieu. Nos traditions religieuses et notre humanisme ont crucifié Jésus, et nous continuerons à le faire chaque fois que nous envisagerons que Jésus puisse ne pas être le seul chemin vers Dieu. Les hommes se recommandent eux-mêmes, mais Jésus nous est recommandé par le Père. Il y a de nombreux pièges sur le chemin du pèlerin, et apprendre à les discerner fait partie de notre apprentissage de fils de Dieu.

Encore une explication sur la religion. Si vous parcourez le contenu de mon site web, vous pourriez bientôt penser que je suis contre le catholicisme. Eh bien, ce n'est pas la vérité et ce serait comme de dire que Jésus était contre la religion hébraïque de son temps. Je crois au fondement des apôtres exprimé dans le credo catholique. Ce credo est universel aux chrétiens. Jésus tenait la révélation de Dieu dans la Torah et les Prophètes, en très haute estime. Il a dit : «Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la Torah ou les Prophètes» – ce que nous appelons l'Ancien Testament –, «car je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir la Torah». «Ce sont ces Écritures qui parlent de moi», dira-t-il. Il était lui-même juif et non chrétien. Il dira à la Samaritaine : Le salut vient des Juifs. Mais Jésus s'est fermement opposé aux vues étroites et anthropocentriques des personnes religieuses, qui déformaient le sens des choses pour en faire leur propre affaire. En réalité, les dogmes qu'on a ajouté au credo et qui caractérisent le catholicisme, annulent tout simplement ce credo. Je suis né et j'ai grandi dans une famille catholique. Le fait est que, même si j'étais un catholique traditionnel de naissance et d'éducation, je n'étais pas un chrétien. J'étais un pécheur rattaché à une religion. Les catholiques doivent devenir chrétiens, et j'entends par là qu'ils doivent donner leur vie à Jésus et recevoir son Saint-Esprit, sinon ils ne sont pas sauvés. Et c'est là le principal reproche que Jésus adressait à la religion: celui d'égarer les hommes en leur faisant croire que tout allait bien, dès lors qu'ils avaient adhéré à leur tradition, quand en réalité ils étaient engagés sur une trajectoire de propre justice qui leur serait funeste. Et lorsque je vois, à la télévision, la diffusion d'une messe ou encore de certaines émissions évangéliques, je pense chaque fois à ces paroles de Matthieu 13, lorsque Jésus dit aux Pharisiens : «Vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n'y entrez pas vous-mêmes, et vous n'y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer». Combien de personnes intelligentes et sincèrement en recherche, le diable parvient-il à détourner de la foi et à renvoyer à leur désespoir, en leur montrant ces simulacres dénués de tout souffle divin ?…

Mais ce qui se passe, c'est que lorsqu'un catholique ou toute autre personne donne sa vie à Jésus et qu'il commence à lire la Bible, le Père céleste vient habiter dans le cœur de cette personne. Il va lui ouvrir l'esprit. Jésus nous a promis que l'Esprit nous conduirait dans toute la vérité. Car l’Esprit n'est pas dans la messe, il n'est pas dans les commentaires ou dans les interprétations religieuses, mais il est dans la parole de Dieu elle-même. «Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature n'est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte». Hébreux 4:11-13. Cette personne sera convaincue en son for intérieur, elle prendra alors conscience des lacunes qui sont présentes dans sa vie, comme dans le monde et dans la pratique de toute religion y compris la sienne. Ce n'est que lorsque j'ai pu lire les Évangiles, puis toute la Bible, sans y chercher de quoi me justifier mais en me laissant interpeller par l'Esprit, que Dieu a commencé à se révéler à moi. Jésus a dit, dans Matthieu 5:20, «Car je vous le dis, à moins que votre justice ne surpasse celle des pharisiens et des docteurs de la loi, vous n'entrerez certainement pas dans le royaume des cieux.» Il faisait référence, non pas à notre justification par une pratique religieuse encore plus stricte, mais à celle qui nous est donnée lorsque nous avons placé notre foi en ce qu'il a lui-même accompli pour nous. Ce que Jésus exige de ceux qui passeront l'éternité avec lui, c'est qu'ils abandonnent l'hypocrisie et les faux-semblants, et qu'ils deviennent des croyants convaincus qui seront de tout cœur avec lui quelles que soient les circonstances et le prix à payer. Ils ont compris que ce qui est important à ses yeux, ce n'est pas la pratique d'une religion. Vous pensiez que Dieu demande de nous que nous nous prosternions en permanence devant lui? Que nous nous rabaissions? Le but de la religion est de nous montrer que Dieu a des exigences, et que pour les satisfaire, nous avons besoin d'un sauveur et rédempteur. Elle y parvient finalement très bien pour quiconque a des yeux pour voir au delà des apparences et des oreilles pour entendre au delà des mots.

Car ce sauveur, ce n'est pas la pratique de la religion, ce n'est pas non plus la Vierge, le Pape, ou les saints, et ce ne sont pas non plus nos bonnes œuvres. Comment la religion nous convainc-t-elle que nous avons lamentablement échoué? Jésus a dit que toute la loi se résume à ceci : «Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes». Il est cependant possible de se donner une belle apparence religieuse tout en violant des enfants et en volant les dames esseulées, et je ne parle même pas de ce que l'on peut désormais faire secrètement dans le domaine du virtuel. Il est possible d'être des femmes dévotes attachées à la religion, et de persécuter les disciples du Christ, comme il leur est arrivé à Antioche. Mais l'amour ne fait de mal à personne. Il est en réalité impossible d'aimer vraiment, sans le secours de l'esprit de Jésus. Ainsi, si vous voulez devenir un juif parfait, ou un parfait protestant ou catholique, vous n'avez pas à pratiquer tous les rites de votre religion morte mais il vous suffit de prendre le raccourci suggéré par Jésus. La religion ne peut pas nous sauver, mais si nous décidons d'aimer Dieu et notre prochain de tout notre cœur, nous comprendrons de quoi nous sommes faits. Alors nous verrons bientôt apparaître le Jésus de notre religion, qui nous convaincra que nous sommes des pécheurs, puis nous sauvera en nous accordant sa grâce et son esprit. Il nous conduira bien au-delà de la lettre et des rites, vers de verts pâturages, dans la sagesse du cœur et dans l'amour et la lumière. Le fait d'être religieux signifie qu'on est préoccupé par l'homme et par les apparences, et cela constitue une vaine manière de vivre, comme Jésus le rappelle lorsqu'il dit à Marthe, l'active: «Tu t’inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses, mais une seule est importante. Marie ta sœur a choisi la bonne part et elle ne lui sera pas enlevée.» Cette Marie était assise aux pieds de Jésus et elle buvait littéralement ses paroles. Ce que ne faisait pas une autre Marie qui était pourtant la mère de Jésus, qui elle était désolée et honteuse à cause de la polémique que suscitait son fils parmi le clergé et les notables de son temps. Elle pensait même qu'il avait perdu la tête. Elle se convertira plus tard au pied de la croix, lorsque son cœur de femme respectable sera transpercé et vidé une bonne fois pour toutes de la considération qu'elle avait pour l'homme et pour les serviteurs de la religion. Désormais promue au rang de pèlerine dans l'esprit d'Abraham, croyante en la résurrection, persécutée avec les disciples, elle connaîtra dans l'immédiat la consolation promise par son fils: «Il n'est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.» C'est la signification des dernières paroles accordées à sa mère par Jésus, cloué sur la croix.

Les choses sont maintenant claires au niveau de l’au-delà. Il n'existe désormais que deux endroits: le ciel, avec son parvis, son enceinte et ses portes – un endroit grandiose que Jésus a préparé avec ses anges à l'intention de ceux qui se laissent racheter par lui de leur vaine manière de vivre, et qui un jour sera établi sur terre –, et l'enfer où vont les anges mauvais et ceux qui ont persisté avec eux dans leur désobéissance, en attendant une autre résurrection, mais pour un jugement. Donc aujourd'hui, avec cette nouvelle réalité qui est apparue il y a un peu plus de deux mille ans, le seul moyen établi par Dieu pour nous permettre d'échapper à la finalité de l'enfer, c'est de nous laisser sauver par celui qui est sorti de Dieu et qu'il a envoyé avec la mission de nous laver et de nous équiper pour une vie nouvelle. Car le ciel n'est pas le lieu d'un séjour définitif, mais il est une sorte de balcon dominant la terre, ou une arche si vous préférez, dans laquelle sont hébergés les justes en attendant leur retour sur terre aux côtés du Christ. Le ciel est également le modèle spirituel d'une terre nouvelle qu'il viendra épouser à un moment donné. Celui qui possède cette arche, c'est notre Messie, Jésus comme nous l'appelons dans notre culture, ou Yeshoua pour les Juifs, un nom qui signifie “Yahvé sauve”. Mais comment Jésus nous sauvera-t-il? Je vais utiliser ici une métaphore, très imparfaite comme toutes les images. Vous savez comment se comporte un ballon rempli d'hydrogène par rapport à un ballon qui est simplement rempli d'air, ou encore d'un gaz lourd. J'aurais pu dire: rempli d'hélium, mais un certain nombre de chrétiens ayant assimilé le Saint Esprit à un esprit hilarant, je m'en abstiendrai. L'hydrogène me semble plus approprié car il est tiré de l'eau, et en plus d'être léger, il a la propriété de s'enflammer. Jésus a dit qu'il nous baptiserait en nous remplissant du Saint Esprit et de feu, le feu de l'amour pour la vérité qui nous purifie de nos compromis avec ce monde.

Y aurait-il de l'injustice en Dieu, qui a voulu que les choses soient ainsi? Qu'en est-il de ceux qui n'ont pas été mis en contact avec la Bible et l’Évangile? La Bible dit que les hommes sont inexcusables, car les perfections de Dieu se voient dans la création d'une manière flagrante. Ceux donc qui contemplent le monde et la nature et qui n'y perçoivent pas l'existence du grand architecte, sont les artisans de leur propre malheur. Tout ce qui touche à la pensée évolutionniste, l'homme qui se serait fait lui-même, ces vues qui font de nous des petits dieux et par lesquelles nous nous accordons le droit de tuer nos bébés et de décider de notre sexualité, ou d'affirmer nos vues dominantes sur notre prochain, découle directement de la révolte du diable contre Dieu.

Jésus veut nous communiquer une nouvelle nature, une nature très différente de celle qui d'ores et déjà est condamnée à terminer sa course dans l'Hadès. Pour cela, il nous délivre de nos chaines de ressentiment et de haine, de notre méchanceté et du poids d'une mauvaise conscience, et il insuffle en nous un esprit à la fois pacifié et combatif, un esprit pur qui vient de Dieu et qui nous élève. Rassurez-vous, ce n'est pas l'esprit de ceux qui ont la mitraillette dans une main et la Bible dans l'autre, mais c'est un esprit qui aime son prochain et qui est prêt à donner sa vie pour les autres, sans pour autant vouloir mourir stupidement. Nous comprenons bien qu'il ne peut subsister une identité différente sur cette terre, si elle n'est pas âprement défendue. Et en même temps, Jésus a dit que son Royaume n'est pas de ce monde, et que s'il l'était, ses anges auraient combattu pour lui. Ce temps viendra. Nous mourrons tous un jours, et alors cet esprit qui n'est rien de moins que l'Esprit de Dieu, nous élèvera et nous permettra d'être tout naturellement réunis à sa source. Et bientôt nous serons également revêtus d'un corps qui sera à l'image de Dieu. C'est ainsi que, de notre vivant, nous pouvons, par la connaissance et l'obéissance à la parole de Jésus, être sauvés du destin tragique qui est réservé aux esprits qui l'auront rejeté. Alors, Amis qui lisez ces lignes, n'allez pas croire que vous deviez d'abord devenir une meilleure personne. Jésus est venu pour ceux qui savent qu'ils sont des pécheurs, et pas pour ceux qui pensent qu'ils sont de bonnes personnes et qu'ils pourront s'en sortir par eux-mêmes. N'attendez pas, car vous ne savez pas combien de temps encore vous pourrez dire demain. Si vous faites ce pas de foi vers votre Père céleste, vous verrez bientôt une grande joie découler de vos retrouvailles.

 


Saviez-vous que vous êtes en très grave danger ?

Avez-vous déjà vécu une expérience de quasi-noyade? Vous avez évidemment survécu, mais vous savez à quel point cette expérience était inconfortable. Eh bien, je dois vous avertir : Jésus a dit que ceux qui ne se laisseront pas sauver par lui devront nager durant toute l'éternité dans un lac, et qui plus est dans un lac de feu. Cela résonne comme un avertissement suffisamment solennel pour que j'agisse comme s'il y avait effectivement un Dieu, et que je ne prenne pas le risque de le découvrir trop tard… (Activer les sous-titres en français).



Qu'est-ce que le Suicide?

Dans cette série d'enseignements, Jack Hibbs aborde un sujet dont peu de gens aiment parler. En ce moment, une épidémie de suicides balaie l'Amérique et de nombreuses régions du monde. Pourtant il existe une autre forme de suicide encore bien plus répandue et qui reste ignorée. Jésus a dit que nous avons un ennemi commun qui se fait un plaisir de piller nos vies, de nous tuer et de nous détruire. Mais lui (Jésus) est venu nous donner la Vie en abondance. Alors, la vie ou la mort, c'est qui nous décidons d'écouter et de croire. (Activer les sous-titres en français).

 


 

La Pensée du Mois — mai 2022

 

Avez-vous trouvé quelqu'un à aimer ?

Everybody Needs Somebody to Love est le titre d'une chanson créée en 1964 si vous êtes assez vieux pour vous en souvenir, et propulsée dans le top 10 par les Blues Brothers en 1980. Bon, je dois admettre que je ressens à nouveau cet étrange sentiment après avoir perdu mon âme sœur, amie et complice des onze dernières années. Liliana a lutté pendant près de la moitié de sa vie après l'apparition précoce de la maladie de Parkinson. Son lent déclin a pris fin en février dernier et elle est désormais libérée de cette condition cruelle. Je suis heureux pour elle d'une certaine manière, même si, à cinquante-quatre ans, elle est partie bien trop tôt. … (Cliquez pour lire la suite)

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«Adieu ma belle, que notre Seigneur t'accueille dans le lieu qu'il a gracieusement préparé pour toi en sa glorieuse présence ».


Les amis et la famille nous ont soutenus moi et ses enfants, et cela nous a aidés à nous en sortir. Mais j’apprends ensuite qu’une connaissance a perdu la bataille contre la dépression. Et si l'on veut y réfléchir, il y a tellement de gens autour de nous qui sont déprimés, sortant de cette crise de confinement, soit après la perte d'un proche ou d'un emploi, soit par un sentiment d'impuissance face à des temps et des circonstances moins favorables. Le monde se reconstruira sur de fausses certitudes jusqu’à la prochaine crise d’identité. Car le problème du monde est bien un problème d’identité.

Tout le monde a besoin de quelqu’un à aimer, et tout le monde a aussi besoin d’être aimé de quelqu’un. Jésus nous a dit que nous avons un Père céleste qui se soucie sincèrement de chacun de nous qui sommes ses enfants. Il est comme le père du fils prodigue qui passait ses soirées à observer la route depuis la colline, espérant toujours son retour. Il nous connaît par notre nom et, comme si cela ne suffisait pas, Jésus dit qu'il tient un registre de chaque cheveu qui tombe de notre tête. Jésus dit aussi qu'il a été envoyé par le Père comme un berger dont la brebis la plus précieuse était perdue, pour donner sa vie afin que chacun de nous soit retrouvé. Savons-nous qui nous sommes ? Nous sommes, chacun individuellement, la prunelle des yeux de Dieu, son enfant le plus précieux et le centre de son attention. Il veut nous établir en Lui, et dans sa famille, et nous donner un héritage. Pouvons-nous croire cela ? Peut être. Pourtant, c'est le roc sur lequel Jésus bâtit son Église : un peuple qui a une vraie relation avec le Père, qui entend ses doux murmures et fait ce qu'il lui demande. Ce que le Père nous demande n’est jamais quelque chose d’impossible. Et c’est que nous nous aimons les uns les autres et faisions pour les autres ce que nous souhaitons qu’on fasse pour nous, en commençant par pardonner le mal qu’on nous a fait. Ceci est si important pour lui qu’il nous prévient que ceux qui s’en moquent et qui en veulent à quelqu’un pourraient bien se condamner aux ténèbres du dehors. Le monde a son agenda, mais Dieu nous veut à son image pour qu'en étant ensemble nous puissions être heureux. Avoir besoin des autres n'est pas une faiblesse, mais une force, car nous nous complétons, et notre union est source de vie et de joie, selon le Psaume 133.

 

 

 

 

John Bevere: Votre Destinée en Dieu passe par des Saisons de Désert.

John Bevere discute de son livre, "Dieu, où es-tu ?!" avec Matt et Laurie Crouch sur TBN’s Praise. Écoutez John Bevere partager comment vaincre le découragement et émerger des saisons de désert de votre vie. Voulons-nous rester un plaignard, ou voulons-nous avancer comme un joyau en devenir ? (Activer les sous-titres en français).



Lisa Bevere: Gérer les Pressions et la Frustration.

L'esprit est bien disposé, mais la chair est faible, dit Jésus. Soyons honnêtes : certains traits de caractères peuvent être handicapants pour notre personnalité et destructeurs pour la vie de famille. Comment sortir de ces schémas hérités et comment trouver un équilibre? (Activer les sous-titres en français).

 


 

La Pensée du Mois — avril 2022

Notre Monde, sera-t-il sauvé par les Efforts de l'homme, ou par la Foi en Dieu ?

Si vous êtes un défenseur de l'environnement et un amoureux passionné de la Terre et de toutes les merveilles qu'elle recèle, sachez que d'autres le sont aussi et qu'ils croient fermement à cette merveilleuse renaissance de la Terre annoncée dans la Bible. Cependant, cette transition ne se fera pas comme certains l'imaginent, par la mise en place d'une politique autoritaire et "verte" supportée par le transhumanisme. Elle ne sera même pas mise en œuvre par le travail de l'église, comme l'église catholique l'a cru pendant des siècles, et comme le suggèrent à tort la Nouvelle Réforme Apostolique et les grandes églises qui sont affiliées à ce mouvement, comme l'église Bethel de Reddings. Cette théologie est d'ailleurs un sous-produit du New Age. Mais si les catholiques ont tort et que les principaux représentants du mouvement évangélique ont tort eux aussi, comment les choses vont-elles arriver? Exactement comme il est écrit dans la Bible. Il y aura une grande réinitialisation. Mais il ne s'agit certainement pas du “reset” fomenté par les organisations financières et les mafias de ce monde, qui ne fera que précipiter les gens dans la pauvreté et la dépendance envers leurs gouvernements. Pour comprendre quel est le problème de la Terre, il faut comprendre quel est le problème de l'homme. Nous ne sommes pas apparus spontanément sur terre comme certains l'enseignent. L'humanité est une famille. ... (Cliquez pour lire la suite)

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Nous n'appartenons pas en premier lieu à notre pays, mais nos origines sont en Dieu et notre destin l'est aussi. Les problèmes auxquels l'humanité est sans cesse confrontée viennent de ce que nous avons voulu suivre l'exemple donné par certains des anges, ceux qui parmi les gardiens que Dieu avait établis pour nous conduire, ont choisi de prendre leur indépendance. Dans un premier temps, Dieu a pu limiter les dégâts en fermant l'accès à ce que la Bible décrit comme étant l'arbre de vie. Coupés de cette source de régénération spirituelle permanente, les anges rebelles sont devenus les diables, et leur postérité désincarnée – les esprits des Néphilims –, sont les démons. Sous leur conduite et du fait de leur oppression, les hommes connaissent désormais la souffrance et la mort. Car au lieu de revenir à Dieu, l'homme a accepté son sort et il s'est construit son propre monde au sein d'une société en constante rebellion à l'égard de Dieu. Et grâce aux pseudo-savoirs qui nous ont été transmis par ces anges déchus, nous avons pu développer des sciences, des philosophies et des religions, qui sont autant de substituts à ce que Dieu voulait partager avec nous. Il y a de même, une fausse église, établie par qui vous devinez, non pas sur le Saint-Esprit mais plutôt sur les soi-disantes révélations de certains «anges de lumière». Cette église qui est souvent éclaboussée par les scandales qui émanent du système corrompu sur lequel le monde entier est bâti, fonctionne en parallèle de celle dont les structures sont invisibles. Toute sa raison d'être est de récupérer les penchants vers Dieu et pour la conversion des hommes. Même «domestiqués» par les démons, les hommes ont su garder leur instinct sauvage de fils de Dieu. Mais ce qui devait les conduire à faire de grandes choses pour Dieu, les conduit maintenant à se développer dans le mal. Si vous vous tenez au courant de ce qui se passe dans l'industrie du film et de la musique, vous savez de quoi je parle. Le producteur Mel Gibson a récemment exprimé son dégoût pour Hollywood et l'industrie cinématographique qui, selon lui, après avoir versé dans le pire, se nourrit désormais de la vie d'enfants innocents, et je crains qu'il ne parle pas au sens figuré. La seule entité qui refuse de croire qu'il existe un diable, c'est le diable lui-même, car il se prend encore pour Dieu. Mais nous ne devons pas nous aveugler sur le fait que cette corruption touche un monde dont nous faisons nous-mêmes partie par naissance. Nos modes de fonctionnement, nos inventions souvent très élaborées, tout ce qui nous permet de vivre en dehors de l'ordre préétabli, c'est ce que Dieu regroupe sous un terme général qui est celui de "péché", un mot qui signifie littéralement : manquer la cible, ou évincer le vrai sens de la vie. Nos sociétés ont toutes développé des idéologies et des religions, afin de nous donner l'illusion que notre vie a un sens. Qu'il s'agisse de christianisme pour les uns, de patriotisme ou de socialisme pour les autres, ou encore d'hédonisme ou d'onirisme, le sens que nous donnons à notre existence est totalement artificiel tant que notre relation au Dieu vivant n'est pas réciproque. Quelles que soient les valeurs auxquelles nous nous accrochons, notre société reste un ensemble fragile et très incohérent comme le suggère cette statue de métal aux pieds mêlés d'argile vue en rêve par un grand roi iranien – nous sauvons les malades dans les hôpitaux et nous tuons des bébés en parfaite santé dans ces mêmes hôpitaux, pour ne citer qu'un exemple de nos vues incohérentes.

Alors, malgré tous les progrès de notre science, cette mort à laquelle Dieu nous a promis en conséquence du péché reste une finalité inéluctable. Mais qu'est-ce que la mort? Car nous sommes par ailleurs des créatures immortelles. Ce qui meurt, c'est notre corps, c'est à dire notre véhicule. On peut encore tout changer de notre vivant, mais une fois mort, ce n'est plus de notre ressort. Dieu promet à ceux qui suivent son Christ, une résurrection dans un corps céleste, glorieux et immortel. Mais contrairement à ce que croient les orientaux, nous n'aurons pas la possibilité de nous réincarner sur cette terre. «Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement», dit Dieu dans Hébreux 9. Ne nous leurrons pas en pensant, comme les hindouistes, que nous pouvons vivre comme bon nous semble en ayant la possibilité de nous racheter dans une autre vie. S'il y a un jugement, cela sous-entend que nous aurons des comptes à rendre, chacun individuellement…

Sans doute avez-vous entendu parler de la «loi», et de la «grâce». On oppose parfois ces deux notions. En réalité, ce ne sont pas des valeurs opposées, mais en certaines circonstances l'une peut se substituer à l'autre. La loi des hommes peut condamner quelqu'un à mort pour ses actions, et un juge, ou une personne d'autorité comme le président en personne, peut décider de gracier un condamné et de le libéréer des charges qui pesaient contre lui. Le respect strict de règles est nécessaire au fonctionnement harmonieux d'une famille. Car comme le disait un homme sage: notre liberté s'arrête là ou commence celle des autres. Dieu prend ses exigences très au sérieux, c'est pourquoi il condamne à mort tous ceux qui enfreignent sa loi. Ce n'est pas par méchanceté de sa part, mais c'est le gage d'une société qui puisse perdurer dans l'éternité et démontrer toute la plénitude et la magnificence de Dieu. On s'est largement servi de la peur de l'enfer pour captiver l'esprit des gens et les enfermer dans un système religieux dont l'observation les rendait plus dociles et plus utiles à la société. Les révolutions et diverses réformes ont eu pour effet de nous affranchir de ces peurs, du moins en apparence. Mais suffit-il de nier l'existence du péché pour que celui-ci cesse d'exister? Ou suffit-il d'inventer de nouvelles règles pour que l'univers s'y adapte et nous suive dans notre raisonnement? Nous pouvons, à la limite, influencer dans une certaine mesure notre société, qui reste un ensemble malléable. Mais pouvons-nous faire changer d'avis Dieu? Certains semblent se l'imaginer. La vérité nous attend au bout du chemin. La Bible est on ne peut plus claire à ce sujet : les hommes pécheurs seront jugés par leurs propres actes et par leurs paroles, avant de subir une deuxième mort. Or, pécheurs, nous le sommes tous sans exception. Nous étions condamnés à mort. Mais Dieu, qui ne peut pas se renier lui-même dans ses exigences de sainteté, mais qui a à notre égard le coeur d'un père, a trouvé bon de livrer sa propre vie comme la rançon qui était exigée dans sa loi, afin de racheter la nôtre. Qu'aurait-il pu faire de plus? La grâce de Dieu se reçoit en acceptant qu'en la personne du Fils de Dieu, qui a vécu sans péché, Dieu a porté notre péché. Si nous nous identifions à cette mort qu'il a acceptée à notre place et nous considérons comme lui appartenant désormais – car c'est la contrepartie que Dieu attend –, Dieu nous communiquera sa vie en nous donnant son Esprit, qui viendra habiter en nous, et nous serons alors comme si nous n'avions jamais péché – c'est le sens du mot «justifié». Cet Esprit n'est pas seulement le gage de notre pardon et de notre affranchissement du jugement dernier, mais en Lui est aussi la Vie éternelle qui nous est promise. «Alors, comment pourrons-nous échapper nous-mêmes au châtiment si nous négligeons un si grand salut ?», avertit Paul dans son Épître aux Hébreux.

 


Jonathan Cahn : La main de Dieu sur Israël en relation à la fin des temps.

Est-ce que Jeshuah est chrétien ? Pas plus que Dieu n'est juif. «Aux juifs d'abord» : Il est temps d'éliminer toutes les barrières créées par l'homme entre nos cultures religieuses. Jonathan Cahn, professeur de Bible et auteur à succès, partage son témoignage. Egalement dans ce message: Qu'est-ce qui a conduit à la traduction de la Bible “Tree Of Life”. (Activer les sous-titres en français).



Comment ce scientifique athée est devenu un chrétien convaincu.

Né dans une famille communiste, le Dr Sy Garte a vécu la majeure partie de sa vie en tant qu'athée. Mais ensuite, la science a ébranlé ses croyances et il est devenu agnostique. Il était convaincu qu'il devait y avoir plus que la matière et il a finalement rencontré le Créateur de tout ce qu'il étudiait. Aujourd'hui, il prône le fait qu'il n'y a pas d'opposition entre la vraie science et l'existence de Dieu. (Activer les sous-titres en français).

 


 

La Pensée du Mois — mars 2022

 

Pourquoi Caïn a-t-il tué son frère Abel?

Quel est le dénominateur commun entre les gouvernements où l'on ne connaît pas père et mère, les dirigeants qui font la une des journaux, des personnages comme Staline, Hitler, et leur modèle Nimrod, Caïn et une constellation de personnages historiques et bibliques, et avant eux tous : le serpent d’Éden, Ishtar, la reine du ciel, Lucifer et ses anges ? Ils sont tous méchants ? Certes. Mais dans la Bible, Jérémie dit que le coeur de l'homme est méchant et qu'il est tortueux par dessus tout, ce qui vous inclut peut-être et moi certainement. Et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle Jésus a dû donner sa propre vie, afin de nous racheter. Donc, si le dénominateur commun n'est pas la nature méchante dont nous avons hérité, qu'est-ce que c'est ? Vous l'avez sans doute deviné : c'est la jalousie. Mais pourquoi ces hommes, ces femmes, ces anges et ces demi-dieux, étaient-ils si envieux et jaloux qu'ils sont devenus des meurtriers ? Ils le sont devenus parce qu'ils ont vu les bénédictions que Dieu a accordées à leurs frères, alors qu'eux-mêmes n'y ont pas participé. Non pas que Dieu ne souhaitait pas les bénir, mais ils se sont délibérément privés d'entrer dans les bénédictions, et ils l'ont fait par orgueil en refusant d'abandonner leur rébellion. La vérité, c'est qu'ils n'aimaient pas ce Dieu qui dans sa grande générosité, accorde aux innocents et aux doux ce que Satan accorde aux vainqueurs. Alors ils se sont fermés à Dieu, niant jusqu'à son existence. Et maintenant, plutôt que de changer d'attitude et d'entrer dans cette grande fête à laquelle Dieu nous convie, ils organisent leur propre célébration selon leurs principes, en sacrifiant leurs enfants. Inutile de chercher plus loin le sens de cette guerre ignoble qui va se répandre comme une tache d'huile et contaminer le monde entier. Derrière les discours nationalistes et la propagande bien rodée des régimes islamistes et socialistes, ces belligérants n'ont qu'une idée en tête, celle de détruire leurs frères qui se sont soumis à Dieu, afin de les spolier. Ils pensent qu'ils leur ont volé la grosse part du gâteau, alors que leur succès se serait produit même en plein désert, parce que Dieu était avec eux. Psaume 112. Ils sont en colère parce que leurs propres richesses injustes s'évaporent avant qu'ils ne puissent en profiter, et ils ne savent pas, comme le dit le Livre des Proverbes, que «c'est la bénédiction de l'Éternel qui enrichit, et qu'il ne la fait suivre d'aucun chagrin». Proverbes 10:22.

«Prends donc garde de ne pas te dire : «C’est par mes propres forces et par ma puissance que j’ai acquis toutes ces richesses.» Souviens-toi au contraire que c’est l’Éternel ton Dieu qui te donne la force de parvenir à la prospérité, en gardant l'alliance qu'il a faite avec tes pères». Deutéronome 8:17-18.

Et Dieu de se lamenter : «Oh! si mon peuple m'écoutait, Si Israël marchait dans mes voies! En un instant je confondrais leurs ennemis, Je tournerais ma main contre leurs adversaires et ceux qui haïssent l'Éternel le flatteraient. Le bonheur d'Israël durerait toujours et je le nourrirais du meilleur froment et le rassasierais du miel du rocher». Psaume 81:13-16.

 


 


La Pensée du Mois — 2024

 

 

 

 

 

Celui qui atteste ces choses dit: «Oui, je viens bientôt.» Amen! Viens, Seigneur Jésus!
(Apocalypse 22:20)

 

 

 

 

 

 

Hosanna Olivier Cheuwa Matt Marvane Marilyne Linda Panci Mc Gowen Sebastian Demrey